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Strasbourg, le paradis était si proche

Par Jérémie Baron
Strasbourg, le paradis était si proche

Pris dans le traquenard de la Commerzbank-Arena, le Racing s’est effondré au pire des moments, soit lors du dernier match de sa campagne de qualifications. La fin d'une vraie belle épopée footballistique.

« On avait quelque chose à faire, on ne l’a pas fait. » Lionel Carole a beau compter 270 minutes de Ligue des champions sur son curriculum vitæ – avec Galatasaray en 2015 -, le latéral gauche sait très bien à quel point ce barrage retour de Ligue Europa était crucial. Lui n’a pas été le Strasbourgeois le moins méritant sur la pelouse de Francfort ce jeudi soir, mais s’il crache son amertume de la sorte à chaud lors de sa réaction d’après-match, c’est parce qu’il a conscience que l’évènement méritait tout autre chose de la part des siens. Car après tout ce chemin parcouru en ce début d’été, voir l’histoire s’arrêter ainsi a quelque chose de vraiment cruel.

Des hommes, un marathon

35 jours, 3 tours, 6 matchs et un peu plus de 540 minutes de jeu. Durant ce laps de temps entre les mois de juillet et août, le Racing aura été une écurie européenne, avec tout ce que cela implique en matière de rêves, de calendrier de morfal, de casse-tête, de ferveur, de frissons, d’attention, d’excitation, de pression, de lumière, de calcul, d’espoirs et finalement de désillusions. Il y aura eu le Maccabi Haïfa, avec ce festival du match aller en guise de premières promesses et ces sueurs froides lors du déplacement à Israël. Il y aura eu la Bulgarie avec Plovdiv et ces deux succès secs. Et il y aura eu l’Eintracht, ce match référence à la Meinau et cette explosion au retour dans une partie sans foi ni loi.

Ce fut aussi l’occasion d’apprécier certains hommes briller à l’échelle européenne : Adrien Thomasson, Ludovic Ajorque, Kévin Zohi, Matz Sels, Lamine Koné, Dimitri Liénard, Alexander Djiku, Jonas Martin… Et tous n’auront pas forcément l’occasion de s’y réinviter chaque saison. Ce sixième match fut celui de la fuite des cadres (Kenny Lala, Martin, Stefan Mitrović) et dans ces conditions, il était très dur de signer l’exploit. D’ailleurs, pour l’avenir de certains éléments de cette équipe, cette élimination et cette perspective de ne plus avoir l’excitation de la Coupe d’Europe cet automne pourraient changer beaucoup de choses, le mercato ne fermant ses portes que dans quatre jours.

De Pierre-Mauroy au Waldstadion

On le savait, la phase de groupes était loin, et les hommes de Thierry Laurey n’ont pas tenu sur la durée dans ce véritable marathon. Mais lorsque la fringale se pointe dans les derniers kilomètres, il y a de quoi s’en mordre les doigts. La légende ne dira jamais vraiment totalement ce qui a eu lieu dans ce couloir à la mi-temps de la manche retour à Francfort, ni ce qui se serait passé si Dimitri Liénard, poussé à bout par les tribunes et l’animosité adverse, n’avait pas vu rouge juste après l’heure des citrons. L’entraîneur de ce groupe gardera « des regrets au niveau du jeu, du match » , et le souvenir d’ « une très belle aventure » , évidemment.

Certes, le peuple strasbourgeois (2500 courageux avaient fait le déplacement en Allemagne) n’aura pas la chance de vivre une chose aussi folle qu’un huitième de finale de C3, comme le Stade rennais de Julien Stéphan l’an dernier ou le… Strasbourg de Jacky Duguépéroux en 2005-2006, à qui la troupe de Laurey a directement succédé. Mais il aura pu savourer, de l’épopée en Coupe de la Ligue à ce parcours irrésistible en tours préliminaires de la petite Coupe d’Europe, la nouvelle étape d’un renouveau du RCSA qui ne semble pas avoir de limite.

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Par Jérémie Baron

Propos tirés de RMC Sport

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