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Paris, je suis venu ici pour souffrir OK

Par Steven Oliveira, au Parc des Princes
Paris, je suis venu ici pour souffrir OK

À l'image des saisons précédentes, le PSG a souffert lors d'un match retour de Ligue des champions. Mais contrairement aux années précédentes, le but adverse de l'élimination n'est jamais arrivé. Tout simplement, car les Parisiens ont désormais appris à souffrir.

Cette fois-ci, le Paris Saint-Germain n’avait pas envie de souffrir. Après avoir remporté la manche aller 3-2 à Munich malgré une large domination bavaroise, le PSG était décidé à se mettre rapidement à l’abri en refusant de reculer comme il y a une semaine. Un plan qui aurait pu marcher si Neymar — étincelant dans le jeu — n’avait pas touché les montants à deux reprises ou s’il n’avait pas perdu ses face-à-face avec Manuel Neuer. Et voilà que sur l’une des rares incursions du Bayern, Eric Maxim Choupo-Moting donne l’avantage aux visiteurs. Résultat, Paris a finalement été obligé de souffrir. Et alors ?

Les démons de 22h48

Ce n’est pas la première fois que le PSG est en souffrance lors d’un match retour de Ligue des champions. C’était déjà le cas le mois dernier, en huitièmes, face à Barcelone, avant que l’histoire ne se répète ce soir dans un contexte bien différent, c’est vrai. Et c’était aussi le cas les années précédentes. Il faut d’ailleurs remonter en 2014 et une double confrontation face au Bayer Leverkusen, et sa réputation de loser de service, pour trouver trace d’un match à élimination directe maîtrisé de A à Z à l’aller comme au retour. Les supporters parisiens le savent mieux que quiconque, le club de la capitale n’a jamais été très doué pour ne pas les faire trembler et les laisser passer une soirée européenne tranquille.

Alors même lorsque le Bayern n’est que l’ombre de lui-même et que le PSG joue l’une de ses trois plus belles partitions de la saison — avec le huitième aller de Ligue des champions à Barcelone et le déplacement à Lyon en Ligue 1 —, la souffrance est au rendez-vous. Car oui, vu que le PSG n’a jamais réussi à inscrire le but du K-O et même si le Bayern n’a finalement pas eu tant d’occasions que cela, un petit but suffisait à éjecter les Parisiens de la compétition. Ce même but inscrit en 2013 par Pedro, en 2014 par Demba Ba, en 2017 par Sergi Roberto, ou encore en 2019 par Marcus Rashford. Sauf que cette fois-ci, ce but n’est jamais arrivé.

La sérénité parisienne

Devant leur écran de télévision, les supporters du Paris Saint-Germain ont forcément pensé aux précédentes désillusions. À cette fameuse malédiction. Sauf qu’il n’y a pas eu de sueur ni de peur chez les joueurs parisiens sur la pelouse. À l’inverse des précédentes éditions, ou même du retour contre le Barça, les copains de Presnel Kimpembe ont semblé sereins de bout en bout. Cela s’est vu notamment dans la relance où les champions de France ont quasiment toujours voulu repartir au sol en refusant d’envoyer une ogive vers l’avant. Et ce, même dans les dernières minutes où ils sont partis garder le ballon, comme des grands, dans le camp adverse pour faire tourner le chronomètre.

Mais aussi dans l’attitude au moment de se projeter vers l’avant. Idrissa Gueye, qui ferait presque passer le N’Golo Kanté de 2018 pour un fainéant, en est d’ailleurs le parfait exemple. Le message des hommes de Mauricio Pochettino était clair : contrairement à l’aller, ils ne sont pas les agressés, mais les agresseurs. Une approche qui a fortement enquiquiné le Bayern, disposant de moins de liberté sur les ailes, avant que le pauvre Mitchel Bakker ne laisse quelques boulevards à son entrée en jeu, et se montrant moins souverain au milieu de terrain avec un Joshua Kimmich broyé par le duo Gueye-Paredes. Et si finalement, après toutes ces années, le PSG avait fini par apprendre à souffrir sans trembler outre-mesure comme c’était le cas par le passé ? Voilà une corde de plus à son arc, et cela tombe bien : si Manchester City, favori contre Dortmund, rejoint le PSG dans le dernier carré, il va falloir souffrir. Après tout, c’est aussi ce qu’il faut pour être beau.

Les bleus de Coman, le blanc de Pavard, le raid de Lucas

Par Steven Oliveira, au Parc des Princes

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