« Rappelez-moi un peu plus tard, je suis en train de faire un tennis avec mon frère ». Joris Colinet a 27 ans, et n’a pas besoin d’avoir le brassard autour du biceps pour être l’emblème de l’US Quevilly. Attaquant reconverti milieu de terrain dans les grandes occasions, il prépare la demi-finale face au PSG, tranquille.
Attention, teutonite aiguë. Avant le quart Bayern-Manchester, jetons un œil sur la presse allemande. Les Germains sont-ils aussi peu confiants que l’ensemble de l’Europe du football sur les chances de voir le Bayern sortir la bande à Ferguson ? La réponse est clairement oui, sauf si l’imposteur Thomas Dunn refait le coup de 2001. Enfin, c’est le vœu du Bild.
Indice chez vous : gauche. Top! Je suis le 3e meilleur marqueur de Manchester United avec 11 buts. Buteur complet, je score du droit, du gauche, du crâne, voire du tibia. Jouissant d’une mauvaise réputation, on me traite de félon, judas, mouchard, voire même de collabo. Je suis…je suis…le contre-son-camp. Et le Bayern devrait se méfier ce soir.
Un match de L1 le mardi soir, c’est pas banal mais ça devrait le faire. Joke ! Tout ça pour rendre un petit hommage au championnat de France. Parce qu’en fait même si c’est la Ligue des Champions, Bordeaux et Lyon, on connaît par cœur. Comme les Chelsea-Liverpool à répétition de ces dernières années…
L’un étrillait le Milan, pendant que l’autre s’arrachait pour sortir la Fiorentina au tour précédent. Si Manchester United part avec les faveurs des pronostics, le duel entre Allemands et Red Devils pourrait en réalité s’avérer plus équilibré qu’il n’y paraît. Tout dépend de la capacité du Bayern à limiter la casse défensivement, clairement son tendon d’Achille.
On attendait l’OM au tournant, pour oser les faire basculer dans la catégorie des perdants impénitents. Mais Marseille s’est sorti juste à temps de sa spirale maudite. Alors Olivier Kapo, le Hertha Berlin et quelques restes feront l’affaire.
Il fallait trouver un successeur à Vahid Hallilodzic, injustement limogé du poste de sélectionneur de la Côte d’Ivoire. C’est fait ! C’est ce bon vieux (et libidineux !) Sven-Goran Eriksson qui a chopé le job à quelques semaines de la Coupe du Monde. Bonne pioche ? Mouais, nan, oui, peut-être, why not, on verra…
Comme d’habitude, et malgré quelques matchs qui restent à jouer ce soir sur les terres de foot, l’Equipe-Type du Dimanche livre son verdict imparable. Qui a brillé, qui a losé, qui s’est fait remarquer, qui a fait le malin et tout le reste…
Le derby madrilène, c’est comme un vieux western : quand les deux héros s’affrontent, la ville s’arrête, on entend les balles siffler et les cartouches rouler sur le sol. Sauf que si le Real symbolise la gagne à tout prix, l’Atletico est l‘incarnation de la lose a l’espagnole.
La 30e journée de L1, ainsi que la finale de la Coupe de la Ligue, a mis en exergue les parias du football français. Les exclus, les traîtres, les perdants, les anciens blessés… Au final, ils ont su se relever et ne pas tendre l’autre joue. Les Valbuena, Diawara, Kezman ont eu leur mot à dire dans la France du ballon rond.
Attention, chiens méchants. Eden Hazard. Maître enragé. Eden Hazard. Hot Dogues. Eden Hazard. Bref, on a retrouvé le LOSC qui faisait trembler la terre et la Ligue 1 Orange en début d’année. Montpellier reste deuxième à égalité avec Bordeaux, mais compte deux matchs de plus que les Girondins…
En battant l’Inter, la Roma revient à un point de la tête. Le Milan AC n’y arrive toujours pas, mais petit scoop : la Juventus a enfin gagné un point. Hip hip hip !
Le Barça et le Real se font bousculer mais gagnent, Séville se suicide, Valence fait le mort, et Xerez gagne une nouvelle fois de plus. Retour sur une journée de Liga un peu étrange.
Des buts, des buts et des buts. 19 en cinq matchs. Le changement d’heure a été bénéfique à la Ligue 1. Et pour certaines équipes plus que d’autres. Dans un stade vide, le PSG se tape Boulogne (3-0), Lorient en fout quatre à Saint-Étienne. Rennes poursuit sur sa bonne lancée et écarte Le Mans (3-1). Enfin, Lens chute lourdement à Nancy (5-1). Retour sur une 30ème de journée de Ligue 1 complètement déréglée.
Pétaradants vainqueurs d’Aston Villa (7-1), les Blues tètent la roue de Manchester United, tranquille tombeur de Bolton (4-0). Résultat des opérations : c’est Arsenal qui fait la très mauvaise affaire du week-end après son nul concédé sur le fil chez les relous de Birmingham City.
