A 27 ans, Souleymane Camara vit l’une de ses plus belles saisons puisqu’il évolue à Montpellier, le surprenant promu candidat au titre en mai prochain ! A titre personnel, le Sénégalais a inscrit six buts, soit son meilleur total en Ligue 1. Par contre, au sortir de l’entraînement, il est un peu moins loquace pour décrypter la dernière journée de L1…
La lose collée au corps, l’Inter Milan place deux de ses représentants (Sulley Muntari et Ricardo Quaresma) dans notre sélection hebdomadaire. Et en cas d’élimination face à Chelsea, c’est toute l’entité nerazzurra qui pourrait y avoir droit la semaine prochaine. L’équipe d’Angleterre lui prête main forte dans sa chute.
Auteur d’une performance majeure avec Chelsea ce week-end (une but et deux passes décisives), Florent Malouda a sorti toute la panoplie du parfait milieu offensif gauche. Et du même coup relancé le débat qui a largement pollué les dernières semaines de l’Equipe de France sur ce poste tiraillé entre Thierry Henry et Franck Ribéry. Alors Raymond, on arrête les conneries ?
«Je suis de nature fatalitaire», disait la grande Arletty. David Beckham est plutôt fataliste. Il s’est rompu le tendon d’Achille, hier soir à Milan. Ses chances de jouer la Coupe du Monde se rapprochent du zéro absolu. Unlucky.
Les élections régionales n’ont pas passionné le pays. Logique, la France ne s’intéressait qu’à son championnat local. Une Ligue 1 qui prend de plus en plus de poids. Une compétition où les chics types se sont taillé la part du lion ce week-end. Beaux, efficaces, costauds, une brochette de gagnants en somme.
L’équipe type du dimanche ne se décide pas dans l’urne. Faut pas déconner, c’est une science exacte. On met des mecs à gauche, à droite. Des gars qui ne tiennent pas leurs promesses et d’autres qui nous font quand même bien marrer. Passage en revue.
Le championnat le plus antique du monde n’est pas fini, il se jouera entre Milanais. L’Inter défait à Catane, le Milan victorieux du Chievo : les Leonardo’s sont maintenant à un seul et misérable point des Mourinho’s. Pendant ce temps, la Juventus de zéro regarde et le reste se détend.
Des triplés, des rédemptions, des pichichis, des pardons, des communions, des unions sacrées, des retours gagnants, un tomahawk, un but pourri et même une roucoulette. Résumé de la 26ème journée d’une Liga qui ne serait pas la même sans le duel à distance entre Merengues et Blaugranas.
Match nul honnête des Marseillais et des Toulousains. Ce week-end nous apprendra sûrement plus tard que si l’OL, Montpellier, l’OM ou Auxerre n’ont pas gagné le championnat 2009-10, c’est parce qu’ils n’ont pas profité de la passe très moyenne des Bordelais, en faisant tous match nul hier et ce soir. Ce week-end du 13 et 14 mars a-t-il été décisif ?
Discrètement mais sûrement, le LOSC reste cramponné au trio de tête, grâce à une victoire contre Grenoble (1-0). Dans l’autre match de l’après-midi, Rennes s’offre un bol d’air en s’imposant à Valenciennes (0-2)
MU devait gagner face à Fulham et l’a fait, à nouveau grâce à Wayne Rooney. Il reprend la tête à Chelsea, vainqueur samedi du derby londonien face à West Ham (4-1), avec un Malouda magistral. Pas moins. Arsenal suit la cadence, grâce à une victoire aussi laborieuse que précieuse à Hull (2-1). Pour la très prisée quatrième place, Tottenham fait la bonne opération.
Le Real se rend à ce soir à Valladolid pour tenter d’oublier l’élimination contre Lyon. Pour l’instant, tout le monde se fout de ce match. Le tonnerre médiatique ne s’est toujours pas calmé sur l’équipe merengue. Les chiffres sont formels : depuis que le Real est le plus riche, il ne gagne plus. La fin d’un modèle ?
Le Rennais pur cidre Romain Danzé fait le point sur la situation de son club avant d’entamer la dernière ligne droite. Éternels outsiders de la Ligue 1, les Bretons, encore une fois, déçoivent. Collectivement friable, malgré des individualités clinquantes, le Stade Rennais pointe à la 10ème place du classement avant d’affronter Valenciennes cet après-midi.
Interruption de vos programmes préférés, alerte enlèvement : le 4e de la saison passée a disparu depuis le mois d’août. Signes distinctifs : accent toulousain, ancien meilleur buteur du championnat présent dans les rangs, jouerait dans un 4-1-4-1 et se serait mis à recruter Turc. Si vous possédez des infos, contactez immédiatement Olivier Sadran ou Alain Casanova.
