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Top 10 : Jamais sans mes compatriotes
Par Steven Oliveira
6 minutes
En quittant l'Olympiakos pour rejoindre Wolverhampton, Daniel Podence ne va pas être dépaysé. Il faut dire que l'ailier portugais va rejoindre 8 autres compatriotes en Angleterre. L'occasion de revenir sur les autres clubs qui ont vu débarquer des colonies étrangères chez eux.
Les Portugais à Wolverhampton
C’est bien connu, lorsque Jorge Mendes se rapproche d’un club, il y place tous ses éléments qui sont pour la grande majorité d’origine portugaise. Et après l’AS Monaco et Valence, c’est au tour de Wolverhampton d’accueillir les compatriotes de Cristiano Ronaldo. Sauf que l’agent le plus connu de la planète est légèrement en train de déraper chez les Wolves, qui comptent désormais 9 joueurs portugais dans leur effectif avec l’arrivée récente de Daniel Podence en provenance de l’Olympiakos. Soit autant que le FC Porto. Et le chiffre pourrait être encore plus élevé si l’on prend en compte le coach Nuno Espírito Santo, ses adjoints, ainsi que Hélder Costa, Ivan Cavaleiro et Roderick partis en prêt. En minorité, les Anglais du club doivent donc apprendre à parler portugais. C’est la moindre des choses lorsque l’on arrive dans un club étranger.
Les Français à Arsenal
Derrière le Brésil et l’Argentine, la France est le pays qui exporte le plus de joueurs à l’étranger. Et c’est peu dire qu’Arsenal a participé à cet exode. Il n’y a qu’à regarder la saison 2003-2004 des Gunners où Arsène Wenger avait pas moins de 7 Frenchies sous la main (Patrick Vieira, Robert Pirès, Sylvain Wiltord, Thierry Henry, Pascal Cygan, Gaël Clichy et Jérémie Aliadière). Hasard ou non, c’est la dernière fois que les Gunners ont remporté la Premier League, terminant même le championnat invaincus. De quoi expliquer que Newcastle et Doncaster ont voulu imiter le modèle d’Arsenal par la suite. Avec un peu moins de succès.
Les Brésiliens au Shakhtar Donetsk
L’Olympique lyonnais, le FC Porto, le Paris Saint-Germain, la Lazio des années 1930, nombreux sont les clubs à avoir eu une colonie brésilienne dans leur effectif. Mais aucun n’arrive à la cheville du Shakhtar Donetsk, qui compte actuellement 12 joueurs brésiliens, dont deux (Júnior Moraes et Marlos) qui ont même pris la nationalité ukrainienne. Et dire que tout ça a commencé avec Brandão en 2002. Le Christophe Colomb brésilien. Comme quoi, ils ne sont pas rancuniers, ces Ukrainiens.
Les Sénégalais à Metz
Habib Diallo, Ibrahima Niane, Amadou Ndiaye, Pape Ndiaga Yade, Aboubacar Lô, Opa Nguette. Leur point commun ? Ils sont sénégalais et évoluent au FC Metz. Mieux, les cinq premiers cités ont le même parcours. À savoir : une formation à Génération Foot au Sénégal, puis une arrivée en Moselle. Il faut dire que depuis 2003 et la signature du partenariat entre les deux clubs, les Sénégalais se font nombreux à Metz. À l’image des passages de Sadio Mané, Kalidou Koulibaly, des joueurs qui n’ont jamais été aussi forts que lorsqu’ils sont partis de Metz. Vu son niveau chez les Grenats, il y a fort à parier que Habib Diallo sera donc plus fort que Lionel Messi lorsqu’il partira à l’étranger.
