Le Nîmes olympique demande la dissolution d’un de ses groupes d’ultras

Kim Jong-Assaf.

Le président du Nîmes Olympique avait d’autres raisons que le sportif pour être contrarié ce samedi. En dehors de la défaite des Crocos (0-1) face à Dunkerque et la fin de la série de trois succès de rang pour les Gardois, Rani Assaf a dû faire face à l’affront des Gladiators, un groupe de supporters ultras nîmois. Installé occasionnellement en tribune Nord en raison de la fermeture de leur pesage est habituel, le groupe a déployé une banderole hostile envers le président du NO. Si on n’est pas obligé de partager le point de vue des ultras, on peut difficilement leur enlever la clarté du message adressé : « Assaf casse-toi ». Parallèlement, les Gladiators ont enchaîné les chants demandant le départ de leur président.

Ce lundi, le club gardois a décidé de contre-attaquer. Dans un communiqué rendu public sur le site internet du club, le Nîmes Olympique a affirmé vouloir entamer des poursuites contre son groupe de supporters. Le communiqué dénonce les « chants insultants, xénophobes, homophobes et inacceptables », dont a fait l’objet Rani Assaf, président du club depuis 2016. Le club gardois a également indiqué qu’il allait « entamer les démarches nécessaires auprès des autorités compétentes afin de dissoudre l’association ». En guise de réponse, les Gladiators ont fait un post sur leur compte Twitter : « BEAUCOUP NOUS ONT VU NAÎTRE, PERSONNE NE NOUS VERRA MOURIR ! »

Irréconciliables.