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Les Bleus se chauffent sur les Pays-Bas

Par Raphael Gaftarnik
Les Bleus se chauffent sur les Pays-Bas

Dans un match globalement maîtrisé face à un adversaire toutefois limité, les Bleus ont fait la différence en première mi-temps sur deux combinaisons splendides (2-0). Rassurant à quelques encablures du Mondial brésilien.

FrancePays-Bas (20) K. Benzema (33′), B. Matuidi (41′) pour France

41e minute. Au milieu de la surface, un homme s’envole. Plus habitué à jouer le rôle de ratisseur infatigable, Blaise Matuidi se pare de son plus bel habit. La cape solidement accrochée à ce nouveau col blanc, le milieu parisien reprend acrobatiquement un centre de Mathieu Valbuena. À mi-chemin entre Shaolin Soccer et Olive et Tom, Blaise cristallise à lui seul les qualités françaises d’une équipe à la puissance offensive retrouvée. Dans un stade qu’elle avait quitté sur l’exploit ukrainien, la formation de Didier Deschamps a offert un nouveau moment de grâce en s’imposant facilement face à une équipe des Pays-Bas aux lacunes évidentes. Solides et tranchants, les partenaires du Superman d’un soir entament au mieux les matchs amicaux qui conduisent au Mondial brésilien. Et si l’heure n’est pas encore à la samba, les crampons français se sont fendus d’une chorégraphie annonciatrice de jours heureux.

Possédés mais sereins

Pour cette rencontre de gala face aux Oranje, Didier Deschamps aligne d’entrée de jeu sa nouvelle recrue. Antoine Griezmann, peigné comme un enfant de chœur un jour de communion, profite de la petite blessure de Ribéry pour s’installer dans le onze de départ. Mais si d’ordinaire les matchs amicaux sont autant d’occasions idéales pour jauger du talent d’une jeune pousse, la partie débute sous le signe du coup de latte. Dans leur style caractéristique, les Hollandais ne sont pas venus pour jouer les sparring-partners. Promes, qui envoie ses crampons dans la tête d’Évra, et Van der Wiel, coupable de découpages en règle sur Valbuena et Griezmann, affirment en tout cas les intentions de la sélection de Van Gaal. Déstabilisée par l’agressivité de cette bande de Bataves, l’équipe de France est en ce début de rencontre privée de ballons. Tantôt au pressing, tantôt positionnée trop basse, la sélection bleue ne trouve pas les armes pour s’emparer du cuir durant les 20 premières minutes. Un constat statistique qui pourrait paraître inquiétant si les faiblesses des partenaires de Van Persie n’étaient pas criantes. D’une lenteur folle en défense, gardée par un portier fébrile, cette équipe pue la fragilité. D’autant qu’en face, les armes offensives de l’équipe de France semblent en forme. Griezmann, Valbuena et Benzema multiplient les appels et déstabilisent une arrière-garde lourde composée entre autres d’un latéral au nom évocateur : Blind. Peu à peu, et à mesure que le trio Pogba-Matuidi-Cabaye monte en puissance, les Bleus reprennent le contrôle du match et s’apprêtent à porter les coups de griffe dont ils semblent capables. Qui plus est, avec la manière.

Deux coups de griffes

En forme étincelante avec le Real Madrid, Karim Benzema est le premier à porter l’estocade. Sur une accélération, KB9 décale le lutin marseillais, qui centre à destination du néophyte Griezmann. D’une remise intelligente, ce dernier retrouve Benzema, qui ne bute que sur l’épaule de Vlaar (18e). Partie remise. Malgré une grosse occasion de RVP sur corner, ce sont bien les Bleus qui vont trouver la faille. Sur une nouvelle combinaison au milieu de terrain, Matuidi ouvre à nouveau en direction de Benzema, qui cette fois-ci arme une frappe limpide de demi-volée (32e). Fine gâchette, Benzema est également à l’origine du break. De son camp, il combine avec Cabaye avant d’ouvrir sur Valbuena, qui dépose le cuir sur le héros volant du soir (41e). Aiguisée comme un couteau de boucher, l’équipe de France fait enfin preuve d’un réalisme qui lui a longtemps fait défaut. Sur deux actions, elle vient même d’anéantir l’agressivité hollandaise. Car la suite de la rencontre se fait au trot. Peu inquiétés, les hommes de Deschamps contrôlent sans mal un adversaire passif. Sur les rares incursions oranges, Mangala se charge même de démonter qu’il est un défenseur dur au mal et infranchissable. Comme une revue d’effectif pour une sélection qui peut nourrir de nouveaux espoirs à la vue de cette prestation.

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