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Roja : la révélation Pablo Hernandez

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Roja : la révélation Pablo Hernandez

Sans faire de bruit, Pablo Hernandez est devenu un Boy Next Door de la Liga. Un talent certain, pour une consécration tardive. Portrait de l'inconnu valencian à quelques heures du premier match de la Roja en Coupe des Confédérations.

Grande révélation de la dernière Liga, Pablo Hernandez a bénéficié de la blessure d’Andres Iniesta pour connaître sa première expérience avec la Seleccion. Pour un joueur qui n’avait jamais été convoqué, ne serait-ce que dans les catégories de jeunes, c’est évidemment un grand bonheur. Quoique… « Je suis heureux d’être là. L’accueil de mes coéquipiers a été fantastique mais je les ai prévenus direct : avec moi, pas de conneries ! Je suis débutant, d’accord, mais il est hors de question de me faire bizuter comme un idiot » . A 24 ans, la petite bombe de Valence semble enfin avoir pris de l’assurance. Dans le jargon du football, on appelle ça la maturité…

C’est à Mestalla contre le grand Barça que le nouvel international de la Roja a définitivement explosé. Auteur d’un but magnifique venu ponctuer une performance de crack, Hernandez a véritablement franchi un cap à ce moment-là. Il lui aura néanmoins fallu attendre que Joaquin se blesse pour que Unai Emery lui donne enfin sa chance en tant que titulaire. Pour l’adjoint du coach Che, Juan Carlos Carcedo, l’explosion d’Hernandez était d’ailleurs juste une question de temps : « Il est très timide et introverti, il lui a donc fallu un peu de temps avant de s’adapter aux obligations d’un grand club comme Valence. Mais quand il est en confiance, c’est l’un des dix meilleurs ailiers d’Europe » . Même son de cloche chez Joaquin, désormais relégué sur le banc par Hernandez : « Il est rapide, accrocheur, bon dribbleur, il a une excellente vision de jeu et puis il a surtout une frappe de mule quand il veut bien ! C’est dur à dire mais il est tout simplement plus fort que moi ! Je pourrai toujours me rassurer en me disant que je suis plus beau que lui ! » . L’ancien feu-follet du Betis en rajoute à peine. Hernandez est laid, et il ne peut rien faire pour que ça s’arrange : « Avec ce que je touche, je n’aurais même pas assez pour me payer un ravalement de façade » . Avec sa coupe Made in Spain, ses cernes de toxico et sa bouche minuscule, il faut bien s’y résoudre, Pablo Hernandez n’a rien d’un joueur glamour.

Comme Iniesta, Pablo Hernandez est de ceux qui passeraient totalement inaperçus s’il n’avait pas de l’or sous les crampons. Mais, à l’instar du Blaugrana, la progression d’Hernandez s’est faite beaucoup moins rapidement. Formé à Valence, puis prêté rapidement à Cadix, avant de rejoindre Getafe, le Che est passé par le foot d’en bas avant de savourer les joies de la reconnaissance, avec une sélection avec la Roja. C’est dans la banlieue de Madrid que le natif de Castellon a vraiment commencé à faire monter la pression. Ses prestations en Coupe de l’UEFA contre le Bayern Munich ont tout simplement été remarquables. C’est d’ailleurs le plus beau souvenir de sa carrière jusqu’à présent : « Nous méritions de passer largement. On avait explosé les Allemands à l’aller et au retour, mais le football a été injuste ce soir-là. J’étais dégoûté, car ils nous avaient pris de haut avant de nous affronter. Je me souviens même d’être allé sur Internet pour apprendre quelques insultes en allemand, au cas ou… » . Éliminé au final par Ribery et compagnie, Hernandez aura tout de même reçu la plus belle des consolations, soit l’hommage de Michael Laudrup -alors entraîneurs des Azulones- à la fin du match : « S’il continue à enchaîner les bonnes prestations, dans deux ans, il sera au Real Madrid » .

En attendant de débarquer un jour chez les Merengues, Hernandez est heureux d’être revenu à Valence. Son agent aussi d’ailleurs, puisque le joueur lui avait promis une Ferrari en cas de rapatriement sur la côte. Peu importe donc aujourd’hui son début de saison difficile, Hernandez a crevé l’écran dans la deuxième partie du championnat. Et si pour l’heure, Villa, Silva et Mata sont toujours les têtes de gondoles des Che, leurs départs presque certains dès cet été pourraient faire de lui la prochaine grande star du club. Pas mal pour un vilain petit canard…

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