Les notes des Bleus contre l’Allemagne

Hugo Lloris

Laissé à l’abandon dans ce hall de gare, le capitaine français a vu passer les trains allemands et a utilisé ses automatismes pour rendre la vie des Bleus un peu moins misérable. Touchant du bout des doigts le rêve de sortir le penalty de Kroos, la magie a tout de même pu opérer et offrir un happy end. Hugo Cabret.

Benjamin Pavard

Le temps d’un instant, il a cru être projeté dans un match de championnat allemand et pensait devoir travailler dans l’axe. Comme un mardi. Mais voyant le brave Nico Schulz se promener tranquillement sur son côté, il s’est rappelé qu’il était le latéral virevoltant des Bleus. Juste à temps pour claquer une demi-volée (soirée) juste avant la mi-temps. Plus en jambes à la reprise.

Raphaël Varane

Le seul défenseur à pouvoir tenir à la course les attaquants allemands lancés à pleine balle, Raphaël a traîné dans sa caravane, Presko et Benjam’. Et ça fait lourd au bout du compte.

La semaine de Christophe Castaner > La semaine de Jean-Luc Mélenchon > La semaine de Denis Balbir > La semaine de Presnel Kimpembe.

Lucas Hernandez

Un homme pressé, lisant mieux que les autres le cours de la bourse pour faire remonter son affaire. Une passe dé et beaucoup de combat pour le patron du couloir. Lu’CAC 40.

N'Golo Kanté

Comme quoi, on peut avoir une épaule en titane et ne jamais prendre l’eau. On dit qu’il est d’une résistance à toute épreuve, mais c’est plus que ça : N’Golo, c’est un Jean Moulin court sur pattes.

Paul Pogba

Le premier but est pour sa pomme. Dégagez le Paul Walker, on préfère le Paul Bocuse.

Blaise Matuidi

Matuidi, c’est ce type qui se charge de prendre les bouteilles à la place des mineurs et de parler aux flics en fin de soirée. Pas son match référence, mais il n’est sûrement pas étranger à la belle feuille de match d’Hernandez. Et demandez à Pavard si c’est pas utile, un mec qui redescend devant…

Antoine Griezmann

Alors que ses coéquipiers se ramollissaient dans une défense allemande forte en calcium, lui a gardé son côté croquant sous la dent. Avec deux jolies pépites sucrées pour régaler le bol de Saint-Denis. Tony le Tigre.

À force de le voir courir comme un dératé les lacets défaits avant de se prendre une chicote d’un grand blond, on a cru voir le Kylian MBEPC. Attendons donc qu’il passe en (la) seconde.

Olivier Giroud

De belles promesses dans les premières minutes, disparu au bout de vingt minutes. Olivier Giroud face à l’Allemagne, c’est la carrière de Grégory Lemarchal.