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  • J12
  • Saint-Étienne-Lyon (0-5)

Les notes de Lyon dans le 115e Derby

Par Mathieu Rollinger
Les notes de Lyon dans le 115e Derby

Le dernier Gone à marquer à Saint-Étienne se nommait Jimmy Briand. Ce dimanche soir, les Lyonnais ont été étincelants et ont éteint collectivement le Chaudron. Les quatre de devant ont marqué, alors que Fekir a mis le feu aux poudres pour le meilleur et pour le pire.

Lyon

Lopes (7) : Le panache des fumis n’était pas encore complètement dissipé, il était déjà à la parade face à Hamouma. Une espèce d’avant-avant-dernière passe décisive, puisque c’est à partir de ce corner défensif que Memphis ira ensuite ouvrir le score. Anthony Lo-pèse.

Tete (7,5) : Mets encore trop peu connu dans nos contrées, le latéral néerlandais s’est montré délicieux. De belles couleurs, un goût prononcé pour la passe dé, des interventions tranchantes, aussi bon en entrée qu’en simple encas et toujours prompt à mettre sa couenne. Un parfait fromage de Tete.

Marcelo (7) : Une garde impeccable, des droites dégoupillées dans un timing parfait anesthésiant toutes les velléités offensives stéphanoises, même s’il a tendance à bombarder en tribune quand il est dans les cordes. Marcelo Cerdan.

Morel (7) : Ça a beau canarder de toutes parts autour de lui, Jérem reste aussi calme que s’il était dans un buisson à l’affût de la galinette du Forez. Chasse, pêche et mature.

Marçal (5,5) : De la bonne volonté, mais une faculté assez étonnante à se mettre tout seul en danger. Remplacé par Mendy.

Tousart (7) : Les trois Verts en face de lui se sont longtemps gratté le menton en contemplant son œuvre tout en force et en maîtrise. Tousart contemporain. Remplacé par Ndombele pour la touche finale.

Aouar (7,5) : Pour son premier derby, le dernier bonbon de la formation lyonnaise a apporté beaucoup de fluidité dans la circulation de balle, se permettant quelques friandises dans les relances. À l’inverse, il lui est arrivé de manquer de mordant dans certains duels. Aouar et à manger.

Traoré (8) : Il y a eu un teasing avec une belle déviation pour lancer Fekir. Puis il est revenu en deuxième partie de soirée en donnant envie à au moins la moitié des téléspectateurs d’éteindre leur poste en tuant tout le suspense. Les enfants de la Traoré.

Fekir (69) : Des chevauchées héroïques heaume baissé, brassard serré autour du bras, le buste aussi droit que la statue de Louis XIV sur la place Bellecour, des miracles distribués au pied du chêne vert comme Saint-Louis. Un Fekir royal qui a même brandi son maillot comme un étendard pour affirmer sa supériorité et faire sortir le Chaudron de ses gonds. Remplacé par Ferri pour le décrassage.

Depay (9) : Pour les supporters lyonnais, Memphis était jusqu’à présent cette personne qu’on disait jolie à une époque lointaine. Et chaque dimanche, ils tombaient sur une petit boule frisée à la coloration douteuse, au tempérament acariâtre et qu’on avait du mal à comprendre. Sauf que ce soir, le Néerlandais a sorti un gros billet d’entrée de jeu pour satisfaire tous ces petits garnements. Mémé Depay.

Mariano (8,5) : Au départ réticent, il a finalement découvert le plaisir des choses simples : la passe, comme ce décalage décisif pour Traoré ou sa passe à Nabilon. Et quand on donne, on n’a pas besoin d’aller chercher son but tout seul comme un mort de faim. Encore deux ou trois semaines et Mariano acceptera même de couper les citrons, ranger les chaussettes et conduire le bus.

Par Mathieu Rollinger

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