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  • Ligue 1
  • J17
  • PSG-Nice (2-2)

Cavani casse les ailes des Aiglons

Par Alexandre Doskov, au Parc des Princes
Cavani casse les ailes des Aiglons

Un match enivrant et imprévisible, voilà ce que promettait ce Paris-Nice. Avec le nul électrique offert ce soir, impossible de dire que la promesse de campagne n'a pas été tenue. Conquérants, mais pas impériaux, les Parisiens peuvent tous aller faire un bisou à Cavani pour le féliciter.

Paris 2-2 Nice

Buts : Cyprien (32e) et Pléa (45e) pour Nice // Cavani (46e, 60e) pour Paris

Le PSG avait prévenu : pas de déclarations à la presse ce soir, pour rouspéter contre la façon dont les médias avaient parlé du club de la capitale. Alors face à des joueurs muets, c’est le public bouillant du Parc des Princes qui a donné de la voix. D’abord pour saluer le retour de Verratti, puis pour siffloter gentiment Ángel Di María lors de l’annonce de son nom. Et enfin pour applaudir Hatem Ben Arfa – entré en cours de jeu -, ovationné même par un parcage visiteurs bien rempli ce soir. Mais celui qui a réussi à faire taire tout le stade en un clin d’œil, c’est le pied droit de Cyprien sur l’ouverture du score. Un coup franc délicieux glissé dans la lucarne d’Areola pour couper les cordes vocales d’un Parc comble, avant un deuxième pion de Pléa juste avant la mi-temps pour montrer que c’est Nice le patron. Mais Paris ne voulait pas être le Titanic de la soirée, et Cavani s’est mué en un Di Caprio capable de sauver le navire. Un doublé en quinze minutes en revenant des vestiaires, et Paris s’offrait le droit de sauver la face.

Deux balles dans le buffet

En plus de garder leurs bouches closes, les Parisiens veulent fermer celles des oiseaux de mauvais augure et mettent directement les bouchées doubles. Des courses, du pressing haut, des centres, et des dédoublements ultra-rapides qui donnent vite la première situation chaude. La détente de Cardinale pour chercher la frappe de Kurzawa est magnifique, comme sa sortie sur la reprise de Cavani qui suivait. Sans solution, les Aiglons ne répondent que par des possessions prévisibles et vite bloquées par un tacle de fouine de Verratti, ou par un plaquage de troisième ligne de Krychowiak. Hyper offensifs, Aurier et Kurzawa sont très souvent au niveau de Matuidi – posté en ailier gauche – et de Di María, et font des dégâts, même si la plupart des centres de l’Ivoirien sont contrés, et que Layvin envoie une frappe au niveau du nuage de pollution qui couvre Paris. Souquet et Sarr sont dans le dur sur les accélérations sur les ailes, mais Paris ne fait rien de ses attaques, alors que Cardinale est le Niçois ayant touché le plus de ballons de la première demi-heure. Une faute – bête – de Motta envoie Cyprien au coup franc à 23 mètres, et la lucarne finit nettoyée. La suite, c’est un ratage -impensable – de Cavani face au but, puis un Pléa qui assomme Paname à la dernière seconde grâce à un trouage – immonde – de Marquinhos et Silva.

Une riposte nommée Cavani

Paris est rentré aux vestiaires sous les sifflets, et n’a plus de temps à perdre. Retour sur le champ de bataille, fin de la blague Krychowiak et entrée de Lucas, puis centre d’Aurier pour Cavani qui réduit à 2-1 sans traîner. Encore dangereux sur un corner qui arrive trois minutes plus tard, les Parisiens en mode meute de loups mordent dans tous les os qu’ils peuvent. À la relance, dans les contacts, dans ses frappes ou dans les airs, Matuidi est de toutes les batailles, tandis que Nice fout au-dessus sa première occasion de la mi-temps. Résultat logique de la pression parisienne, l’égalisation de Cavani après un centre de Kurzawa et une mésentente cruelle entre Cardinale et Dante. Grisé, Verratti joue à fond son rôle d’emmerdeur public et lance l’embrouille front contre front avec Pléa, avant que Cavani, hors jeu, ne pense s’offrir le troisième but à la 70e. Un rugissement de plus pour le Parc, juste avant les entrées simultanées de Balotelli et de Ben Arfa pour continuer de secouer ce dimanche soir. Pas embêté de la mi-temps, Areola capte une frappe très lointaine et met ainsi fin à sa grande opération « un tir cadré = un but » . Sortie plus délicate en revanche pour Di María, remplacé par Meunier sous les huées. Le 3-2 est tout proche d’arriver par le crâne de Kurzawa dans les arrêts de jeu, mais le bout du gant de Cardinale l’en empêche. Qui le point du nul satisfait-il ? Ce soir, c’est peut-être le public, et c’est déjà bien.

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Par Alexandre Doskov, au Parc des Princes

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