À la tête des protestations zambiennes, Grace Chanda quitte le groupe

Embrouilles à la pelle.

Alors que la Zambie n’a pas encore commencé son Mondial 2023, les affaires s’accumulent autour de la sélection féminine. À la veille de leur entrée en lice face au Japon (9 heures en France), les Zambiennes ont vu leur coéquipière Grace Chanda quitter le groupe, d’après Relevo. Alors que les médias locaux annoncent que la joueuse du Madrid CFF souffre d’une blessure, la fédération nationale a annoncé qu’elle était en réalité « indisciplinée » et qu’elle avait « une mauvaise influence ».

Ses torts ? Protester. En marge de la compétition, Grace Chanda et l’ensemble des Zambiennes ont d’abord accusé leur sélectionneur d’abus sexuels, avant que le Guardian n’annonce qu’elles n’avaient pas été payées par leur fédération depuis deux ans. « Depuis leur arrivée à leur camp de base en Nouvelle-Zélande pour la Coupe du monde la semaine dernière, les joueuses auraient pris part à des manifestations silencieuses qui consistaient en des déplacements vers des entraînements et des matchs sans chanter, une tradition pourtant habituelle », expliquait le journal britannique.

Si elle ne joue pas, plus besoin de la payer. CQFD.