C1 : Ce qui attend les clubs français…
Petit tour des stades d'Europe, histoire de voir comment se sont dépatouillés les futurs adversaires des clubs français cette semaine. C'est simple, autant l'OL et l'OM ont leurs chances face à la Fiorentina et le Milan, autant les Girondins ont de quoi s'inquiéter : la Juventus est de retour.
GROUPE A : Bordeaux
Juventus : En deux matchs au Stade Olympique de Rome, la Juventus aura pris 6 points. Après avoir étalé leur supériorité face à la Roma (1-3), les Turinois ont disposé de la Lazio samedi (0-2). En première période, les Laziale pensaient avoir ouvert le score sur un cafouillage dans la surface. Mais non, dans le doute, l’arbitre s’abstient. Qu’on se le dise, la grande Juve est de retour. Une équipe qui sait toujours comment ça se termine. Par une victoire, évidemment. Au vu du travail de ses laboureurs au milieu, les nouveaux latéraux Grosso et Caceres peuvent monter comme ils veulent. Surtout, la Juventus s’est (re)découvert de nouvelles options : la vitesse de Giovinco et le jeu aérien de Trezeguet. Diego sera absent mardi. C’est juste un moindre mal.
Bayern Munich : Victoire 5-1 sur le Borussia à Dortmund. Coup-franc de ouf de Ribéry. Carrasso doit s’en souvenir.
Maccabi Haïfa : Trois matchs, trois victoires en championnat et un buteur, Arbeitman, qui fait le malin. Malheureusement, ce n’est que le championnat israélien. Donc autant rester calme. Les Bavarois devraient les remettre à leur place.
GROUPE C : Marseille
Milan AC : Vu la rencontre Livourne-Milan AC (0-0), disons le tout net : un nul mardi soir serait une contre-performance pour les Marseillais. Le match fut vivant, Milan n’était pas catastrophique, mais il n’empêche. Livourne a dominé, les Milanais ont couru après le ballon. Si Seedorf semble offrir plus de garanties au milieu de terrain, Inzaghi n’est pas décidé à combiner avec Pato. Pendant ce temps, les Olympiens se sont offert un formidable test en se frottant au Mans. Goulon, Maïga, Cerdan, ça fait drôle de l’écrire mais c’est d’une plus grande résistance physique que Jankulovski, Zambrotta et Ambrosini. Attention quand même, on parle du Milan AC. Outre Huntelaar, il y a un autre joueur qui peut causer bien des soucis aux Marseillais, Alexandre Pato. « Marseille, c’est un adversaire très fort, notre véritable adversaire dans le groupe puisque le Real Madrid sera à coup sûr à l’une des deux premières places » . En une phrase, Galliani a présenté l’enjeu du groupe. Zürich–Real Madrid, c’est donc trois points pour qui vous savez.
Real Madrid : Si ce Real peut être encore plus fort, c’est que sur le banc, Pellegrini, c’est autre chose que Carlos Queiroz. Le Chilien se permet un turn-over pour attaquer la C1 au top du hip-hop. Ça marche, Guti et Granero répondent présent.
FC Zurich : Une victoire à l’arrachée contre les Grasshoppers rivaux, 4-3. Ouf, le plus dur est fait. Après l’effort, le réconfort, les coéquipiers de Vonlanthen vont donc pouvoir jouer le Real sur leur pelouse et même demander un maillot à la fin du match. Chouette !
GROUPE E : Lyon
Fiorentina : Prandelli le répète à chaque conférence de presse, la dernière fois que son équipe a vraiment joué comme il le souhaitait, c’était à Gerland l’an dernier. Malheureusement, cela n’avait pas été suffisant face au vice de Juninho et Benzema. Lyon n’est plus la même équipe. La Fiorentina non plus. L’absence de Mutu oblige les Violets à se déployer en 4-2-3-1 avec le fameux Jovetic à la baguette. Depuis son but qualificatif contre le Sporting en tour préliminaire, l’Italie n’en a que pour lui. Ça commence à se voir. Heureusement, la Viola a d’autres armes. Notamment Gilardino, toujours aussi efficace devant. Un vrai Gignac ce type-là, ou l’inverse, c’est selon. Va falloir être sérieux, mais les trois points sont à la portée de Claude Puel.
Liverpool : Une victoire 4-0 contre Burnley qui confirme la tendance. Cette saison, Liverpool sera poussif face aux favoris mais sans pitié face aux minus. Cool pour Lyon, dommage pour Debrecen ?
Debrecen : Les Hongrois ont fait avancer leur match de championnat à vendredi, histoire de bien récupérer et de ne pas être ridicules pour le retour de la Hongrie en Ligue des Champions. Si ça paye, on risque d’entendre parler d’eux…
Par