Luis Henrique revient sur son adaptation compliquée à Marseille

Luis Henrique est de moins en moins Larguet.

« On a manqué d’un neuf de référence, on s’est raté, car Luis(Henrique)ne va pas être ce joueur pour jouer dans cette position. On a fait une erreur. » C’était le 3 décembre dernier. André Villas-Boas taclait le pauvre Luis Henrique, recruté pour huit millions d’euros en septembre, puis laissé sur le banc la plupart du temps. Disposant de plus en plus de minutes sur le terrain depuis l’arrivée de Jorge Sampaoli et son repositionnement en piston gauche, le Brésilien de 19 ans s’est confié, dans les colonnes de La Provence, sur sa longue période d’adaptation au contexte marseillais : « J’ai été surtout déstabilisé par les changements d’entraîneur. Avec Villas-Boas, tout le monde parlait portugais et c’était plus facile pour moi de comprendre les consignes. Là, on parle en espagnol, mais aussi en anglais ou en français. Ça m’aide à progresser, à comprendre davantage. Après, l’aspect tactique et l’intensité des entraînements ne sont plus les mêmes. »

Sans charger qui que ce soit donc, l’ancien ailier de Botafogo est aussi revenu sur la méthode Sampaoli : « Je pense qu’on s’entraîne un petit peu moins ici. Au Brésil, on s’entraîne plus dans la durée, on reste la journée au centre. En France, on travaille plus dans l’intensité. Mais Sampaoli réussit à faire un mélange, les entraînements sont plus longs et plus intenses. » Non sans laisser un message à son coach, en filigrane : « Je dois améliorer mon travail défensif et mon repli à la perte de la balle. Mais si le coach veut me positionner plus haut, j’apprécierai, car c’est là où je joue depuis que je suis tout petit. C’est plus confortable pour moi. »

La gauche qui agit, la gauche qui protège.