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  • 8e journée
  • Juventus-Naples (2-0)

La Juve écarte le Napoli

Par Romain Canuti
La Juve écarte le Napoli

Dans une partie tactique à souhait, les champions en titre sont venus à bout de leur principal concurrent, le Napoli, grâce à leur banc de touche (2-0). Ce qui manque encore à l'équipe de Mazzarri.

Juventus Turin – Naples : 2-0
Buts : Cáceres (80e) et Pogba (82e) pour la Juve.

Juve – Naples. Un match forcément spécial. Un peu à l’image du OM-PSG qui s’est tenu il y a une dizaine de jours en France. Pas pour le coup du Nord nanti contre le Sud rebelle, c’est vu, vu et revu. Plus parce que les deux équipes se présentent déjà comme les deux principaux (uniques ?) candidats pour le titre en fin de saison. Bon, petit plus, il y a un antagonisme entre les deux formations, suite à la finale de la Coupe d’Italie de l’an dernier, la seule défaite de la Juve sur l’exercice, et puis évidemment cette Supercoupe un peu folle en Chine avec de belles histoires d’espionnage. Si au final, la Juve s’était adjugée le trophée estival, on sent bien que ce sont les hommes de Walter Mazzarri qui ont le dessus.

La barre de Cavani

En début de match, il n’est pas rare de voir De Sanctis tirer ses six mètres… juste devant sa surface pour son central. La Juve reste dans son camp, tranquillou, laissant lâchement Quagliarella et Giovinco se démerder seuls pour se procurer des occasions. Si la fourmi atomique prouve qu’elle est bien en forme, il n’y a pas de quoi s’exciter. En même temps, c’était prévisible. Les deux équipes se ressemblent tellement qu’elles ne peuvent que se neutraliser : une défense à 3, un mec tout fou et tout physique positionné sur le côté gauche (Asamoah, Zúñiga), des filous qui savent mieux que personne arrêter des actions (Campagnaro, Barzagli), ne cherchez pas, c’est pareil. Seul différence : Pirlo joue derrière sa paire faucheuse Marchisio-Vidal, alors qu’Hamšík est, lui, positionné devant les poètes Berhami-Inler. Si les transmissions des créatifs sont toujours aussi belles, elles ne sont pas décisives. Les seules fois où l’on tremble, c’est sur un coup franc violent de Cavani excentré à la limite de la surface sur la barre et sur une frappe tout aussi méchante de Marchisio juste au-dessus du but.

La volée de Pogba

Progressivement, les défenses prennent le dessus. L’espace devient quadrillé, et si les mecs bourrés de qualités techniques ne manquent pas sur le pré, impossible de créer un décalage. La diff’ ne peut donc venir que du coaching. Et pour le coup, Antonio Conte n’a même pas besoin d’activer le talkie-walkie. En défense, au milieu et en attaque, ce sont les mecs juste en dessous des titulaires dans la hiérarchie qui entrent. Ouais, des remplaçants, mais pas vraiment, tant c’est du poste pour poste avec des caractéristiques différentes. De toute façon, ce changement, c’est eux qui l’expriment le mieux : à dix minutes de la fin, Cáceres ouvre le score d’une tête à bout portant sur corner. Une poignée de secondes plus tard, c’est Paul Pogba, le jeune Français, qui claque une superbe volée à ras de terre aux vingt mètres. Et si Matri ne marque pas, il reste quand même bien actif devant. De quoi chasser les doutes face au principal concurrent. Et assommer le championnat ?

Par Romain Canuti

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