« Des excès des deux côtés de par l’interprétation de déclarations à chaud » : Didier Deschamps tempère la rivalité franco-belge

Trois ans déjà.

Depuis que Samuel Umtiti a crucifié Thibaut Courtois un soir de juillet 2018 à Saint-Pétersbourg, la rivalité entre Français et Belges n’a jamais semblé s’essouffler. Didier Deschamps a tenu à tempérer les esprits quant à cette rivalité, ce lundi en conférence de presse, à trois jours de la demi-finale de Ligue des nations : « Il y a eu des excès des deux côtés de par l’interprétation de déclarations à chaud. »

Mais le sélectionneur ne nie pas complètement l’existence de cette tension entre les deux nations, qui s’explique notamment « parce que c’est frontalier, la même qu’avec l’Italie ou l’Espagne ». « En 2018, ils avaient la possibilité d’être en finale. C’est nous qui avons été en finale avant d’être champions du monde. Ce n’est pas le match de jeudi qui va changer ce qu’il s’est passé avant », détaille-t-il ensuite. Deschamps finit même par avouer que « c’est une très belle génération qui n’a pas eu le bonheur de connaître le succès à travers la Coupe du monde et l’Euro ».

Alors que les Bleus, si.