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Avec son doublé à Munich, on le sait : Mbappé sait voyager

Par Alexandre Aflalo
Avec son doublé à Munich, on le sait : Mbappé sait voyager

Après sa masterclass contre le Barça au Camp Nou le 16 février, Kylian Mbappé a une nouvelle fois été le grand bonhomme de la victoire du PSG sur le terrain du Bayern, ce mercredi soir (2-3). Aligné en pointe en l'absence d'Icardi, le Parisien a inscrit un doublé, ses septième et huitième buts de la saison en Ligue des champions. Et a fait passer Manuel Neuer pour un vulgaire gardien de Ligue 2.

Kylian Mbappé, c’est comme Frédéric Lopez : un type qui adore les rendez-vous en terre inconnue. L’Etihad et le Signal Iduna Park avec Monaco ? Ses jardins. Old Trafford en huitèmes de finale aller en 2018 avec le PSG ? Le théâtre de ses rêves. Sa première au Camp Nou ? Triplé. Il était donc absolument évident que ce mercredi soir, alors que le PSG retrouvait le Bayern Munich en quarts de finale aller de la Ligue des champions pour un remake de la dernière finale de C1, la grenouille de Bondy allait briller. Aligné en pointe, avec Neymar, Draxler et Di María derrière lui pour distribuer les caviars comme des journaux gratos à la sortie du métro parisien, Kyky n’avait plus qu’à allumer les réacteurs et à transformer les ballons qui arrivaient de derrière. Ça n’a pas loupé : une première banderille à la 3e minute de jeu, puis une deuxième en fin de match pour offrir la victoire au PSG. Ici, c’était Kyky.

Un Mbappé comme en Russie

Kylian Mbappé a passé le match archétypal du neuf un peu isolé : très peu de ballons touchés (26, le plus faible total côté parisien à l’exception des entrants), pas beaucoup de dribbles tentés ni réussis (un seul réussi pour quatre tentés, pour les férus de statistiques), mais une efficacité hors du commun, avec deux buts sur ses deux seuls tirs du match. Kylian était dans tous les bons coups ce soir, élément essentiel de la stratégie de Mauricio Pochettino consistant à subir sans rompre derrière pour envoyer ses meilleures contre-attaques. Un plan de jeu hautement faillible que l’efficacité clinique de Mbappé a permis de transformer en crime parfait : dès la troisième minute, il proposait dans la profondeur une solution parfaite à Neymar, parti en contre, et poussait Neuer à la faute. Avec un peu de réussite, forcément, mais aussi un flair qu’il a montré durant tout le match. À la 12e, il était encore toutes voiles dehors, mais hors jeu, pour lancer une offensive qui s’est terminée par un but refusé de Draxler. Errant toujours au milieu du terrain, Kylian était prêt à appuyer sur le turbo à tout moment pour mettre dans la sauce une charnière bavaroise un peu dépassée par sa vitesse. On a retrouvé là un Mbappé qui a fait ce qu’il savait faire de mieux : courir sans se poser de question, et porter le danger devant.

Une simplicité qui l’a également servi sur son deuxième but, où il a su remporter, et on le lui a suffisamment reproché cette saison, le bon un-contre-un. Sans partir dans un dribble improbable, sans penser au ralenti avant de voir le ballon au fond des filets. Un petit crochet, une feinte de frappe, un coup de feu : suffisant pour faire bugger Boateng et laisser Neuer cloué sur place, impuissant. Un Kylian à la fois simple et facile, efficace surtout, peut-être le facteur X qui manquait au PSG pour remporter ces matchs dans lesquels il souffre face à plus fort que lui. C’est sans doute un peu cliché, et ça arrive trop peu régulièrement sous le maillot parisien pour qu’on en fasse une généralité, mais on a senti ce mercredi soir Mbappé, comme au Camp Nou, conscient de ses responsabilités et prêt à les assumer. Un Mbappé qui fait gagner des matchs de très grande importance au Paris Saint-Germain, la raison même pour laquelle il a été recruté et pour laquelle Paris force tant pour le prolonger. « J’aime ce genre de matchs, a-t-il lâché au micro de RMC Sport après la rencontre. Ça ne m’a pas toujours souri, mais je ne suis pas là pour me cacher, j’aime jouer ce genre de matchs et être décisif. » Un tel joueur décisif dans de tels moments peut faire la différence entre un prétendant au titre et un champion. Si on voulait provoquer un peu, on dirait qu’après tout, un Mbappé en feu et une défense de fer avaient été les ingrédients essentiels de la victoire française en Russie. Seule différence : à la Coupe du monde, il n’y avait pas de matchs retours.

Y a du Soleil et du Gana

Par Alexandre Aflalo

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