Gillot en a marre des paroles

Bordeaux est l’une des plus mauvaises équipes sur les matches retour, en championnat. Un parcours de relégable qui, pourtant, n’empêche pas les Girondins (9e, 42 points) de lorgner encore sur l’Europe. Mais malgré les perspectives, le constat est amer.

Surtout pour Francis Gillot, qui le détaille à sa façon, avant d’aller à Nantes, samedi (20h00) et entre deux tours d’élections municipales : « On a pris 11 points en onze matches, c’est très, très insuffisant ; on était 4e à la trêve et, aujourd’hui, on est en train de tout gâcher. »
Les causes ? Des blessures, des suspensions, plus qu’ailleurs et, aussi, un manque de plein de choses. Plus qu’ailleurs. « Il ne faut pas que l’envie, mais l’efficacité, le talent, et marquer des buts. Mais quand on ne peut pas, on ne peut pas ! » , prévient le coach, qui en a marre de l’esbroufe verbale de ses joueurs.
« Ah, les paroles… c’est sûr, on est champions du monde, comme toutes les équipes ! Mais entre les paroles et les actes… c’est plus facile de parler que de faire les choses, ajoute-t-il, cinglant. Et dans tous les domaines. Surtout en France, on parle beaucoup, mais après, il faut faire… »
Si là, il n’y a pas une connotation politique…
LB, à Bordeaux