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Albertini : «Barça-Real et Juve-Milan, c’est le même match »

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Des Clasicos, Demetrio Albertini en a joué des dizaines avec le Milan AC et le FC Barcelone. L'occasion de le sonder sur Barça-Real et Juve-Milan.

Aux enfants nés après 1985, rappelons que Demetrio Albertini fut l’un des meilleurs milieux de terrain des années 90, un genre de Steven Gerrard milanais, les buts en moins et la classe vestimentaire en plus. Des qualités qui lui ont permis de tenir le rond central pour le Milan AC, le club pour qui il joua près de 300 matchs en dix ans et quelques, puis l’Atletico Madrid, la Lazio Rome, l’Atalanta Bergame et le FC Barcelone.

A quelques heures de Barça-Real et de Juve-Milan, l’actuel vice-président de la fédération de football italienne n’était donc pas le moins bien placé pour donner son avis sur ce double Clasico. Ce qu’il fait ici, entre la poire et le fromage.

Peut-on comparer un Barça-Real et un Juve-Milan ? Ce sont effectivement les mêmes matchs. Dans chaque pays, il s’agit des équipes qui rassemblent le plus de supporters, qui sont le plus titrées, et qui en plus, défendent des écoles de jeu différentes. Même si ce ne sont pas des derbys opposant des clubs d’une même ville, on peut donc dire que ce sont les deux oppositions les plus importantes de la saison, en Espagne comme en Italie. La différence, parce qu’il y a quand même une différence, c’est qu’en Italie, un Juve-Milan reste un antagonisme sportif. En Espagne, il faut rajouter l’aspect politique, la « catalanité » . C’est quelque chose qui m’a frappé quand je jouais là-bas.

Pep Guardiola, dont vous êtes l’ami, a déclaré qu’il avait beaucoup appris sur son nouveau métier d’entraîneur lors de son passage en Italie. A voir jouer son Barça, ça ne saute pas aux yeux… Certes, on voyait plus d’Italie dans le Barcelone de Rijkaard que dans celui de Guardiola, qui est encore plus porté vers l’avant. Mais ce qu’il faut regarder, c’est les méthodes d’entraînement. Visiblement, Guardiola travaille beaucoup l’aspect tactique à l’entraînement, comme nous le faisons en Italie. L’influence se situe là.

Un pronostic pour ces deux matchs ? En Espagne, je vois le Barça nettement favori. Tout le monde sait qu’ils sont dans une très bonne passe, avec beaucoup de confiance, un jeu en place, et que le Real Madrid est malade, même s’ils vont sans doute guérir bientôt. En plus, c’est à Barcelone… Et en Italie, je dis Milan, bien sûr. Mais je suis un peu obligé (rires)…

Propos recueillis par Ennio Gnocchi

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