Les Serbes au Benfica Lisbonne
S’ils sont 102 Brésiliens à avoir porté le maillot du Benfica Lisbonne, et 24 Argentins, les Serbes restent la troisième nationalité la plus représentée dans l’histoire du SLB avec 13 éléments. Dont 6 lors de la saison 2013-2014, quand les dirigeants du Benfica avaient sorti le chéquier pour faire venir les compatriotes de Nemanja Matić, tout juste élu meilleur joueur du championnat. Et si Ljubomir Fejsa a été une grande réussite, cela n’a pas été le cas des autres joueurs. À l’image de Lazar Marković… Mais l’essentiel est là, puisque le Benfica a réussi à le revendre trois fois plus cher à Liverpool après une saison passée au Portugal. Pour le résultat que nous connaissons. Luís Filipe Vieira aime ça.
Les Argentins à Catane
11 653 kilomètres séparent l’Argentine et Catane, en Italie. Pourtant, cela n’a pas empêché les compatriotes de Diego Maradona de venir en masse en Sicile. Et notamment lors de la saison 2010-2011 où Diego Simeone a eu pas moins de 13 Argentins sous ses ordres. Parmi eux, Maxi López, le meilleur ami de Mauro Icardi, Papu Gómez, Matías Silvestre ou encore l’immense Gonzalo Bergessio. Le Papu avait d’ailleurs raconté qu’ils passaient leur temps ensemble, à se faire des asado au soleil. La belle vie.
Les Néerlandais à Barcelone
Depuis qu’un certain Johan Cruyff a foulé la pelouse du Camp Nou, le Barça s’est épris d’amour des Néerlandais. Quitte à n’avoir que ça dans son effectif. À l’image de la saison 1999-2000 où Louis van Gaal comptait pas moins de 8 Néerlandais dans son équipe (Ruud Hesp, Michael Reiziger, Ronald de Boer, Phillip Cocu, Patrick Kluivert, Winston Bogarde, Frank de Boer et Boudewijn Zenden). C’est donc assez logiquement que ce Barça à la sauce Oranje a remporté le trophée du beau jeu, mais a terminé à la deuxième place du championnat.
Les Ivoiriens à Beveren
Après sept années passées en Côte d’Ivoire, à l’ASEC Mimosas et en sélection, Jean-Marc Guillou retente sa chance en Europe, où il s’assoit sur le banc du KSK Beveren en Belgique. Sauf que l’ami Jean-Marc n’a pas oublié d’où il vient et a emmené avec lui quelques Ivoiriens. Voire même beaucoup puisqu’ils étaient 17 au club lors de la saison 2003-2004. Parmi eux, des jolis noms comme Boubacar Copa, Emmanuel Eboué, Romaric et Yaya Touré. Un nombre suffisant pour permettre à Jean-Marc Guillou d’aligner une feuille de match composée de 10 Ivoiriens et d’un Letton en la personne d’Igors Stepanovs.
Les Qataris à Eupen
Mais que peuvent bien faire 5 Qataris à Eupen lors de la saison 2017-2018 ? La réponse est toute simple : l’Aspire Academy, qui a pour but de développer des joueurs qataris, a racheté le club belge et y a donc déposé quelques talents. Parmi eux, l’immense Akram Afif qui roulera sur la Coupe d’Asie deux ans plus tard. En attendant que le Real Madrid ou le Barça ne daignent s’intéresser à lui.
Les Danois à l’Ajax Amsterdam
Les Pays-Bas ont beau être limitrophes de la Belgique et de l’Allemagne, la nation étrangère la plus représentée dans l’histoire de l’Ajax Amsterdam reste de loin le Danemark. Et si les supporters ont encore des étoiles dans les yeux en pensant à l’immense Dennis Rommedahl, ou aux frères Laudrup qui ont terminé leur carrière chez les Ajacides, ils n’en oublient pas moins la saison 2012-2013 où pas moins de six Danois étaient présents. Dont Christian Eriksen, Lasse Schöne ou encore Christian Poulsen. Un homme qui a enchaîné dans sa carrière Schalke 04, Séville, Juventus, Liverpool, Évian TG et l’Ajax. Trouvez l’intrus.
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