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Ce qu’il faut retenir de la sixième journée de Ligue 1

SF
5 minutes

Les tops et les flops du week-end en L1.

Ce qu’il faut retenir de la sixième journée de Ligue 1

Le coup de clim de la sixième journée

Cette sixième journée de Ligue 1 a débuté par un véritable coup de froid, tombé sur l’Alsace vendredi soir peu après 22h30. Bien dans sa peau depuis l’entame de la saison et dans son match, surtout après l’ouverture du score d’Abdoul Ouattara, le RC Strasbourg s’est heurté à la semaine historique traversée par l’OM. Pierre-Emerick Aubameyang s’est ensuite occupé d’égaliser, Joaquín Panichelli de gâcher plusieurs balles de but et l’inattendu Amir Murillo de glacer la Meinau sur le gong. Une rencontre disputée dans une drôle d’ambiance en raison de la grève des ultras strasbourgeois, en conflit avec leur direction. Surtout, une victoire qui confirme la très belle forme des Phocéens, qui possèdent désormais la meilleure dynamique du championnat avec trois victoires consécutives.

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Le doublé de la sixième journée

Un slalom pour passer en revue toute la défense adverse avant de conclure du gauche, et puis comme si cela ne suffisait pas, un lob en première intention de l’entrée de la surface qui retombe en pleine lucarne quelques minutes plus tard. Entré en jeu au cœur de la seconde période, Pablo Pagis a éclaboussé la victoire surprise de Lorient face à Monaco (3-1) de son talent, pour partie héréditaire. « Je connais ses buts par cœur, je m’inspire beaucoup de lui, dira-t-il du papa Mickaël dans la soirée sur Ligue 1+, interrogé sur la comparaison avec le coup de génie du paternel un soir de septembre 2006 contre Bordeaux. Mais je préfère le mien ! » Déjà buteur lors du carton contre Rennes, le « fils de » réussit donc des débuts fracassants en Ligue 1. Rendez-vous dans une semaine pour la prochaine inspiration folle ?

Le match (tout) nul de la sixième journée

Aussi étrange que cela puisse paraître, il n’y avait toujours pas eu de 0-0 au cours des 50 premiers matchs de cette saison de Ligue 1. Il aura donc fallu attendre le Metz-Le Havre de ce dimanche pour voir des supporters rentrer chez eux sans avoir vu le moindre but en 90 minutes. Pire : deux petits tirs cadrés seulement (les deux pour les Normands), dans une partie bien terne. Un grand merci tout de même à Reda Khadra pour son déboulé complètement fou en début de seconde période, avec au passage deux grands ponts coup sur coup. Un frisson, et puis plus rien. Cela valait bien quelques sifflets de Saint-Symphorien au coup de sifflet final.

Le carton rouge précoce de la sixième journée

Alors que tout ce que la France compte de fans de foot était bien tranquillement dans son canapé, prête à profiter de son traditionnel choc du dimanche soir, la fête a tourné court pour au moins un homme : Jonathan Gradit. Pris de vitesse par Seko Fofana, le défenseur lensois a été exclu après 53 secondes de jeu seulement pour avoir fauché son ancien coéquipier, lancé vers le but. Si le record de Jean-Clair Todibo (neuf secondes) n’a pas tremblé, ce n’est clairement pas la meilleure manière de lancer un match côté nordiste. Pourtant, contre toute attente, c’est bien chez les Bretons que cet événement provoque une réorganisation tactique avec l’entrée de Musa Al-Tamari. En vain, le week-end s’achevant sur un deuxième score vierge. Avec de la vie, des occasions nettes, des parades de gardiens et du spectacle (à l’image du retourné acrobatique d’Esteban Lepaul), cette fois.

L’histoire improbable de la sixième journée

Il aurait dû jouer dans le camp d’en face. Prêté par Lens à Angers au mois d’août, Rémy Labeau Lascary n’a finalement jamais porté les couleurs angevines, la faute à une intervention de la DNCG. Qu’à cela ne tienne, l’attaquant a finalement pris la direction de la Bretagne, où il avait inscrit son premier but pour Brest face à Nice voilà une semaine. Dès lors, qui d’autre que lui pour ouvrir le score ce dimanche entre Angers et Brest ? Une déviation de la tête de Ludovic Ajorque, un caviar de Romain Del Castillo et le nouveau Ty Zef pouvait climatiser un stade Raymond-Kopa qu’il s’imaginait faire vibrer il y a encore quelques semaines. Largement moins marrant : la blessure du joueur, sérieusement touché au coude en seconde période.

Le débat de la sixième journée

« Tout devient pénalisant pour le gardien, on nous interdit réellement de sortir de la ligne. Je sais qu’on est un sport de spectacle, il faut qu’il y ait des buts, mais je pense que ça mérite d’être une belle réflexion pour le corps arbitral. Ça devient injouable. Le pourcentage de réussite est déjà très élevé pour les attaquants, il faudrait qu’on nous laisse un peu plus de pourcentage à nous aussi pour faire l’arrêt. » La déclaration est signée Anthony Lopes au micro de Ligue 1+, quelques minutes après avoir encaissé un penalty d’Aron Dønnum, lequel avait marqué un léger arrêt dans sa course d’élan. Résultat : un nul 2-2 entre Toulouse et Nantes. Et une révolution réglementaire à venir ?

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