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Inzaghi, la Roma et lui

Par Florian Cadu
Inzaghi, la Roma et lui

Équipe que Simone Inzaghi a le plus rencontrée dans sa carrière de joueur, la Roma fait mal quand elle se frotte au coach italien. Lequel ne semble pas encore avoir trouvé la clé pour la faire définitivement pleurer.

Tout le monde le sait, mais on ne le dira jamais assez : même s’il a inscrit sa toute première réalisation en Serie A contre elle, Simone Inzaghi constitue une figure de la Lazio Rome. Avec près de 200 matchs au compteur pour 55 pions entre 1999 et 2010, l’ancien buteur a su défendre les couleurs de son équipe avec passion. Et qui dit amour pour la Lazio dit souvent détestation de la Roma. Le cliché est aussi facile que rapide. Et pourtant…

Pourtant, l’actuel entraîneur des Biancocelesti n’a jamais vraiment réussi à faire mal à son voisin. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil sur sa feuille de statistiques. Lorsqu’il était joueur, le frangin de Pippo a croisé la route de son rival à treize reprises (seule la défense de Milan l’a rencontré davantage de fois). Attention les yeux : lors de ses confrontations, Simone a perdu huit rencontres (pour seulement trois victoires et deux nuls) et n’a jamais marqué. Ni réalisé de passe décisive. Embêtant quand on doit remplir la mission d’attaquant.

Un modèle de coupe

Une fois sa carrière achevée en 2010, Inzaghi se pose. Et fait ses gammes dans son club de cœur, où il coache les jeunes. Là, le technicien semble enfin avoir trouvé la solution pour contrecarrer les plans de la Roma. En huit confrontations contre la Louve Primavera (l’équipe qu’il a le plus affrontée avec Palerme entre 2013 et 2016), l’ex-international aux trois sélections se venge en refaisant son retard avec cinq succès, un nul et seulement deux revers. Son passage chez les U19 est une réussite, et il ne faut pas grand-chose – un licenciement de Stefano Pioli en avril 2016 après une raclée contre la Roma, puis un lapin posé par Marcelo Bielsa quelques semaines plus tard – pour que le club laziale lui offre les clés de la team professionnelle.

C’est là que les choses sérieuses démarrent pour le natif de Piacenza. Ses premières retrouvailles avec l’AS Rome ont lieu le 4 décembre 2016. À domicile, la bande d’Inzaghi résiste lors de la quatorzième journée de championnat jusqu’à ce que Kevin Strootman ouvre le score à l’heure de jeu. Un but suivi d’une expulsion de Danilo Cataldi et d’un autre pion de Radja Nainggolan. Trois mois plus tard, Simone tient sa revanche. En demi-finales de la Coupe d’Italie, dans un 3-5-2 répondant parfaitement au 3-4-2-1 de Luciano Spalletti, la Lazio maîtrise d’abord son rival sur ses terres (2-0), puis va chercher sa qualification à l’extérieur en concédant la défaite dans les derniers instants (2-3, doublé de Mohamed Salah). La suite ? Une défaite sur la dernière marche face à l’indomptable Juventus (2-0).

Maintenant, faut y aller

La suite, c’est aussi et surtout une partie de Serie A 25 jours après ces demies. Désormais consciente de sa puissance, la Lazio confirme qu’elle n’a plus de complexe à avoir par rapport à son voisin en allant le cartonner 3-1 au Stade olympique de Rome. Toujours muni de son 3-5-2, Inzaghi voit Keita Baldé s’offrir un doublé et prouve que le derby n’est désormais plus joué d’avance. Alors, quand le duel romain s’invite de nouveau le 18 novembre 2017, c’est peu dire que la Roma a les crocs. Conséquence : son 4-3-3 domine le schéma tactique de Simone, obligé de reconnaître sa défaite après avoir encaissé deux caramels en l’espace de plusieurs centaines de secondes en seconde période (2-1). « En quatre minutes, nous avons commis deux erreurs décisives. Ces deux erreurs nous ont condamnés » , admet-il en conférence de presse. Histoire, quand même, de rappeler que les armes sont à portée de main pour récupérer la couronne de la ville.

À quoi s’attendre lors de ce combat d’ennemis du dimanche, alors ? L’horrible élimination en Ligue Europa face au Red Bull Salzbourg en milieu de semaine (défaite 4-1 en concédant trois buts en dix minutes) n’incite pas à l’optimisme pour les soldats d’Inzaghi. Reste que l’entraîneur a bien plus de réussite que le joueur quand il est question de défier la Roma. À l’heure où les deux équipes possèdent le même nombre de points, le moment est idéal pour le démontrer. Pour, enfin, terminer devant l’AS Rome. Même sans un goal d’Inzaghi.

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