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60 anecdotes pour les 60 ans de la Copa Libertadores (Partie 2)

Par Thomas Allain
60 anecdotes pour les 60 ans de la Copa Libertadores (Partie 2)

Le 19 avril 1960, le club uruguayen Peñarol et Jorge Wilstermann, champion de Bolivie, disputaient le tout premier match de l'histoire de la Copa Libertadores. Une compétition riche en petites histoires et grandes performances. On souffle sur les 30 dernières bougies du gâteau.

31. Lacrymogène. En 2015, le huitième de finale Boca Juniors-River Plate a été interrompu à la pause. La faute à un hincha de Boca Juniors qui a projeté un spray au poivre dans les yeux des joueurs de River Plate. À la suite de cet incident, River s’est qualifié sur tapis vert et a fini par remporter la compétition. Et toc.

32. Gol olímpico. Lors de l’édition 1979, deux joueurs du Deportivo Cali ont inscrit deux corners rentrants dans le même match. Les Colombiens ont ensuite remporté la rencontre face à Quilmes (2-1).

33. Arqueros. Les gardiens Rogério Ceni et René Higuita ont le point commun d’avoir inscrit un but face à River Plate en demi-finales de Copa Libertadores.

34. Virus. En 2009, les clubs mexicains de San Luis et les Chivas de Guadalajara, qualifiés pour les huitièmes de finale, se retirent de la compétition en raison de la grippe A (H1N1). Déjà.

35. Marathon. En 1967, le Racing Club de Avellaneda remporte son unique Copa Libertadores après avoir joué un total de vingt matchs, un record. Même Bordeaux génération 1995-1996 n’a pas fait mieux.

36. Efficacité. Independiente est le club le plus titré de la compétition. Les Argentins ont remporté les sept finales qu’ils ont disputées. À l’inverse, l’America de Cali a perdu ses quatre finales. Malédiction.

37. Brassards. Le Brésilien Rai, légende du PSG, et l’ancien Bordelais Cavenaghi ont tous les deux soulevé la Copa Libertadores avec le brassard de capitaine. Le premier avec São Paulo en 1992 et 1993, le second avec River Plate en 2015. Elle est belle, notre Ligue 1.

38. Pratique. Entre 1966 et 1999, chaque poule était composée de deux équipes issues du même pays. Cela permettait aux clubs de partager les frais de transport et de se déplacer ensemble pour affronter en l’espace de quelques jours deux autres clubs d’un même pays. Malin.

39. Petits arrangements. D’ailleurs, en 1989, deux clubs chiliens (Colo-Colo et Cobreola) et deux clubs paraguayens (Sol de America et Olimpia) s’affrontaient entre eux, à la même heure, lors du dernier match de poule. Pour se qualifier, un résultat nul pouvait suffire aux Chiliens, excepté si, au Paraguay, Sol de America battait Olimpia par un but d’écart et sur un score improbable. Pendant que les Chiliens pensaient conserver leurs chances de qualification en se quittant sur un match nul 2-2, ils apprirent qu’au Paraguay les projecteurs du stade avaient mystérieusement cessé de fonctionner. Le duel Sol de America-Olimpia dut se poursuivre le lendemain. Le jour suivant, Sol de America finira par gagner (5-4), résultat qui qualifia les deux clubs paraguayens…

40. Déculottée. En 1970, les Uruguayens de Peñarol battent Valencia, vice-champion du Venezuela, (11-2). Trois jours avant cette rencontre, le gardien vénézuélien avait été expulsé face à une autre équipe uruguayenne. N’ayant pas de portier remplaçant, les dirigeants de Valencia ont dû titulariser dans les buts un joueur de champ qui s’était blessé lors du match précèdent. Un bel hommage au foot de district.