Samedi, 13 h. On laisse un message sur le portable d’Azzedine Meguellatti, l’un des proches collaborateurs de Michel Moulin dans le foot et les médias. Il s’agit de découvrir si Henri Legarda, qui vient de l’appeler à la rescousse au Mans, est devenu fou. Il est 18h25, Azzedine rappelle après le match de l’UJ Alfortville…
Retour express sur la victoire méritée de l’OM. Triaud-Juppé contre Gaudin-Dassier. Et victoire de la Provence sur l’Aquitaine… Et victoire de l’UMP sur l’UMP.
Entre gloire et décadence, retour sur les 25 dernières années du seul club allemand qui fit trembler le colosse aux pieds cramponnés Bayern München en Bundesliga. Dernière partie d’une saga en trois actes.
En s’imposant face à un Bordeaux qui avait la tête ailleurs et les jambes encore un peu plus loin, l’OM a retrempé son ambition dans l’armoire à trophées, après 202 mois d’abstinence. Un sacre qui ne souffre –une fois n’est pas coutume– d’aucune contestation. Marseille en Europa League, Petit Vélo MVP, et le fantôme de Bernard Tapie enterré. Elle est belle, la France.
Après Bobby Charlton à Manchester, Di Stefano au Real et Franz Beckenbauer au Bayern, Johan Cruyff accède lui aussi au statut honorifique de président d’honneur, en l’occurence du FC Barcelone. Une reconnaissance méritée, mais surprenante à quelques mois de la fin du mandat de Laporta.
Entre gloire et décadence, retour sur les 25 dernières années du seul club allemand qui fit trembler le colosse aux pieds cramponnés Bayern München en Bundesliga. Seconde partie d’une saga en trois actes.
Samedi à 18h, la Roma reçoit l’Inter. Avec un objectif des plus simples : revenir à un point du leader milanais. Présentation du match qui pourrait être le véritable tournant de la saison.
Le Stade de France accueille la finale de la Coupe de la Ligue ce soir (20h45). Une belle affiche entre deux poids lourds du football français : OM – Bordeaux. Pourtant, la « coupe machin », comme aime la nommer Raymond Domenech, essuie souvent son lot de critiques. A tort. La Coupe de la Ligue c’est sexy, brutal, violent et inoubliable. Si, si ! Y’a qu’à lire ce Top 10 pour s’en convaincre.
Plombé par un début de saison morose, Everton a attendu le mois de mars pour montrer le bout de son nez. Actuellement sur un nuage, les Toffees se sont incrustés à la lutte pour l’Europe par la grâce d’une série impressionnante tant sur le plan comptable que du jeu proposé. Ils ont sept matchs pour décrocher la timbale.
Régis Brouard, l’entraîneur de Quevilly, a visiblement quelques dispositions à bien analyser la Ligue 1. Rennes et Boulogne peuvent témoigner. Paris, Lens et Monaco peuvent trembler. Alors, qui d’autres que lui, pouvait nous présenter cette journée de L1 à l’anglaise, sur trois jours, avec la finale de Coupe de la Ligue.
En début de championnat, personne ne pensait que ce Lyon-Grenoble de la 30e journée serait au cœur d’une nauséabonde polémique. En même temps, ceux qui auraient affirmé que Bordeaux et l’OL se retrouveraient en quart de la Champion’s auraient été traités de footix. Sauf que ce derby rhône-alpien tourne pour l’instant à l’avantage…de Bordeaux.
Villa rend visite à Chelsea au plus mauvais moment. Les Blues vont mieux mais surtout, les Villas, eux, sont en plein doute après une série de trois nuls en quatre matches qui va peut-être leur coûter la sacro-sainte quatrième place qui leur semblait promise. Comme l’an passé, le club de Birmingham semble craquer dans la dernière ligne droite.
Qui l’eut cru ? Au pays du football, du fado et de Fatima, le titre de champion se jouera en partie samedi entre Benfica et le Sporting… Braga. Trois points seulement séparent les Aigles de Jorge Jesus de son ancien club. Et comme à l’aller, les retrouvailles s’annoncent infernales.
Entre gloire et décadence, retour sur les 25 dernières années du seul club allemand qui a fait trembler le colosse aux pieds cramponnés Bayern München en Bundesliga. Première partie d’une saga en trois actes…
Future adversaire de la France dans les qualifs de l’Euro 2012, la Biélorussie veut croire en sa bonne étoile. Et dans un groupe D aux allures de cour des miracles, elle espère bien tirer son épingle du jeu. Vitaly Rodionov, l’attaquant vedette du Bate Borisov, y croit dur comme fer.
Depuis le tirage des quarts de finale de la Ligue des Champions, Lyon et Bordeaux s’écharpent sur l’équité du calendrier. La solution était pourtant simple : supprimer la Coupe de la Ligue. Cinq bonnes raisons de le faire. Sans attendre.