Le projet de rachat de Bordeaux est au point mort

Fievet prend encore la température.

Après deux décennies sous la direction de M6 (1999-2018), les Girondins de Bordeaux sont désormais détenus par le fonds d’investissement américain King Street, au grand dam des supporters. Mais depuis quelques mois, Bruno Fievet, un homme d’affaires français, s’est positionné pour tenter de racheter son club de cœur. « On avait envoyé une lettre d’intérêt à King Street, avec un pôle d’investisseurs qui était prêt à nous suivre en cas de réponse positive », retrace-t-il auprès de RMC Sport. Mais l’épidémie a redistribué les cartes : « La crise a un peu tout arrêté, dans les discussions avec nos investisseurs. C’est le statu quo actuellement. »

Pas question pour autant de laisser le dossier prendre la poussière : « On a toujours cet intérêt d’aller de l’avant et de rassembler des gens capables de nous rejoindre dans ce projet. » Une tâche ardue, étant donné que la société américaine n’est pas forcément vendeuse : « C’est encore un projet en construction, en réflexion, et ce sera le cas tant qu’on n’aura pas de retour de King Street. On n’est que dans l’hypothétique, à l’heure actuelle. »

Il faut sauver le soldat bordelais.