41. Trophée. Le trophée actuellement soulevé par les vainqueurs est en réalité la troisième version de la Copa Libertadores. Les deux premières ont été conservées par les deux clubs qui ont remporté trois fois consécutivement la compétition : les Argentins d’Estudiantes (1968, 1969 et 1970) et d’Independiente (1972, 7973, 1974 et 1975).

42. Breton. Passé par le Stade rennais en 2007 (six petits matchs), Emerson Sheik a été élu meilleur joueur de la compétition en 2012 avec Corinthians (Brésil). Juan Roman Riquelme avait été en 2007 le premier à recevoir la récompense.

43. West Coast. Le titre de l’Atlético Nacional en 1989 fut le premier pour une équipe située sur la façade Pacifique, du côté ouest du continent. Avant la victoire des Colombiens, seuls des clubs uruguayens, brésiliens, argentins et paraguayens avaient remporté la compétition.

44. Patrie. En 2017, l’Atlético Tucuman atterrit à Guayaquil, mais, bloqué par la paperasserie, rate son vol pour Quito où il doit affronter El Nacional. Finalement, les joueurs arrivent au stade sans leurs équipements, alors que le match devrait être commencé depuis 54 minutes. Sur demande de la CONMEBOL, El Nacional accepte de ne pas poser de réclamation. Par chance, la sélection argentine des moins de 20 ans dispute un tournoi dans les parages. Tucuman, qui joue habituellement en bleu et blanc, récupère à l’arrache les maillots et les chaussures de la sélection. Malgré un bref échauffement, les Argentins finiront par remporter la rencontre (1-0), maillot argentin sur le dos, et qualif’ en poche.

45. Honnête. En 2004 un hincha d’Once Caldas fut récompensé par son club pour avoir rapporté un morceau du trophée. Dans l’euphorie de la célébration, un joueur avait cassé et perdu la partie principale de la coupe. Le supporter qui était descendu sur la pelouse pour fêter le titre a eu la bonne idée de rendre sa trouvaille aux dirigeants. Once Caldas le remerciera en le couvrant de cadeaux à l’effigie du club.

46. Trezegol. David Trezeguet est devenu le premier international français à inscrire un but dans la compétition. En 2014, l’ancien joueur de la Juve a inscrit un doublé avec Newell’s Old Boys dans le mythique Estadio Centenario de Montevideo.

47. Malédiction. Au XXe siècle, si la confrontation aller-retour ne suffisait pas pour départager deux équipes, il fallait jouer un troisième match d’appui. Lors de la demi-finale de 1960, San Lorenzo s’est arrangé avec Peñarol pour que ce troisième match se dispute en Uruguay. En contrepartie, l’accord entre les deux équipes visait à laisser à San Lorenzo la recette du match. Peñarol gagnera la rencontre, puis le tournoi, et San Lorenzo sera accusé d’avoir préféré l’argent à la gloire. Cet événement collera à la peau du club pendant 54 ans. La malédiction fut stoppée en 2014 lorsque les Argentins remportèrent leur premier titre, quelques mois après l’investiture du pape François, sociodu club argentin. Heureux comme un pape.

48. Afrique. Cette année, le Togolais Emmanuel Adebayor, aujourd’hui à Olimpia, au Paraguay, est devenu le douzième joueur africain à disputer la Copa Libertadores. Le pionnier fut le Ghanéen John Yawson avec Peñarol (Uruguay) en 1981.

49. Cameroun. Parmi les joueurs africains, le légendaire gardien camerounais Thomas N’Kono a disputé la compétition à plus de 40 ans avec le club bolivien de Bolívar, en 1997.

50. Calendrier. Plusieurs clubs ont dû disputer une rencontre de Copa Libertadores et un match de championnat le même jour. Ce fut le cas d’Independiente del Valle, qui a joué en 2016 sa finale de Copa Libertadores face à l’Atlético Nacional (1-1) le même jour qu’une rencontre de championnat face à El Nacional (défaite 5-2). C’est également arrivé à São Paulo. Le club brésilien est même allé plus loin puisque le milieu de terrain Juninho Paulista a participé aux deux rencontres de son club le même jour. La première en Copa Libertadores face au Sporting Cristal, puis quelques heures plus tard pour un match de championnat brésilien face à Grêmio. Bilan de la journée ? Deux victoires et un but inscrit. L’histoire ne dit pas s’il est rentré chez lui en courant.

