Aujourd’hui à 15h, Cagliari reçoit sur sa pelouse la Lazio. 17èmes avec deux points d’avance sur le premier non relégable, les Biancocelesti semblent plus que jamais en péril. Un homme, un seul, est désigné comme le responsable de cet échec retentissant : Claudio Lotito, le président du club. Portrait d’un génie du mal.
L’année dernière, au sommet de leur rivalité, Liverpool avait battu MU chez lui 4-1 et failli faire basculer la saison. Aujourd’hui, les deux équipes ne boxent plus dans la même catégorie. Mais le combat reste crucial pour l’une comme pour l’autre.
«Valeron va à deux à l’heure mais reste impressionnant»
«Valeron va à deux à l’heure mais reste impressionnant»
Il a suffi de trois pions venus de nulle part pour que le Franco-Tunisien Lassad Nouioui soit désigné « Révélation de la Liga » en juin dernier. Le Deportivo La Corogne n’avait pas eu un attaquant bleu-blanc-rouge depuis le fascinant Mickaël Madar. Ça promet.
La Ligue 1 va-t-elle avancer ce week-end après le statu-quo de la semaine dernière ? On peut au moins se dire que les équipes de tête, et un Bordeaux fragile surtout, ont remis le suspens à l’ordre du jour. « L’Olympico » entre Marseille et Lyon pourrait encore plus resserrer les lignes, ou éliminer provisoirement un postulant aux lauriers.
L’affiche n’avait déjà rien d’alléchant. Le huis clos la rend encore plus sinistre. Samedi à 19h, Antoine Kombouaré devra surveiller son langage car il aboiera dans un stade sans bruit, entouré d’une poignée de responsables des Aiglons. Un sommet d’ennui est à prévoir.
Reyes, Ramos, Alves, Felipe Luis, Guardado, Navas, Capel… Joaquin Caparros n’a pas peur de lancer des jeunes dans le grand bain. Après avoir laissé un bel héritage au FC Séville et à La Corogne, l’entraîneur andalou s’efforce de redorer le blason de l’Athletic Bilbao depuis trois ans en injectant du sang-neuf dans une tradition 100% basque. Avec succès. Entretien avec le meilleur formateur d’Espagne.
Lucas Barrios a dû traverser la Cordillère des Andes pour se faire un nom dans son pays d’origine. Après un parcours chaotique, l’Argentin pointe le bout de son nez tout en haut du classement des buteurs de la Bundesliga avec le Borussia Dortmund. Et espère que Maradona zappe de temps en temps sur la DSF.
Philippe Billy, un baroudeur post-arrêt Bosman. Ancien international espoir, le Nantais a longtemps tenté de s’imposer en Italie, où il est arrivé à 19 ans. Mais la malchance, le destin et un foutu agent en ont voulu autrement. Il vient de signer à l’Impact Montréal, en D2 nord-américaine, bientôt en MLS.
Le plateau était plutôt renouvelé pour ce tirage des quarts de finale de Champion’s League, au regard des 10 dernières années : 4 tauliers (Manchester, Bayern, Arsenal et Barcelone), 2 outsiders (Inter et Lyon) et 2 puceaux (Bordeaux et CSKA Moscou). Emilio Butragueno n’aura pas fait dans la demi-mesure, laissant les cadors s’entretuer. Les seconds couteaux sont eux en sursis, avec un duel de L1.
Vous aussi, vous êtes perdus ? Mercredi on vous dit que la France est back dans les bacs, et jeudi on vous dit qu’être né sous le signe de l’Hexagone n’est pas ce qu’on fait de mieux en ce moment. Pour de vrai, la Ligue 1 aura besoin de plus que deux quarts de finale pour retrouver la pêche, mais rien à voir avec un quelconque complexe : il ne manque que la stabilité.
