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Les montagnes biélorusses sourient aux Bleus

Par Romain Canuti
3 minutes
Les montagnes biélorusses sourient aux Bleus

Victoire 4-2 de l'équipe de France en Biélorussie. Les Bleus sont passés par toutes les émotions avant d'assurer leur place de barragistes pour le Mondial.

Biélorussie – France : 2-4Buts : Filipenko (32e) et Kalachev (57e) pour la Biélorussie. Ribéry (47e et 64e), Nasri (70e) et Pogba (73e) pour les Bleus.

Au moins, il y a eu de l’émotion. Ce n’est pas forcément à quoi l’on s’attend au départ, lorsqu’on parle d’un match qualificatif pour un Mondial en Europe de l’Est. Un match où l’équipe de France a touché le fond, diront certains. Un match aussi où les hommes de Deschamps ont su réagir au pied du mur, souligneront les plus optimistes, n’hésitant évidemment pas à faire un parallèle avec le fameux Roumanie-France de 95 de la bande à Jacquet. La magie du football. En attendant, l’équipe de France a de quoi bien préparer son barrage, peut-être autour du trio Ribéry-Valbuena-Nasri qui a su changer les choses dès qu’il a été associé.

Le cauchemar de la première mi-temps

Mais pour que l’histoire soit belle, il faut donc qu’il y ait un mauvais départ. C’est le cas avec une équipe française cueillie à froid sur une occasion biélorusse de Balanovich qui voit son tir croisé au bout de cinq minutes passer juste à côté du poteau de Lloris. Balanovich est petit, trapu, joue dans un maillot blanc sans forme qu’Adidas propose sûrement aux équipes corpos qui les contactent sans le sou. Mais en un passage dans le dos d’Éric Abidal, il a le don de faire tomber tous les masques de cette équipe de France. L’homme de terrain de TF1 a beau assurer que « les joueurs se parlent bien » , le langage football ne trompe personne : chaque joueur qui compose cette équipe doute au moins autant de lui que de ses coéquipiers. C’est dur, et à la demi-heure, on a la confirmation que ça concerne vraiment tout le monde, puisqu’Hugo Lloris se troue sur un corner et une tête de Filipenko à bout portant.

Une révolte pas vraiment folle, mais efficace

L’absence de réaction derrière donnerait presque envie à Deschamps de démissionner à la mi-temps, pour sauver la face. Au coup d’envoi de la seconde période, l’effet de la gueulante d’Évra pendant la pause fait effet : Ribéry part à toute vitesse et fait un petit saut de cabri pile quand le portier biélorusse vient à sa rencontre. Péno, que le joueur du Bayern transforme parfaitement, petit filet opposé. Une initiative personnelle (parce qu’il ne faut pas parler d’exploit) qui ne trompe personne. Surtout pas les Biélorusses qui se disent qu’il y a la place de faire vraiment douter ces Français. Alors Kalachev, ça ne s’invente pas, ose la frappe excentrée en dehors de la surface. Face à un Lloris paralysé comme Allan Crocker dans Olive & Tom, ça entre facile. Alors les Bleus se révoltent, vraiment. 7 minutes plus tard, Valbuena donne un centre tendu au second poteau à ras de terre pour Ribéry qui s’offre un doublé. Encore 6 minutes et c’est Nasri, entré à la place d’un Payet très très timide, qui se joint à ses deux anciens coéquipiers marseillais pour une combinaison qui prend le gardien à contre-pied d’une frappe à l’entrée de la surface. Pour clôturer le tout, Valbuena offre un nouveau bon centre dans la boîte à la 73e. Dans une défense désemparée, Pogba surgit pour faire le break. De quoi finir sereinement, avec même un Matuidi qui s’essaie à la reprise de volée spontanée. Quand même assez fou quand on repense à ce qu’il se passait une heure auparavant au même endroit.

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