Le meilleur buteur actuel de la Serie A ne s’appelle ni Samuel Eto’o, ni Diego Milito, ni même Pato ou Trezeguet : c’est Antonio Di Natale, 32 ans, l’attaquant de l’Udinese. Ou l’éloge de la modestie.
La tête de liste du Mouvement Démocrate dans le Sud-Est est aussi un amateur de football. La preuve, le député nous livre son équipe de rêve et ses commentaires avisés de fan du FC Nantes.
Federica Moriano n’a que vingt ans, mais elle commence à faire parler d’elle en Italie, et bien au-delà. Belle gueule, jolies fesses et mannequin révélé par Facebook, elle veut devenir agent de joueurs FIFA. Une lubie atypique au pays des machos. Interview d’une nana qui en a dans le string, vénère la Juve et crache sur l’Inter.
Palerme, pour résumer, c’est : un palmarès proche du néant (au mieux champion de Serie B), des supporters chauds comme la braise et une île (la Sicile) de psychopathes. Malgré tout, le club du sulfureux homme d’affaires Maurizio Zamparini est en passe de se qualifier pour la première Ligue des Champions de son histoire. Décryptage d’un phénomène.
Ancien international espoir français, Carl Medjani a été annoncé avec les Fennecs algériens en milieu de semaine. Ne supportant pas les diverses interprétations de cette info, le joueur a préféré mettre les choses au point. En entretien, s’il sait défendre, il peut aussi faire dans l’offensif. Comme sur le terrain où il a peut-être un coup à jouer avec l’AC Ajaccio en fin de saison.
L’entraîneur de Blackburn est définitivement un personnage à part dans le paysage des managers de Premier League. Trop anglais, trop primitif, trop sulfureux. Trop méconnu surtout car à bien y regarder, Allardyce a plus d’un (mauvais) tour dans son sac. Portrait d’un homme qui dérange.
L’entraîneur de Blackburn est définitivement un personnage à part dans le paysage des managers de Premier League. Trop anglais, trop primitif, trop sulfureux. Trop méconnu surtout car à bien y regarder, Allardyce a plus d’un (mauvais) tour dans son sac. Portrait d’un homme qui dérange.
Entre de belles affiches en haut de tableau, un derby du Rhône, des retrouvailles entre un président loquace et un joueur dont les équipiers militent pour une place en Bleu, des supporters résignés et quelques matchs sans grand intérêt, cette journée garantie son lot de spectacle.
«Pugnacité, meneur d’hommes, sens du placement, de l’anticipation, jeu à une touche de balle», le site perso de David Le Bras donne le la. On n’est pas tombé sur un timide. Issu de la promo Didot à Rennes, David a globe-trotté : France, Belgique, Finlande, Malaisie, Suisse et Thaïlande en point d’orgue. Bref, rencontre avec un type au CV long comme la jambe.
Côté gauche du Carré magique, Alain Giresse est en vacances depuis la fin de la CAN. L’ancien sélectionneur du Gabon a du coup pris le temps de réfléchir à «son équipe de rêve». 24 heures chrono pour aboutir à ce 4-2-3-1 où se croisent des joueurs d’un autre football. Car comme il le dit, bien installé en haut de son mètre 63, «à un moment donné, une équipe de rêve est rarement faite par des joueurs en activité».
Stadium Lille Métropole, tribune honneur visiteurs, 21h. Les supporters des Reds attendent sagement dans le froid que l’organisation veuille bien ouvrir les portes pour quitter l’enceinte. Le bon moment pour leur prendre le pouls pendant que leur cœur bat encore.
Ils étaient adulés, leurs noms scandés par des dizaines de milliers de supporters. Ils ont marqué des buts dans les plus grands championnats, goûté aux joutes européennes, porté la tunique nationale. Mais les terrains bosselés, les stades vides et les matches non diffusés sont devenus leur quotidien. Top 10 de ces anciennes têtes d’affiche aujourd’hui en L2.
L’OM peut nourrir quelques regrets. Dominateurs durant 75 minutes, Mandanda sort les mains des mauvais soirs et laisse Benfica partir avec une vilaine victoire. C’était sans compter sur Ben Arfa, qui ajoute une nouvelle couleur à sa palette : le but décisif de la tête à la dernière minute. L’espoir est sauf.
L’OM peut nourrir quelques regrets. Dominateurs durant 75 minutes, Mandanda sort les mains des mauvais soirs et laisse Benfica partir avec une vilaine victoire. C’était sans compter sur Ben Arfa, qui ajoute une nouvelle couleur à sa palette : le but décisif de la tête à la dernière minute. L’espoir est sauf.