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Laurent Nicollin : « Je crois peu à ce fameux « monde d’après » »
Et si c’était lui, le plus lucide ?
Interrogé par le Figaro sur le contexte particulier que vit actuellement le monde en raison de la pandémie de coronavirus, Laurent Nicollin a tranché : pour lui, le monde sera plus ou moins le même qu’avant la crise sanitaire et économique. « Il y aura toujours quatorze-quinze clubs qui auront des budgets entre trente et cinquante millions d’euros et ne feront pas de folie. D’autres continueront à faire la course à l’échalote, rien ne changera à ce niveau-là. Mais je le pense aussi de manière générale dans la société. Je crois peu à ce fameux « monde d’après » et un changement total des attitudes », claque le président de Montpellier.
Le boss du MHSC va même plus loin, considérant que l’espèce humaine est incapable de se transformer : « Vous avez la réponse avec l’attitude de certains dirigeants ces derniers jours. Malgré ce virus, les incohérences restent. L’être humain est ainsi fait, quand l’un d’eux se sentira plus beau, plus fort et avec plus d’argent que les autres, il rajoutera toujours plus d’argent pour attirer tel ou tel joueur. Je me trompe peut-être, mais je n’ai pas une grande confiance dans l’être humain, qui est toujours plus fort à détruire ce qui a été construit que le contraire. Je ne me fais pas d’illusions. »
Il n’est pas le seul dans ce cas.
Montpellier retrouve le podium, Bastia continue de plongerFC



























