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Top 10 : Je me suis blessé en célébrant un but

Par Adrien Hémard et Jérémie Baron
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Top 10 : Je me suis blessé en célébrant un but

Miroslav Klose et son salto approximatif ne détiennent pas le monopole de la célébration complètement foirée. Ce week-end, son compatriote Nicolai Müller lui a d'ailleurs rendu hommage avec une blessure déjà culte. Mais les buteurs allemands ne sont pas les seuls à s'être blessés en célébrant un but. Petit tour d'horizon des buteurs qui auraient mieux fait de se contenir au moment de fêter un pion.

La toupie de Nicolai Müller

La saison 2017-2018 d’Hambourg n’avait démarré que depuis huit minutes lorsque Nicolai Müller trouvait la faille face à Augsbourg, dans un match déjà important pour le maintien. Un but qui, finalement, suffira aux Hambourgeois, vainqueurs 1-0 d’une rencontre aussi animée que disputée. À ce moment-là, les supporters du HSV, optimistes, se disent que la chance semble enfin être de leur côté cette saison. Eh bien pas vraiment. Tout content d’ouvrir le score pour les siens, Nicolai Müller décide d’innover en célébrant son but par une toupie non maîtrisée. L’international allemand finit sa course circulaire le cul par terre, après avoir percuté le poteau de corner pendant sa rotation. Résultat : rupture des ligaments croisés du genou droit, soit sept mois d’arrêt. Autrement dit, fin d’une saison qui avait commencé depuis huit minutes. Et comme une impression que la poisse n’a pas totalement quitté Hambourg.


Le coup de pub d’Andre Luis

Le 9 août dernier, Santa Cruz reçoit Criciuma en deuxième division brésilienne. Après vingt-huit minutes de jeu, le jeune attaquant Andre Luis débloque la situation et pense offrir trois points précieux à son équipe qui lutte pour le maintien. Euphorique, le bambin de vingt ans sprinte vers les supporters pour partager sa joie. Dans son élan, il tente de sauter les panneaux publicitaires, mais, façon Liu Xiang à Pékin en 2008, s’écrase lamentablement de l’autre côté d’une pub pour Zangs. Après quelques minutes à se tordre de douleur au sol, Andre Luis tente de reprendre sa place avec le peu de dignité qu’il lui reste, sans succès. Solidaire, son coach le sort quelques minutes en prétextant un « choix tactique » . Finalement, son équipe de Santa Cruz perdra 2-1 et chutera, elle aussi, aux portes de la relégation.


L’amour (trop) fou entre Palermo et les supporters

Au sommet de sa carrière à l’été 2001, Martin Palermo arrive comme une star à Villarreal après son doublé avec Boca Juniors contre le Real en finale de Coupe du monde des clubs. Mais l’idylle de Palermo avec le sous-marin jaune va se briser en même temps que son tibia. Après un bon début de saison, le goleador argentin inscrit un but libérateur en prolongation d’un seizième de finale retour de Coupe du Roi à Levante. Histoire de fêter cela comme il se doit, l’Argentin se jette dans les bras des trente supporters de Villarreal présents. Manque de bol, le muret en béton finit par céder. Verdict : double fracture du tibia-péroné pour Palermo et, surtout, pas de Coupe du monde 2002 pour lui qui venait à peine de retrouver l’Albiceleste après une absence de trois ans (depuis ses trois penaltys ratés en un match pendant la Copa América 1999 contre la Colombie).


L’alliance d’Hélder Esteves

Avec deux matchs en Ligue 1 sous les couleurs de l’AJ Auxerre, Hélder Esteves n’est pas vraiment le genre de types dont on se souvient pour sa carrière. Baroudeur confirmé de L2 (Créteil, Troyes, Dijon et retour à Créteil), le Franco-Portugais est surtout resté dans les mémoires pour une célébration malheureuse en 2001. À l’époque, il joue déjà pour Créteil en CFA, et lors d’un match contre Tours, l’attaquant inscrit un but exceptionnel du rond central. Un exploit qu’il s’empresse de fêter avec les supporters en montant au grillage. Problème : son alliance y reste accrochée. Son doigt aussi. « Mon alliance s’est coincée et m’a arraché le muscle et l’os, explique-t-il alors au Parisien. J’ai été opéré dans la nuit et amputé. Les médecins m’ont proposé de me greffer, mais il fallait m’ouvrir l’avant-bras. Le taux de réussite de cette intervention est inférieur à 50%, j’ai refusé. » Quelques années plus tard, Paolo Diogo reproduira le geste avec le Servette Genève, pour un résultat légèrement différent puisqu’il ne perdra que deux phalanges.


