Aulas : « On a vu des stadiers frapper nos joueurs ! »

La parole du Prés’.

Le grand manitou de l’OL a expliqué en longueur à L’Équipe les coulisses de l’incident dont ont été victimes ses joueurs à Furiani, ce dimanche après-midi.

JMA est d’abord revenu sur les violences d’avant-match :

« Il y a d’abord eu la première altercation. J’ai vu des scènes incroyables, trois de nos joueurs être frappés… La décision a été prise de commencer le match. Il y avait chez nous une grosse réticence des joueurs et de Bruno Génésio. J’ai essayé de les convaincre. Les joueurs étaient marqués… »

Puis a évoqué les incidents à la mi-temps :

«   Les images de la deuxième altercation montrent que celui qui en est à l’origine est le responsable de la sécurité qui s’était engagé à contenir les incidents. Lopes a été frappé, Gorgelin aussi, ainsi que Mateta. On a vu des stadiers frapper nos joueurs ! Le procureur de Bastia, que j’avais fait venir, a pris nos plaintes pour coups et blessures. »

Avant de revenir sur son sentiment général et de prendre la défense du président bastiais, Pierre-Marie Geronimi, et du gardien corse, Jean-Louis Leca, qui ont tout fait pour calmer le jeu auprès des agresseurs :

« J’ai vu des choses très choquantes dans le couloir des vestiaires, mais je voudrais dire, à la décharge du club bastiais, que Jean-Louis Leca, le gardien, ou le président Géronimi, pour lequel j’ai beaucoup d’estime, ont essayé de défendre nos joueurs. Le responsable de la sécurité est encore venu expliquer que l’on pouvait reprendre, mais, cette fois, personne ne l’a écouté. C’est l’arbitre, Amaury Delerue, qui a pris la décision (d’arrêter le match, ndlr). »

Ambiance.