Football Leaks : le Portugal veut extrader le hacker

Le hackathon est terminé.

Interpellé en janvier dernier à Budapest à la suite d’un mandat d’arrêt européen émis à son encontre, Rui Pinto, le hacker portugais à l’origine des Football Leaks, devait répondre de ses actes aujourd’hui lors de son audience d’extradition vers le Portugal.

Accusé d’avoir piraté plusieurs millions de fichiers, Rui Pinto s’est défendu en affirmant que la mesure d’extradition enclenchée par le Portugal venait entraver les enquêtes de plusieurs pays européens concernant des malversations présumées dans le football : « Je n’ai jamais tiré de profit matériel de ce que j’ai fait. J’ai fait ce que j’ai fait pour le bien de l’intérêt général, afin de dévoiler la corruption dans le football européen » , a-t-il assuré dans des propos recueillis par la RTBF.

Le lanceur d’alertes portugais résidant en Hongrie est notamment défendu par le parquet national financier français, mais ne fait absolument pas confiance à son pays natal : « Je n’ai aucune confiance dans les autorités portugaises, elles ont une approche biaisée en matière de football. Il est dans leur intérêt que quelque chose de fâcheux m’arrive, directement ou indirectement. »

Sympa cette épée de Damoclès.