Coupe du monde 2014 – Finale – Allemagne/Argentine
Messi, passage avide
Messi, passage avide
Plus qu’un match avant d’en avoir fini avec cette satanée intrigue. La fin approchant, Messi semble avoir perdu sa place dans le récit de l’épopée argentine. Pour ce dernier match contre la Hollande, il n’y en a que pour les autres. La fin de l’histoire ?
Alors que la phase finale de la Coupe du monde approche, ce sont autant d’équipes et de supporters du monde entier qui, éliminés par la dure loi du sport, vont bientôt quitter le Brésil. Et pour les prostituées et les bordels du pays, ce sont autant de clients en moins… Que l’on soit pour ou contre ce pic ponctuel du tourisme sexuel, retour sur dix histoires intimes qui relient le football à l’industrie du plus vieux métier du monde. Avec beaucoup d’Anglais dedans.
« Moi aussi je suis allé dans tous les restaurants 3 étoiles du monde »
Le Collectionneur
Alors que Manaus a accueilli quatre matchs de Coupe du monde, le vrai personnage sportif de la ville n’a rien à voir avec le football. Roberto Gesta de Melo possède chez lui la plus grande collection d’objets olympiques au monde. Visite parmi les torches et les médailles.
Il est le grand absent qu’on a fini par oublier. Forfait de dernière minute, Franck Ribéry a vu de loin les Bleus se réconcilier avec leur public pendant le Mondial brésilien. Avec l’Euro à la maison qui se profile, comment Kaiser Franck va retrouver sa place et son influence dans une équipe qui appris à vivre sans lui ? Le débat est déjà lancé.
Mais pourquoi les joueurs croisent-ils les bras pendant les compositions ?
Mais pourquoi les joueurs croisent-ils les bras pendant les compositions ?
Cette année, chaque présentation des équipes est accompagnée d’une petite animation pour chaque joueur, à qui la FIFA a demandé de croiser les bras. Une volonté d’affirmer son autorité ? Explications et analyses.
On connaît Fred, l’attaquant brésilien moustachu, sosie de Francis Perrin, joueur le plus lent de l’histoire, qui se filme en train d’embrasser les femmes à moto au péage et éliminé de la Coupe du monde en ayant couru quelques secondes par match et touché trois ballons. On connaît moins l’autre, le personnage principal d’un film actuellement en salles, incarné par Olivier Soler. La version journalistique du buteur de Fluminense…
Top 5 : les meilleurs 0-0 de l’histoire du Mondial
Top 5 : les meilleurs 0-0 de l’histoire du Mondial
Si Pays-Bas et Argentine ont rappelé au monde que le Brésil-Allemagne était vraiment exceptionnel, un match sans but n’est pas forcément une métaphore de l’ennui. Bien au contraire. La preuve par 5.
Beaucoup de buts, encore plus de bière et de soleil : Salvador de Bahia a accueilli six matchs du Mondial qui, comme Pays-Bas – Costa Rica, ont tous été superbes. Quelques mois plus tôt, pourtant, la 3ème ville du pays suscitait les doutes : après deux ans de grèves récurrentes, la police militaire désertait soudainement la ville pendant 48 heures, laissant place à l’anarchie. Récit de deux jours et trois nuits de chaos.
Mardi soir, le Brésil a connu la honte. La pire défaite de son histoire. Balayé par l’Allemagne en quelques minutes, cette claque monumentale va avoir des effets secondaires sur le devenir de la sélection nationale. Et avant de se projeter sur le Mondial 2018, il va falloir se relever…
La Coupe du monde et le Tour de France se chevauchent pour quelques jours encore. Voilà pourquoi le match d’hier soir fut si long. Cet Argentine-Hollande n’était pas une demi-finale, c’était une étape de plat.
Bien loin de la folie de Brésil-Allemagne, l’autre place de finaliste s’est jouée aux tirs au but après un match sans rythme où les deux meilleurs joueurs ont été des défenseurs. Les jours passent et les matchs ne se ressemblent pas.
Les produits dérivés Luis Suárez qui n’ont pas encore été inventés
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Après le sex-toy et le décapsuleur, voici une petite sélection de produits qu’on aimerait voir sigler Luis Suárez, en hommage à cette morsure qui lui vaut l’exclusion du monde des pelouses pour quatre mois. Martyr.
Les cinq questions qu’on se pose après les demi-finales
Les cinq questions qu’on se pose après les demi-finales
Deux matchs, deux ambiances. D’un côté, vous tenez l’une des plus belles purges de cette Coupe du monde et de l’autre peut-être la défaite la plus humiliante de l’histoire du football. Mais ce n’était peut-être pas tout de ce qu’il fallait retenir de ces demi-finales. La preuve en cinq questions.
Dans une demi-finale fermée où les défenses ont pris le pas sur les attaques, l’Argentine retiendra les parades de Romero et le match de mammouth de Mascherano. Les Pays-Bas : la faillite de ses melons, Sneijder et Van Persie.
Messi peut exulter : après 120 minutes d’ennui, d’une demi-finale hachée et jouée sur un faux rythme, les Argentins ont finalement décroché leur billet pour affronter l’Allemagne dimanche en finale, leur première depuis 1990. Une autre mauvaise soirée pour le peuple brésilien.
