L’avantage de passer deux ans après Knysna, c’est que n’importe quelle situation difficile paraît bien gérée. C’est le cas après les engueulades qui ont suivi la triste défaite de l’équipe de France contre la Suède, mardi soir.
1996 : Le jour où la France n’a pas battu l’Espagne
1996 : Le jour où la France n’a pas battu l’Espagne
L’Espagne craint la France car elle s’est systématiquement fait battre en match officiel. Sauf une fois, à Leeds, pendant l’Euro 1996. Mais au cours de ce doux mois de juin anglais, les Bleus ont gagné bien mieux : la naissance de la plus belle équipe de leur histoire.
Ce soir, le Portugal affronte la République tchèque en quarts de finale. Chez les supporters portugais, l’ambiance est à la fête, et on sort le gros matos : presunto, SuperBock et cacahuètes devant la télé, mais pas que.
Lucien Favre : «Laurent Blanc peut utiliser quelques astuces»
Lucien Favre : «Laurent Blanc peut utiliser quelques astuces»
Témoin assidu de ce début d’Euro, Lucien Favre revient sur le premier tour qui s’est achevé dans la douleur pour les Bleus. Pour le coach suisse du Borussia Mönchengladbach, méfiant à propos des défenses espagnole et allemande, le millésime 2012 n’est pas celui de la révolution.
Le bon souvenir bleu du premier tour est peut-être le sourire de Jérémy Ménez après son but contre l’Ukraine, qui a assuré la première qualification française pour les quarts d’une grande compétition depuis le Mondial 2006.
Les deux équipes qui s’affrontent lors de ce premier quart ont raté leur entrée dans l’Euro. L’une et l’autre, après la première journée, après deux défaites, n’en menaient pas large.
C’est la belle histoire de ce début de tournoi. Encore méconnu en début de compétition, Theodor Gebre Selassie est l’une des révélations de cet Euro 2012.
José Ufarte, c’est la main droite de Luis Aragonés et l’homme qui a formé les Iniesta, Xavi, Torres, Villa ou Ramos. En 2006, il a vu la génération Zidane leur passer dessus en Allemagne.
Avant d’attaquer les quarts, autant faire un point sur ce qui vient de se passer dans cet Euro. Ça peut être rapide à condition de se poser les bonnes questions.
C’est l’un des enseignements de ce premier tour de l’Euro 2012 : aucun des 24 matches disputés depuis le début de la compétition ne s’est soldé par un score nul et vierge de 0-0. Parce que les attaques sont bonnes ou parce que les défenses sont nulles ?
Génial chez les jeunes, désastreux aujourd’hui, mais pourtant titulaire dans le onze de départ de Paulo Bento, Hélder Postiga est le symbole criant du manque d’attaquants qui touche le Portugal depuis quelques années.
Une erreur qui coûte cher. Une erreur qui finira par traumatiser l’Espagne. En 1984, Luis Arconada porte sur ses épaules tout le poids de la défaite face à la France. Avant la finale de l’Euro, il était pourtant le sauveur de la Roja.
La phase de poules terminée hier, c’est l’occasion de festoyer pour les habitués et de déprimer pour les autres. Tous les autres. D’ailleurs, toi qui est en train de sécher tes larmes, tu sais que t’es éliminé au premier tour quand…
C’est l’heure de dire au revoir à la moitié des nations participantes, à des joueurs qui se sont fait remarquer, à quelques curiosités et à une partie du public.
Il était vraiment bien, ce premier tour de l’Euro ?
Il était vraiment bien, ce premier tour de l’Euro ?
Ça y est, les phases de poules ont rendu leur verdict : Grèce, République tchèque, Allemagne, Portugal, Espagne, Italie, France et Angleterre sont les huit qualifiés pour les quarts de finale. Bilan de ces 24 premières rencontres de la compétition.
La défaite sans appel face à la Suède (0-2) jette une ombre considérable sur la qualification de l’équipe de France pour les quarts face à l’Espagne samedi.
Le match contre la Croatie est terminé depuis deux jours, mais les Espagnols angoissent encore. Heureusement qu’en quarts, ils affronteront la France. Debrief.
Emprisonné depuis près de trois ans sans jugement en Israël, le footballeur international palestinien Mahmoud Sarsak avait entamé une grève de la faim en mars en guise de protestation.
À l’occasion du match France – Suède, Carlsberg organisait une soirée privée avec Gérard Darmon et Baffie aux commentaires et Mouloud Achour en metteur d’ambiance. Un afterwork qui sent le hot-dog, la bière et la vanne.
La piètre prestation offerte par les Bleus hier soir face à la Suède a fait pianoter les Twittos. Et ils n’étaient pas contents. Sauf un, mais il est anglais.
Il y a un peu plus de six mois, il s’écroulait sur le sol et était transporté à l’hôpital. Opéré quelques jours plus tard du cœur, Antonio Cassano aurait pu ne jamais revenir sur un terrain de foot. Buteur lundi soir, il a confirmé que rien n’était impossible.
La déception russe, le fiasco batave, la surprise grecque, la défaite de la France. Tout ça, ça s’est passé lors de la troisième journée d’un Euro où il n’y a toujours pas eu de 0-0. C’est showtime.
Le plus désolant avec l’élimination de la Russie au premier tour, c’est qu’on ne reverra pas Alan Dzagoev. Le milieu de terrain du CSKA Moscou n’est pas un jeune comme les autres.
La Suède réussit à sauver son honneur en laissant seuls Hollandais et Irlandais chez les zéros anonymes. Zlatan Ibrahimović s’est baladé et a inscrit le but de l’Euro. Isaksson, lui, a dégoûté l’attaque de Laurent Blanc en guise de test avant d’affronter Casillas.
Pas toujours bandante, l’Angleterre a une nouvelle fois été très difficile à bouger. Ce n’est pas une équipe d’Ukraine dominatrice qui dira le contraire, tant la charnière dirigée par un bon John Terry a bien fait le boulot.
Comme prévu, la France s’est qualifiée pour les quarts de finale de l’Euro, qu’elle jouera samedi à Donestk contre l’Espagne. Mais elle l’a fait en perdant (2-0) contre la Suède.
Tu es bien le seul à croire à la résurrection d’Andrei Shevchenko et à comprendre ce qu’il se passe dans les prisons ukrainiennes. Mais comme tu aimes les causes perdues et les blondes aux seins nus, tu seras derrière les Jovto-Blakytni.