Sacchi : « Si notre plus grand club ne cherche pas le style, le jeu… »

Le soutien d’Arrigo.

Très critiqué ces dernières semaines et finalement remercié par la Juventus après son élimination en Ligue des champions, Maurizio Sarri a reçu un relatif soutien d’Arrigo Sacchi. « Sarri a hérité d’une équipe usée par huit scudetti consécutifs. Un groupe avec des individualistes peu disposés à courir les uns pour les autres, assure l’ancien technicien de l’AC Milan dans la Gazzetta dello Sport. C’était utopique de croire que Sarri pouvait donner une harmonie à cette équipe vieillissante peu habituée à être un vrai collectif. »

Un échec illustrant les regrets et l’inquiétude de Sacchi sur la vision du football en Italie. « L’évolution de la Juve, avec la nomination de Sarri par Agnelli, aurait pu avoir une grande importance dans le foot italien, où on gagne généralement en jouant de façon défensive et en se reposant sur les individualités, relève-t-il. Si notre plus grand club ne cherche pas le style, le jeu, comment pourrait-il devenir un exemple ? On retournerait au foot d’avant où l’individualité vient avant le jeu et avec la victoire glorifiée même si elle n’est pas méritée. »

Un avis sur Andrea Pirlo, peut-être ?