Garra Dembélé : « En Bulgarie, on prenait des perfusions »

Au moins, c’est clair.

Surdoué, doté d’un énorme potentiel et promis à une carrière dorée, Garra Dembélé a vu son destin basculer alors qu’il effectuait des tests en Italie. Accusé de viol, le gamin de l’INF a abandonné ses espoirs aux mains de la justice transalpine avant d’être innocenté. Sa carrière a finalement démarré en Bulgarie, plus précisément au Levski Sofia où il a planté à 37 reprises et délivré 7 passes décisives en 39 apparitions. Sauf que dix ans plus tard, Garra Dembélé avoue qu’il était complètement chargé.

L’ex-joueur de football Garra Dembélé raconte avoir été confronté à des pratiques très suspectes lorsqu’il a joué en Bulgarie et en Allemagne « J’avais environ dix pilules à prendre, après les entraînements. Je ne savais même pas ce que c’était » https://t.co/jkzjTCGp9G

— Le Parisien (@le_Parisien) November 10, 2021

« En fait, j’étais dopé », affirme Dembélé, longuement interviewé par L’Équipe dans son nouveau documentaire Destins brisés diffusé ce mardi soir. « En Bulgarie(au Lokomotiv Plovdiv en 2010 et au Levski Sofia en 2011, NDLR),quand on finissait les matchs de Ligue Europa, on prenait des perfusions. Juste après le match, j’enlevais mes crampons et je prenais les perfs, parce qu’on avait d’autres matchs qui arrivaient, deux ou trois jours après. » L’International malien confie même n’avoir « aucune idée » du produit qui passait dans son corps. « Le seul truc que je peux vous garantir, c’est que quand j’ai signé en Allemagne, il y avait des produits dans mon corps qui n’étaient pas autorisés. En fait, quand je suis arrivé en Allemagne, j’étais dopé. J’avais des hormones, je ne sais pas… », conclut le joueur originaire de Gennevilliers.

Ce qui l’a bien aidé à inscrire trois buts en vingt matchs sur trois saisons à Fribourg.