Les notes du PSG face à l’Étoile rouge

Gianluigi Buffon

Ignorée par tout le monde, la pomme vert fluo parisienne a fini par se faire cueillir par le premier promeneur qui passait par là. Pas un bon cru.

Quand ton arrière droit fait une faute dans le coin avant gauche du terrain après un sprint de 30 mètres, tu sais que la soirée va plus ou moins bien se dérouler. Ce fut le cas.

Les médias vous le cachent, mais quand les pompiers de Paris n’ont plus de couverture de survie, ils distribuent des Thiago Silva.

Visiblement pas convaincu par les annonces d’Emmanuel Macron, il a mis en place un barrage filtrant à l’entrée de sa défense et n’a laissé passer qu’une toute petite voiture.

Auteur de la récupération qui amène l’ouverture du score, il est ressorti du placard en seconde période en empêchant in extremis le but du 2-2. En rémission.

Un coup de boule et voilà le Tom Selleck de Ouarzazate qui dégaine son arme à temps pour mettre fin au suspense quand son clan commençait à transpirer.

C’est sans doute en jouant au foot contre Marco Verratti que John Lennon a commencé à rêver d’un monde sans possession : il en avait marre de ne jamais avoir la balle.

Infâme en première mi-temps quand Paris excellait, merveilleux en seconde quand Paris galérait, il a élevé la discipline de la contre-soirée au rang d’art majeur.

Neymar

Il faut savoir que l’Étoile rouge était invaincue depuis plus d’un an dans une compétition européenne à domicile. Il faut également savoir que Neymar n’en avait rien à foutre de cette stat à la con.

Il paraît que, vu du ciel, le Marakana ressemble à un cratère. Bah on a trouvé la comète à l’origine des dégâts. Un but, deux passe décisives, un million de frissons.

Edinson Cavani

Un but en une touche en ingrédient principal, des efforts défensifs à répétition en accompagnement : le chef Cavani a fait ce qu’il sait faire de mieux pour décrocher une première étoile, rouge, à déposer en haut du sapin.