Samuel Eto’o accusé de corruption au Cameroun

Renard des surfaces, loup dans la bergerie.

Samuel Eto’o, le président de la fédération camerounaise de football (FECAFOOT), est au cœur d’une affaire de corruption au pays. En début de semaine, une série d’appels téléphoniques enregistrés ont en effet été diffusés sur les réseaux sociaux. Durant l’un de ces échanges, on peut ainsi entendre l’ancien numéro 9 du Barça apporter son soutien à Valentin Kwain, président du Victoria United, club de deuxième division. Coïncidence ou non, quelques jours après cette conversation, Victoria, jusque-là huitième du classement en D2, est parvenu à se hisser dans la zone de montée pour gagner sa promotion dans l’élite. Au cours d’un autre appel téléphonique, Eto’o se vantait d’ailleurs de sa capacité à « faire monter ou descendre le club de [son] choix » auprès d’un autre dirigeant du championnat local.

En attendant l’ouverture d’une enquête, une association composée de clubs amateurs camerounais a saisi la FIFA, pour demander une enquête quant à la récente prise de fonction de Samuel Eto’o en tant qu’ambassadeur d’une société de paris sportifs. Son ancien vice-président à la FECAFOOT, Henry Njalla Quan, a confirmé la plainte : « Les deux personnes (Eto’o et la présidente de Victoria United) figurent en bonne place dans la plainte pour corruption aggravée, manipulation de matchs […] déposée auprès des comités d’éthique de la FIFA, de la CAF et de la FECAFOOT. » 

Affaire Negreira bis, merci l’influence catalane.