Le Bordelais Diego Placente et les Stéphanois Gonzalo Bergessio et Augusto Fernandez sont au cœur d’une nouvelle affaire de passeports falsifiés, dix ans après l’affaire Alex-Aloisio. Il s’agit cette fois-ci d’un réseau de corruption qui aurait permis aux Argentins de sauter quelques étapes dans les démarches d’attribution de la nationalité italienne.
Pas de miracle pour le Losc battu à la régulière par Liverpool (0-3). Les Anglais n’ont même pas eu besoin dans leur génie pour boucler l’affaire, juste de laisser Gerrard et Torres faire le métier. La différence finalement entre un grand d’Europe, même souffreteux, et une excellente équipe de Ligue 1.
L’OM ne méritait pas mieux. Les Marseillais ont été dominés sur leur pelouse par d’entreprenants Portugais. Les Phocéens ouvrent la marque contre le cours du jeu via Niang, mais Pereira puis Kardec à la 91e offrent la qualification au Benfica. Les Olympiens n’iront donc pas en quarts et peuvent se poser de nombreuses questions avant le match décisif face à Lyon ce week-end…
Liverpool doit gagner « la consolante » pour ne pas terminer fanny. Mais le seul cochonnet qui vaille le coup d’être visé avec précision est celui de la Premier League et de sa quatrième place. Histoire de survie, économique surtout. A côté de ça, la Ligue Europa, c’est un peu gagner un filet garni. Petite revue de presse de ce qui préoccupe vraiment les Reds aujourd’hui.
Un Benfica revanchard ? Un calendrier épuisant ? La L1 prioritaire sur l’Europa League ?… Des clous ! La dynamique européenne est en train de contaminer tout le foot français. Comme pour Lille à Liverpool, l’OM n’a plus qu’à suivre la même pente ascendante que l’OL et Bordeaux. Et contre les Aigles de Lisbonne, c’est plus que jouable…
Ce soir, Lille a rendez-vous à Anfield pour y défier Liverpool pour un choc qui promet en huitième de finale retour d’Europa League. L’occasion pour Eden Hazard, épatant buteur au match aller, de confirmer sa performance de Villeneuve d’Ascq. Et peut-être l’heure pour l’Europe entière de découvrir l’un des plus immenses talents bruts du continent.
Cette saison, Rudi Garcia et ses dogues réussissent plutôt bien. Cette semaine, ils ont l’occasion de faire mieux encore. Retour de Ligue Europa à Anfield, puis déplacement à Bordeaux. Entretien avec un coach impatient de jouer.
Qualification méritée des Bordelais, déjà en quart sur un but d’entrée de Gourcuff. Mais 25 minutes d’angoisse après l’égalisation de Mitroglou (65ème) avant la délivrance finale de Chamakh à la 88ème. Une qualif à l’image du Bordeaux actuel, à la fois impressionnant et inquiétant. Un problème se pose ?
L’arbitre siffle le coup d’envoi. Quinze minutes plus tard, il aurait pu siffler la fin du match, Messi scellant à lui tout seul le sort de cette manche retour : un doublé et une passe quasi-décisive. Bojan, buteur dans les dernières secondes, se dira qu’il aura participé à la fête. Henry, titulaire ce soir, peut faire son geste favori : applaudir un Barça retrouvé et qualifié.
Le Königliche Allgemeine Sportvereinigung Eupen est coincé entre Liège et la frontière teutonne. La ville est belge, la direction et les euros italiens et l’effectif rassemble des ex-futurs espoirs français. Bref, ça ne ressemble à rien et c’est bien pour ça qu’on en cause avant le derby contre le RFC Liège avec Nicolas Desenclos (ex-Inter), Matthias Lepiller (ex-Fiorentina) et Willy Aubameyang (ex-Milan AC).
