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L’Angleterre et les États-Unis endorment le monde

Par Alexandre Lejeune
3 minutes
L’Angleterre et les États-Unis endorment le monde

Au bout de l'ennui, l'Angleterre et les États-Unis se sont logiquement séparés sur un match nul sans but ce vendredi soir. Malgré tout, la bande à Southgate est déjà presque qualifiée pour les huitièmes de finale.

Angleterre 0-0 États-Unis

Les sifflets qui retentissent au coup de sifflet final racontent parfaitement cet Angleterre-États-Unis. Un match nul, très nul, où les deux équipes ont plus tenté de ne pas se faire mal qu’autre chose. Lancés sur les chapeaux de roues après le premier festival du tournoi face à l’Iran, les Anglais avaient pourtant une occasion en or de se qualifier dès ce vendredi soir. Il aurait fallu, pour ce, y mettre un peu d’envie. Au stade Al-Bayt d’Al-Khor, il n’y a finalement eu ni victoire, ni but, ni qualification, ni spectacle, ni rien du tout, mais bien le cinquième 0-0 de ce Mondial. Un nul qui qualifie pratiquement les Anglais, et qui offre une finale titanesque aux Américains face à l’Iran. Bref, tout le monde est content, sauf les supporters.

Les USA, c’est pas l’Iran…

Au coup d’envoi, pourtant, les Anglais semblent déterminés. La bande de Southgate y met du panache, avec une première connexion en triangle entre Bellingham, Saka puis Kane. Le buteur voit sa frappe être déviée par Zimmermann, et le cuir passer à quelques centimètres du cadre de Turner (10e). L’Angleterre s’empare de la possession, pose ses pions devant la surface américaine, mais comprend rapidement qu’elle fait face à un bloc autrement plus rigide que celui de l’Iran au premier match. En face, les États-Unis se libèrent au fil des minutes, et McKennie montre que tout est possible lorsqu’il se retrouve seul au point de penalty, abandonné par la paire Stones-Trippier, mais envoie sa demi-volée dans les gradins (26e). Ce qui a au moins le mérite de donner des idées à ses potes, notamment à Pulisic, qui s’y essaye également et trouve la barre de Pickford (33e). Spoiler : ce sera le plus gros frisson du match… Dans le temps additionnel, Mount, discret jusque-là, teste Turner, qui se détend parfaitement (45e+1), pour laisser tout le monde à égalité à la pause.

… et la meilleure attaque, c’est la défense

On se dit alors, à l’instar du Brésil la veille, que l’Angleterre va montrer un autre visage lors du deuxième acte et finalement faire vaciller le système adverse. Rien de tout ça : l’opposition offerte par la Team USA s’intensifie même au retour des vestiaires, magnifiée par un trio Adams-McKennie-Musah époustouflant dans les duels. Côté anglais, le manque d’inspiration face à ce bloc américain bien ficelé se fait ressentir, au point de penser que Maguire est sans doute le meilleur des Three Lions sur le pré, c’est dire. Southgate tarde à sortir de nouvelles cartes de son chapeau et attend les 25 dernières minutes pour lancer Grealish et Henderson dans la bataille.

Lui aussi envoyé tardivement dans les débats, Rashford enroule sa tentative du droit à l’entrée de la surface (la seule cadrée de part et d’autre de la secondé période !), trop tendre pour inquiéter Turner (87e). L’arbitre, sans doute lui aussi ennuyé par ce qu’il voit, ne laisse que quatre minutes de temps additionnel, assez rare dans ce Mondial pour être signalé. Mais jusqu’au bout du bout de l’indigence proposée par les deux formations et malgré une ultime tête de Kane sur un coup franc (90e+3), personne n’en sortira vainqueur. Plus méritants que leurs adversaires, mais trop timides pour s’imposer, les États-Unis devront à tout prix battre l’Iran pour continuer leur route. Les Anglais, eux, redescendent sur terre, même s’ils ont déjà un pied et demi en huitièmes de finale. C’est bien tout ce qu’on retiendra.


Angleterre (4-2-3-1) : Pickford – Trippier, Stones, Maguire, Shaw – Rice, Bellingham (Henderson, 68e) – Saka (Rashford, 78e), Mount, Sterling (Grealish, 68e) – Kane. Sélectionneur : Gareth Southgate.

États-Unis (4-3-3) : Turner – Dest (Moore, 78e), Zimmerman, Ream, Robinson – Adams, McKennie (Aaronson, 77e), Musah – Weah (Reyna, 83e), Wright (Sargent, 83e), Pulisic. Sélectionneur : Gregg Berhalter.

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Par Alexandre Lejeune

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