51. Hymne. Jusqu’en 2017, une partie de la Symphonie nº 9 de Beethoven faisait office d’hymne de la Copa Libertadores. Depuis, un nouvel hymne officiel a été créé.

52. Finale unique. La dernière finale entre Flamengo et River Plate était la première en 59 éditions à être jouée sur une seule rencontre. La raison ? Le président de la CONMEBOL, Alejandro Domínguez, explique qu’avec l’ancienne formule, « l’équipe qui recevait au retour avait 70 % de chance de terminer championne ». Désormais les joueurs peuvent « se reposer sans problème, sans que les supporters de l’équipe locale ne viennent déranger l’équipe adverse pendant la nuit ». Et le charme de la Copa Libertadores dans tout ça ?

53. Boulette. Une plaque portant le nom du vainqueur est ajoutée sur le trophée à l’issue de chaque finale. Quatre fois titré, le Club Estudiantes de La Plata est mal orthographié pour chacun de ses titres. Le club équatorien LDU Quito, vainqueur en 2008, est présenté comme une équipe péruvienne… Jean-Michel Apeuprès.

54. Doublé. Seulement dix joueurs ont remporté la Copa Libertadores et la Ligue des champions : Dida (Cruzeiro, Milan), Roque Junior (Palmeiras, Milan), Walter Samuel (Boca Juniors, Inter), Juan Pablo Sorín (Juventus, River Plate), Cafú (São Paulo, Milan), Danilo (Santos, Real Madrid), Carlos Tévez (Boca Juniors, Manchester United), Neymar (Santos, FC Barcelone), Ronaldinho (FC Barcelone, Atlético Mineiro) et Rafinha (Bayern Munich, Flamengo).

55. Maracanazo. En 2008, la LDU Quito remporte le tournoi aux tirs au but lors du match retour face à Fluminense, au Maracaná. Les journaux du continent parleront de second « Maracanazo » en référence à la célèbre défaite brésilienne lors de la Coupe du monde 1950 face à l’Uruguay, dans la même enceinte.

56. Record. En 60 ans, près de 220 équipes issues de onze pays ont participé à la compétition.

57. Prêtre. À la fin des années 1960, le jeune prêtre espagnol Juan Manuel Basurco décide de devenir missionnaire en Équateur. Passionné par le football, il s’inscrit dans le club local et ne tarde pas à être repéré par un club de première division équatorienne. En 1971, il s’engage pour l’un des plus grands clubs du pays : le Barcelona SC. Il deviendra le chouchou des supporters après avoir inscrit l’unique but de la rencontre de Copa Libertadores face à Estudiantes, le champion en titre. Les supporters décideront de le surnommer « le prêtre aux souliers bénis ».

58. Bianchi. Ancien joueur de Reims, Strasbourg ou du PSG, l’Argentin Carlos Bianchi est le seul entraîneur à avoir remporté quatre fois la compétition. La première avec le club de ses débuts, Vélez Sársfield (1994). Les trois suivantes avec Boca Juniors (2000, 2001 et 2003).

59. Cadeau empoisonné. En 1995, l’entraîneur du club bolivien Jorge Wilstermann offre au gardien Luis Galarza la dernière titularisation de sa carrière. À plus de 44 ans, le portier devient le joueur le plus âgé à participer à une rencontre de Copa Libertadores. Malgré tout, la fête se transformera en cauchemar : son équipe perdra 7-0 face au Sporting Cristal.

60. Golazo. En 2018, le but de Dario Benedetto face à Palmeiras a été élu le plus beau de la compétition.

Par Thomas Allain

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