Henry : « La première fois que tu te fais virer, tu deviens vraiment coach »

Thierry n’en rit plus.

Nommé sélectionneur de l’équipe de France Espoirs, Thierry Henry entend bien démontrer qu’il peut réussir sur un banc de touche, alors que beaucoup gardent en mémoire son passage raté sur le banc de Monaco. « La première fois que tu te fais virer, tu deviens vraiment coach, tu comprends quelque chose, tu commences à comprendre qu’il faut déléguer, tu ne peux pas te battre avec tout le monde. Il y a des batailles que tu ne vas jamais gagner », a-t-il déclaré dans une interview pour Téléfoot.

"La première fois que tu te fais virer, tu deviens vraiment coach. Tu comprends quelque chose…"

Thierry Henry raconte à @BixeLizarazu son évolution en tant que coach, de Monaco jusqu'aux Espoirs (@BarniaudSeb) pic.twitter.com/jphk74O5gR

— Téléfoot (@telefoot_TF1) September 10, 2023

Passé depuis sur le banc de l’Impact Montréal, puis dans le staff de la sélection belge, le champion du monde 1998 assure avoir fait évoluer sa vision des choses. « L’année Covid m’a beaucoup changé, ça m’a rendu humain. À un moment donné, j’étais en mode robot, j’étais dans mon truc, alors que j’aime rigoler, mais ça ne se voyait pas, regrette-t-il. Quand je suis parti à Montréal, il y a eu le Covid. On faisait le trajet hôtel-entraînement, hôtel-match, je ne rentrais jamais chez moi. J’ai arrêté parce que je me suis dit que je pouvais partir en vrille. » Après une première victoire convaincante face au Danemark, les Bleuets regardent déjà vers les Jeux olympiques à domicile. « L’objectif, c’est l’or, affirme le champion du monde 1998. J’ai pensé à Aimé Jacquet, qui nous avait donné une vision. Il nous a fait croire qu’on pouvait gagner la Coupe du monde. Quand tu visualises quelque chose, généralement ça tourne de ton côté. »

Si sa carrière d’entraîneur ne décolle pas, il pourra au moins se reconvertir comme diseur de bonne aventure.