- 50 ans de Diego Maradona
Top 10 : Sorties de Maradona
Samedi, Diego Armando Maradona fêtera un demi-siècle sur terre. Une terre sur laquelle Dios n'a pas toujours eu les pieds. Retour sur cinquante ans de pétages de plomb et de franc-parler.
– « Mon premier rêve, c’est de jouer un Mondial. Le second, c’est d’être champion du monde » .
Douze ans à peine et déjà de la suite dans les idées. Pelusa accomplira son premier rêve en 82 et son second quatre ans plus tard au Mexique.
– « Comment j’ai marqué ce but ? C’est la Main de Dieu qui l’a mis » .
Tour à tour espiègle et génial dans ce quart de finale de Coupe du monde 86 d’anthologie contre l’Angleterre, il répond aux journalistes par un joli pied de nez.
– « Je n’ai rien contre les homosexuels. Au contraire, cela me semble bien qu’ils existent, comme ça il y a plus de femmes libres pour les vrais hommes » .
Interrogé en 1987 sur l’homosexualité masculine, il livre son point de vue sur le sujet. No comment.
– « Ils m’ont coupé les jambes » .
Contrôlé positif à l’éphédrine à l’issue du match contre la Grèce, il quitte le Mondial 94 en larmes. Il ne portera plus le maillot albiceleste.
– « La rhinoscopie, les cheveux courts. Un de ces quatre, les gars de la sélection vont se gratter une couille et Passarella va les envoyer se la faire couper » .
En 1995, il s’en prend aux mesures drastiques de son ex-coéquipier, désormais sélectionneur, avec une certaine finesse…
– « J’ai grandi dans un quartier privé de Buenos Aires… privé d’électricité, d’eau, de téléphone » .
Proche du président ultralibéraliste Carlos Menem dans les années 90, puis de Fidel Castro dans les années 2000, sa vision sociale est plutôt ambivalente. Comme le rappelle cette phrase pleine d’ironie balancée en 2004.
– « Je me suis trompé et j’ai payé. Mais le ballon ne se salit pas » .
Fin 2001, lors de son jubilé dans l’enceinte de la Bombonera, il prend la parole pour rendre hommage au ballon rond, le seul véritable amour de sa vie.
– « La sélection est une Rolls Royce pleine de terre. Il suffit de la nettoyer » .
Novembre 2008. Alors qu’il vient d’accomplir son rêve ultime en prenant en main l’Albiceleste, conscient du potentiel de son effectif, il s’apprête à se retrousser les manches pour redorer le blason de sa sélection.
– « Pelé a commencé (le sexe) avec un homme » .
Accusé par le Roi d’être un mauvais exemple pour la jeunesse, il reprend une rumeur balancée par un tabloïd anglais il y a quelques années, lors d’une conférence de presse de la sélection, au printemps 2009. Ni le premier ni le dernier taquet d’une interminable chamaillerie.
– « A tous ceux qui n’ont pas cru à cette sélection, je demande pardon aux dames, qu’ils me la sucent et qu’ils continuent de me la sucer » .
Décrié par la presse et l’opinion depuis son arrivée à la tête de l’Albiceleste, il se lâche contre les journalistes à l’issue de la qualification pour la Coupe du monde 2010 acquise sur la pelouse du Centenario de Montevideo face à l’Uruguay, fin 2009.
Alejandro Carbone
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