Le claquage de Federico Marchetti qui revient à la raison

Dans les cages, les portiers se font parfois un peu chier. Alors ils mettent à profit le moindre petit frisson à disposition. À l’hiver 2015/2016, la Lazio se trouve bien mal en point en Serie A, avec six rencontres sans goûter à la saveur du succès. Soulagé de voir son coéquipier Matri débloquer la situation face à la Samp’ à un quart d’heure du terme, le dernier rempart romain, Federico Marchetti, se lance donc dans un sprint effréné pour aller féliciter son héros avec ses collègues. Sa course ne dure qu’une dizaine de foulées, juste le temps de se claquer comme il faut. Le natif de Vénétie devra rentrer aux vestiaires plus tôt que prévu, et verra son suppléant coûter la victoire à son équipe dans les arrêts de jeu. Et l’échauffement alors ?


David Villa et le maillot de son pote

En 2008, l’Espagne débute sa conquête du globe, notamment grâce à son feu follet valencien qui terminera meilleur buteur de l’Euro, avec quatre coups de canon. En ouverture face à la Russie, Villa humilie à lui tout seul Arshavin & co en plantant à trois reprises en 74 minutes. Tellement fort qu’El Guaje s’en va célébrer ça avec son pote Fernando Torres. Dans l’euphorie, le futur Barcelonais réussit la performance de se coincer l’index dans le maillot du Colchonero. Résultat des courses pour le goleador : une fissure du doigt, qui ne le prive toutefois pas de la rencontre suivante. Et une bonne anecdote pourrie à ressortir à l’occasion.


Candreva (trop) monté au front

Décidément, la Lazio était déterminée à figurer dans ce top. Près de dix mois avant Marchetti, c’est Antonio Candreva qui rentrait dans le cercle des buteurs maudits. Face à Palerme, les Romains sont accrochés au Stadio Olimpico sur le score d’un but partout. Antonio Candreva vient alors détruire les Rosaneri avec un petit numéro dans la surface. L’enchaînement est parfait, mais la suite moins reluisante pour l’ailier de la Squadra Azzurra. Il glisse face à la tribune au moment de sauter pour communier avec ses tifosi, et s’emplafonne la jambe contre la grille. Sa sortie deux minutes plus tard se fera en boitant. Et la tête basse.


La patate de Francesco Caputo

Quand Francesco Caputo égalise, mieux vaut ne pas traîner dans les parages. Emmanuel Rivas peut en attester, lui qui a goûté à la joie « communicative » de son coéquipier. On joue la soixante-quatrième minute ce 28 novembre 2010 quand Bari, mené sur sa pelouse par Cesena, revient à hauteur des visiteurs grâce à une réalisation en renard des surfaces de Caputo. Ce dernier, déterminé à savourer son heure de gloire seul, dégomme un coéquipier venu le féliciter. Rivas prend en effet un coude en pleine poire et passe du rire aux larmes en un quart de seconde. On notera le professionnalisme du buteur qui, après avoir asséné sa droite, reste focus sur son objectif et ne s’arrête même pas pour prendre des nouvelles du compère. Tony Yokaputo.


Le salto raté de Klose revisité par Espindola…

La pirouette chère à Pierre-Emerick Aubameyang, Djibril Cissé et Yacine Bammou est l’une des hantises des entraîneurs du monde entier, soucieux de l’intégrité physique de leurs poulains. En MLS, Fabián Espíndola, lui, a réussi un combo lose assez prodigieux en 2008. Alors sous les couleurs du Real Salt Lake, il s’illustre en déviant une tentative de Kyle Beckerman au fond des filets. Ni une ni deux, le buteur argentin s’engage dans une série de cabrioles imprécises. La réception est approximative et le joueur finira aux soins, sur la touche, après avoir appris que son but était refusé pour hors-jeu. Espindolarmes.


… et celui fatal à Peter Biaksanguzuala

Dans la catégorie célébration ratée, personne ne pourra malheureusement battre Peter Biaksanguzuala, véritable boss de fin du game. En 2014, ce milieu de terrain du FC Bethlehem Vengthlang en Inde inscrit un pion à la Pippo Inzaghi à la suite d’un coup franc mal renvoyé. Pas le but de l’année, donc. Mais qu’importe pour Peter, qui entend le célébrer comme il se doit. Pour cela, le joueur de 23 ans se lance dans un salto plus périlleux que prévu, puisqu’il lui coûtera tragiquement la vie. Mal retombé sur la nuque, Peter décèdera cinq jours plus tard à l’hôpital. Le but ultime d’un genre de Molière du foot. RIP.


Bonus : quand un joueur de foot US se prend pour CR7

Octobre 2014, les Chicago Bears se déplacent sur la pelouse des New England Patriots, futurs vainqueurs du Superbowl. Logiquement, les Bears sombrent et sont rapidement menés de vingt-cinq points. C’est à ce moment du match que Lamarr Houston réussit un sack parfait, soit un placage sur le quarterback adverse. Tout content de son intervention défensive, ce bon Lamarr s’approprie alors la célébration de CR7. Manque de bol, il se déchire le ligament antérieur du genou droit et signe la fin de sa saison. Dans les tribunes, les supporters des Patriots comprennent qu’après sa provocation, Houston a un problème, et se mettent à le chambrer copieusement jusqu’à sa sortie sur civière.

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