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Michaël Fabre : « Pagliuca, c’est vraiment quelqu’un »

Propos recueillis par David Sfez
Michaël Fabre : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Pagliuca, c&rsquo;est vraiment quelqu&rsquo;un<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Il y a l'OM qu'on ne présente plus, mais depuis cette saison un autre club marseillais fait parler de lui en National : Marseille-Consolat. Pour espérer le maintien au troisième échelon, le club a recruté Michaël Fabre lors du mercato d'hiver. À 30 ans, ce gardien a une bonne expérience du National et de la Ligue 2. Parti tenter sa chance à 16 ans en Serie A pendant trois ans, le portier phocéen est depuis retourné en France et a roulé sa bosse avec Clermont Foot, club avec lequel il remporte le championnat de National en 2007, avant de monter en L2. Un vieux briscard du championnat National en somme.

Ce vendredi soir, tu affrontes le Red Star, une équipe présente dans le trio de tête et qui vous a battus récemment en seizièmes de finale de la Coupe de France. Comment tu abordes ce match ?

Quand on voit l’effectif qu’ils ont, on sait que cela va être difficile. Je viens d’arriver au club, et lors du match en Coupe de France, j’étais sur le banc, mais quand on voit leur niveau, c’est très près de la Ligue 2. Contre eux, on n’avait pas joué le match comme un match de Coupe, on était trop attentistes, on ne l’a pas vécu. C’est dommage, car on a perdu sans combattre. Là, c’est un tout autre match vu que depuis, on a relevé la tête (3 victoires, 1 nul, nldr). Du coup, on espère prendre au moins un point pour continuer notre bonne série et accrocher le maintien le plus rapidement possible.

Comment es-tu arrivé là-bas, dans un club peu connu jusqu’à cette année ?

J’ai fait un an à Alger au Mouloudia d’Alger. Malheureusement, je n’ai pas réussi à me mettre d’accord avec le club pour prolonger l’aventure. Du coup, pendant quatre mois, j’étais au chômage, car les postes de gardiens étaient tous pris, de la L1 au National. Pour garder la forme, je suis allé m’entraîner avec l’effectif de Clermont Foot pendant un mois et demi. Je savais que le club était en CFA, donc je ne l’ai pas découvert cette année. Je sais bien où je mets les pieds, c’est un club qui progresse lentement, mais sûrement. On essaie de se rapprocher de la Ligue 2, ce qui permettrait de passer pro.

Tu es arrivé dans ce club lors du mercato d’hiver. Comment se passe tes premières semaines dans ce club qui revient de loin, avec six défaites d’affilée en début de saison ?

Le club m’a recruté pour que j’apporte mon expérience, pour aider à maintenir le club. Je m’y sens assez bien. Tout d’abord parce que je suis originaire du Var, donc c’est plus facile. Après, au niveau de l’équipe, j’évolue avec un groupe qui vit bien et qui a envie de s’en sortir. On travaille rigoureusement avec le coach. On veut gagner des points le plus rapidement possible pour se maintenir. Ce serait vraiment important pour notre première année à ce niveau.

Verra-t-on dans peu de temps un derby Marseille-Consolat/Olympique de Marseille ?

Je sais pas trop, cela fait un mois et demi que je suis là, mais je pense qu’il faut se calmer. On n’a pas de structures, c’est que notre première année en National. On essaye déjà de faire le mieux possible avec peu de moyens, car le club a un tout petit budget.

Tu es parti à 16 ans à Bologne pour devenir 3e gardien derrière Pagliuca, après tu as fait une saison à la Fiorentina. L’expérience en Italie ne s’est bien pas très bien déroulée. Comment analyses-tu cette expérience ?

Après trois ans au centre de formation à Nantes, je me suis fait repérer par Bologne, suite à mes prestations en équipe de France de jeunes. Au début, cela s’est bien passé, je me suis retrouvé avec Pagliuca qui avait joué trois Coupes du monde. C’était vraiment quelqu’un là-bas. Moi qui était tout jeune, je me sentais intimidé, même si il était très simple dans ses rapports. La saison suivante, il y a eu des changements dans la direction qui ont tout changé, et je n’ai pas été conservé. Finalement, cette expérience m’a permis d’apprendre le métier de gardien et de me forger un caractère qui m’a été utile pour la suite. Après, serais-je passé pro en restant en Italie ? On ne peut pas savoir. À l’époque où je suis parti, je m’en sentais capable. Maintenant avec des si…

Tu as joué pour l’équipe de France en jeunes jusqu’au tournoi de Toulon, puis opté pour la sélection algérienne en 2009. Comment as-tu perçu l’affaire Fekir ?

C’est pas évident, dans cette situation on a peu « le cul entre deux chaises » . Je connais bien Brahimi qui a été dans le même cas à un moment. Il y a d’un côté la famille qui réside là-bas, ce qui met une certaine pression, plus celle qu’on lui a mise ici. Il a fait son choix, mais il a dû pas mal cogiter, il y a beaucoup de paramètres qui entrent en compte. Maintenant, c’est un très bon joueur de Ligue 1 et il peut devenir un très grand joueur, donc il faut lui laisser du temps et respecter son choix… Tant mieux pour la France.

Tu as été appelé en 2011 en sélection algérienne. Espères-tu toujours intégrer les Fennecs ?

J’ai déjà été appelé pour un stage et un match contre la Centrafrique. Ce qui m’a pénalisé, c’est une blessure contractée au dos, qui m’a empêché de me rendre à la convocation lors d’un match contre le Cameroun. Je n’ai pas fait constater la blessure par le médecin de la sélection. Du coup, je pense qu’on m’en a voulu. Pourtant, j’aimerais beaucoup revenir en sélection algérienne. C’est d’ailleurs pour cela que je suis parti au Mouloudia d’Alger la saison passée. Il y a une très belle génération qui est en place grâce au travail mis en place par Vahid Halilhodžić. Cette génération peut vraiment faire quelque chose.
Après la trêve internationale, place au festin !

Propos recueillis par David Sfez

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