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El-Hadji Diouf parle de El-Hadji Diouf
Le Sénégalais El-Hadji Diouf s’est confié aujourd’hui au quotidien L’Équipe, et comme d’habitude le garçon sort des déclarations dont lui seul a le secret.
Celui qui évolue désormais à Leeds United, en Championship, deuxième division anglaise, est revenu sur plusieurs épisodes de sa carrière. De sa réputation de bad boy aux dirigeants du foot sénégalais, en passant par Steven Gerrard, l’ancien Lensois est cash, direct, hautain, comme d’habitude en somme.
En ce qui concerne la réputation de mauvais garçon qui lui colle à la peau, le natif de Dakar assure qu’elle est erronée : « On m’a collé une image de bad boy, je dois« dealer »avec. Bad Boy ? Ça me fait marrer. Je n’ai jamais fait de prison, je n’ai jamais cassé quelqu’un sur un terrain. En fait, ça ne me dérange pas, je préfère qu’on parle de moi, en bien ou en mal. Je laisse ma trace partout où je passe. »
Celui qui a emmené sa nation en quarts de finale de la Coupe du monde 2002, Lemerre s’en souvient, revient également sur un de ses anciens coéquipiers, le chouchou d’Anfield, Steven Gerrard. Et là encore, le Sénégalais n’y va pas par quatre chemins : « J’ai été dans les 100 meilleurs joueurs du siècle par Pelé. Pas lui. Je le respecte comme footballeur, mais il n’y a pas plus égoïste que lui. Il se fout des autres, j’ai parlé avec des grands de Liverpool et personne ne peut le blairer. Et je ne parle pas de Carragher. » Steven appréciera !
Enfin, le Sénégalais qui s’aime le plus au monde n’a pas épargné les dirigeants de sa Fédération. « Ce sont des moutons. On a des bouteilles d’eau, pas des entraîneurs. Chez moi, je suis comme un demi-dieu. Rien que pour ma non-sélection pour le barrage retour contre la Côte d’Ivoire, des gens ont brûlé des pneus, sont allés gueuler devant la Fédération. »
Le temps passe, El-Hadji ne change pas ! Au moins, il nous fait toujours marrer…
GM