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Mais qui es-tu, Cerro Porteño ?

Par Victor Launay
Mais qui es-tu, Cerro Porteño ?

Tombeurs de San Lorenzo en huitièmes de finale de la Copa Libertadores, les Paraguayens du Cerro Porteño affronteront au Monumental dans la nuit de jeudi à vendredi les tenants du titre : River Plate. Très plaisants depuis le début de l’épreuve, les Azulgranos tenteront à l’issue de la double confrontation d’atteindre pour la septième fois de leur histoire le dernier carré de l’épreuve et rêvent d’un premier succès. Mais le chemin s’annonce ardu.

Auteurs d’une très bonne phase de groupes en Copa Libertadores, au cours de laquelle ils n’ont perdu qu’une seule fois – face aux Vénézuéliens du Zamora FC (2-1) –, avec en prime un beau succès 4-1 face à l’Atlético Mineiro de Ricardo Oliveira, le Cerro Porteño a confirmé les attentes placées en lui en huitièmes de finale. Dans une confrontation 100% azulgrana, El Ciclón paraguayen s’est imposé aux forceps face au Ciclón argentin, San Lorenzo. Après avoir réussi à tenir le match nul à Buenos Aires, le Cerro Porteño a su trouver les ressources à domicile pour s’imposer 2-1, sans la manière, mais avec le cœur. Menés dès la dix-huitième minute à la suite d’un but d’Adam Bareiro, les Paraguayens ont pu renverser la tendance grâce à deux buts en dix minutes de Joaquín Larrivey et d’Oscar Ruíz. San Lorenzo, qui a installé cet été Juan Antonio Pizzi sur son banc, n’a pas été touché par la grâce du pape François – grand supporter du club – et laisse maintenant la possibilité au Cerro Porteño d’affronter un nouveau club de Buenos Aires, qui n’est autre que le tenant du titre : River Plate.

Des Azulgranos teintés bleu ciel et blanc

Et comme un symbole, le salut d’El Ciclón pourrait venir des Argentins, tous arrivés début 2019 et déterminants dans la bonne saison du club. Sous la houlette du mythique coach Miguel Ángel Russo, le gardien Juan Pablo Carrizo s’offre une seconde jeunesse au Paraguay et retrouvera le Monumental, neuf ans après l’avoir quitté sur la première descente de l’histoire de River Plate. Devant, son homonyme Federico Carrizo, ancien de Boca Juniors et du Rosario Central, arrive à maturité et distille des passes décisives à tout-va (une douzaine depuis le début de l’année), souvent en direction de Joaquín Larrivey. Ancien buteur du Celta de Vigo et de Cagliari, El Bati – surnom donné en raison de sa ressemblance capillaire avec Gabriel Batistuta – continue de planter au sein de l’attaque de renards rodés qu’il forme avec l’éternel Nelson Valdez, capitaine de Cerro Porteño revenu au pays seize ans après l’avoir quitté.

Et même si la dépendance à ce trio argentin associé à une ancienne gloire de l’Albirroja sont symptomatiques d’un football paraguayen dans le creux de la vague et qui peine à se renouveler, le Cerro Porteño – club historiquement formateur qui n’avait pourtant dans son effectif que Santiago Arzamendia convoqué pour la dernière Copa América – a les moyens de jouer crânement sa chance dans la compétition. À ce jour, la Copa Libertadores n’a été remportée que par un seul club paraguayen, le Club Olimpia, grand rival du Cerro Porteño, qui a été sacré par trois fois, et dont le dernier succès remonte à 2002. Auteur d’un match nul contre leurs rivaux dans le Superclásico le week-end dernier (0-0), le Cerro Porteño et ses bouillants hinchas rêvent d’une victoire pour laver l’affront.

Une montagne de clubs porteños pour le Cerro

Mais la prochaine étape sera ardue puisqu’il faudra écarter du chemin le grand River Plate, dernier vainqueur de l’épreuve qui a su conserver, en plus de son charismatique entraîneur Marcelo Gallardo, la majeure partie de son effectif, tout en se renforçant derrière avec les venues du Chilien Paulo Díaz et de Fabrizio Angileri. De plus, les Millonarios sont en feu et ont le week-end dernier littéralement écrasé le Racing, dernier vainqueur de la Superliga, sur un score de 6-1 avec notamment trois buts marqués en trois minutes. Le vainqueur de la double confrontation retrouvera vraisemblablement en demi-finale Boca Juniors, les Xeneizes s’étant imposés 3-0 sur la pelouse de la LDU de Quito la nuit dernière. Si le Cerro Porteño s’offre un exploit, l’histoire pourrait ainsi permettre de nouvelles retrouvailles, cette fois-ci entre le public de la Bombonera et Miguel Ángel Russo, vainqueur de l’épreuve avec Boca en 2007. Même s’ils ne font pas tout, c’est parfois sur des signes que se construisent les destinées victorieuses.

Par Victor Launay

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