Mustapha Carayol : « En Afrique, l’ambiance est irréelle »

Une bulle où la passion est reine.

Mustapha Carayol, ailier d’Adana Demirspor en D2 turque, est un homme qui aime se sentir soutenu. Dans un entretien accordé ce lundi au Guardian, l’ancien joueur de Leeds et Nottingham loue la ferveur des supporters turcs, véritable moteur des championnats. « La raison principale pour laquelle les gens viennent ici est les fans, affirme le joueur de 31 ans. Il n’y pas beaucoup de rencontres en Angleterre où l’ambiance était aussi folle. En tant que footballeur, c’est ce que vous voulez, car quand vous savez que les fans sont passionnés, cela peut vraiment vous pousser. » Mais plus encore que la Turquie, ce sont les publics africains qui laisse le Gambien sans voix.

« Je n’ai jamais vécu cela, même en Turquie, où les ambiances sont incroyables, promet l’international aux sept capes. En Afrique, l’ambiance est irréelle, le stade est secoué de tremblements, plein à craquer et cela fait des souvenirs. » Une rencontre mémorable contre l’Algérie en septembre 2018 l’a particulièrement marqué. « Le match a été reporté d’une heure et demie car le stade était surchargé. Ils ont fini par faire descendre par sécurité des gens et les laisser s’installer sur le terrain, retrace-t-il. Des frissons vous parcouraient littéralement l’échine quand tout le monde encourageait et chantait. On a même dû bouger des gens pour tirer un corner. Je parlais à Mahrez qui jouait à côté de moi, et il disait :« Qu’est-ce que c’est que ça ? »Il a dû retourner à Manchester et être en mode :« Vous ne croirez jamais le match que j’ai joué. »  »

Tant que c’est garanti sans vuvuzelas.