Une stat à la con : 89 % de chances pour Bordeaux de se qualifier après le 1-0 à l’aller. Stat «à la con» parce qu’en foot, rien n’est jamais écrit et que l’avantage d’un but fait déjouer plus souvent qu’autre chose. Comme pour les Bleus contre l’Irlande, ou comme Rastapopoulos qui essaye d’écraser en vain un tout petit scorpion…
Les Grecs de l’Olympiakos débarquent à Bordeaux avec un retard d’un but (0-1). La messe semble dite. Les potes de Didier Domi ne sont pas en mesure de s’incruster parmi les huit meilleures équipes d’Europe. A moins d’un exploit. Après tout, les Hellènes ont connu quelques heures glorieuses. Voici les dix plus belles performances du football cher à Demis Roussos.
Il se passe toujours quelque chose à l’Ohème… Dernier buzz en date : la gueulante de Stéphane Mbia, plus qu’insatisfait d’évoluer en défenseur axial plutôt qu’en milieu central. Un conflit larvé depuis quelques semaines avec le coach Deschamps et qui explose maintenant. Gros problèmes en perspective pour Mbia : Deschamps déteste voir son autorité publiquement bafouée…
Victime d’une agression armée le 25 janvier dernier dans un bar de Mexico, le numéro 10 de la sélection paraguayenne Salvador Cabañas s’en est tiré malgré une balle toujours logée dans la tête. La Coupe du Monde semble hors de portée pour le Maréchal, ce qui ne l’empêchera pas de mener la bataille jusqu’au bout pour y participer.
L’Inter Milan a déjoué tous les pronostics en éliminant Chelsea grâce à un succès aussi court que logique (1-0). Une qualification qui doit beaucoup évidemment à José Mourinho et qui réinstalle les Nerazzurri sur le devant de la scène européenne, 45 ans après leur dernier succès en C1. Et si l’Inter n’était plus un club de losers ?
Séville reste encore à la porte des quarts de finale. Le bourreau du soir n’est pas turc mais russe. Malgré une égalisation rapide de Perotti répondant à l’ouverture du score de Necid, les Andalous ne se remettront pas d’une boulette de Palop sur un coup franc de Honda, véritable moteur du CSKA. Après Madrid, l’Espagne perd un nouveau combattant. La Russie s’en découvre un nouveau.
Diego Maradona, El Gordo (le Gros), comme l’appellent plus ou moins affectueusement les Argentins, n’en rate pas une. Le fantasque sélectionneur de l’Albiceleste n’a que faire des règles de la bonne société et des « On dit ». Il l’a prouvé une fois de plus en deux occasions la semaine dernière.
Ce soir, Chelsea, battu (1-2) à l’aller, reçoit l’Inter avec l’obligation de l’emporter pour accéder à son 4e quart de finale de rang, le 6e en 7 ans. Pourtant, la partie ne s’annonce pas simple car en face, les Nerazzurri sont bien décidés à vendre chèrement leur peau, guidés en cela par l’impayable José Mourinho et son plan forcément machiavélique.
Raymond Domenech a tenu des propos originaux et presque inattendus : sa condition de sélectionneur, la préparation de la Coupe du Monde et ses objectifs, entre autres. Plus intéressant, le jugement sans concession qu’il porte sur l’évolution trans-générationnelle des Bleus. Analyse et décryptage…
Lassés de se faire pulvériser leur embarcation par les Gaulois, les Pirates d’Astérix, la série de Goscinny et Uderzo, finirent par se saborder eux-mêmes, trop sûrs de la défaite à venir et de sa douleur. C’est à peu près ce à quoi s’est livré l’Inter à l’approche de son huitième de finale retour face à Chelsea.
Le CSKA et Séville s’affrontent ce soir au Sanchez Pizjuan pour ce qui est sans doute le huitième de finale le moins glamour de cette Ligue des Champions 2009/2010. Peu médiatisés et souffrant de la comparaison avec les deux gros cadors de la Liga, les Rojiblancos andalous veulent absolument s’imposer pour intégrer définitivement le cercle très privé des grands d’Europe.