120′ : L’Argentine qualifiée pour la finale de la Coupe du monde ! 4-2 à la séance des tirs au but, après le 0-0 au bout des 120 minutes. Ce match fermé et assez terne où les défenses ont pris le dessus s’est joué à la loterie, avec Romero en improbable héros qui arrête les deux pénos de Vlaar et Sneijder. Rendez-vous ce week-end pour la petite finale samedi et la finale Allemagne/Argentine dimanche, comme en 90. Vu la nouvelle prestation décevante de l’Albiceleste ce soir, la Mannschaft est grande favorite. A vous Cognacq-Jay. Bisous bonne nuit !
Argentine : la comparaison avec l'équipe de 86 est-elle pertinente ?
Argentine 2014 / Argentine 1986 : même combat ?
L’Argentine qui se présente devant les Pays-Bas pour tenter de rentrer une finale pour la première fois depuis 1990 part avec des armes simples : jouer dur, mettre le plus de couilles possible, subir pour partir en contre, donner la balle à Messi et prier. Une formule qui rappelle celle utilisée par l’Argentine de Maradona et qui pose une question : la réincarnation existe-t-elle en football ?
Dans une forme étincelante depuis le début de la compétition, Arjen Robben tentera ce soir de mettre l’Argentine de Messi à ses pieds. Entre courses folles et pointe de vitesse, analyse d’un bolide qui pourrait mener les Pays-Bas au titre suprême.
Football total au Brésil. Créé par un ex-militaire, le club de Manthiqueira (État de São Paulo) a pour ambition de jouer comme les Pays-Bas de Rinus Michels. Ce n’est pas la seule particularité de cette équipe de quatrième division : son entraîneur est une femme, et les joueurs doivent appliquer un règlement aussi strict et iconoclaste que les principes du Dogme de Van Trier and co.
Les yeux sont si cruels que, parfois, ils envoient des images qu’on ne devrait pas voir. Pour ce Brésil-Allemagne, on avait prévu du bonheur et de l’amour, on eut de la mort et de la pornographie.
Opposés ce soir aux Pays-Bas, les Argentins ont bénéficié d’un tirage clément et de circonstances favorables pour se hisser en demi-finales. Tout comme leurs adversaires du soir, à un moindre degré. De quoi crier au parcours chanceux ?
Comment Lavezzi est devenu le Ribéry 2006 de l’Argentine…
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Parti au Brésil comme joueur offensif secondaire de l’Argentine, Ezequiel Lavezzi se retrouve un peu par surprise sous les projecteurs : les blessures des autres lui offrent du temps de jeu, son corps fait fureur, ses blagues à la Ribéry plaisent et détendent le groupe.
5 raisons pour essayer d’expliquer la faillite du Brésil
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Expliquer l’inexplicable – 5 buts en 20 minutes dans le buffet du quintuple champion du monde – c’est toujours compliqué. Mais il faut bien s’y coller, histoire de donner de bonnes raisons à la Seleção de se remettre debout et de redevenir favori du Mondial dans quatre ans. Parce que l’histoire est un éternel recommencement, et que Hulk jouera à domicile en 2018.
Le Kinder Surprise de Scolari et «la honte» du Brésil
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Au lendemain de la pire défaite de son équipe, la presse brésilienne évoque un sentiment de honte nationale et charge le sélectionneur, Luiz Felipe Scolari.
Double buteur et passeur décisif, Toni Kroos a orchestré le récital allemand hier soir. Une habitude pour un homme qui sait absolument tout faire, même s’il n’est pas toujours reconnu à sa juste valeur.
La presse allemande n’a qu’un mot à la bouche, et lui donne toutes les variantes nécessaires : incroyable. Ce match et cette victoire étaient incroyables. Un moment d’histoire, de folie et de miracle. Après Bern, voici « das Wunder von Belo Horizonte ».
Concédant dans le même match sa plus large défaite en Coupe du monde et la pire branlée de son histoire, le Brésil se souviendra pendant très longtemps de cette demi-finale perdue 7 à 1 contre l’Allemagne. Un score irréel qui empêche tout raisonnement rationnel. Ou presque.
Toi, les numéros de soliste ne te dérangent pas. Multiplier les crochets face à ton adversaire est ton dada. Revenir lui en mettre un dernier aussi. T’as les oreilles décollées, le crâne luisant, mais tu mets tout le monde à l’amende, jusqu’à l’écœurement. Tu sais que tu aimes Arjen Robben quand…
Six minutes et 41 secondes. C’est tout ce dont l’Allemagne a eu besoin pour envoyer Júlio César chercher le ballon à quatre reprises dans ses filets. Un festival d’une rapidité sans nom pour les téléspectateurs, mais un long chemin de croix pour les Brésiliens. Oui, dix minutes, c’est à la fois très court et très long. Et pendant que la Seleção en prenait quatre dans le buffet, on pouvait en faire, un sacré nombre de choses.
Il garde les cages néerlandaises depuis le début de la Coupe du monde, pourtant personne ou presque ne sait qui est Jasper Cillessen. La faute à un charisme limité et l’entrée déjà légendaire de Tim Krul face au Costa Rica. Pourtant, c’est bien le premier qui disputera la demi-finale face à l’Argentine. Du moins jusqu’à une éventuelle séance de tirs au but.
L’Allemagne s’impose 7-1 en demi-finale de la Coupe du monde face au Brésil. Ce n’est pas une fiction, c’est bien l’une des pages les plus marquantes de l’histoire du football qui vient de s’écrire sous nos yeux. Gêne pour les vaincus, admiration pour les vainqueurs : forcément, il y avait de quoi passer par toutes les émotions.