Morales : «La régie m’a reproché de dire que Diego avait mis la main»
Morales : «La régie m’a reproché de dire que Diego avait mis la main»
Victor Hugo Morales commente des matchs depuis des décennies avec une maestria sans pareille. Lors du fameux but de Maradona contre l’Angleterre en 86, il a accompagné l’action avec une virtuosité comparable à celle du numéro 10. En entretien exclusif pour So Foot, VHM revient sur cette journée historique de 86 au stade Aztèque.
Marquer des buts pour Thomas Müller, ce n’est pas vraiment compliqué. Mais lorsqu’on parle de les célébrer, c’est clairement une autre histoire. Après ses pions, on le voit le plus souvent hésiter entre le cri, le poing rageur et le saut dans les bras de ses coéquipiers. Bref, rien de bien cool. Du coup, voici cinq célébrations qu’il pourrait emprunter à d’autres footballeurs. Histoire d’avoir l’air un peu moins gênant sur le terrain.
Oswaldo Piazza : «Sans Messi, on n’aurait même pas passé le premier tour»
Oswaldo Piazza : «Sans Messi, on n’aurait même pas passé le premier tour»
Plus que quelques heures avant de connaître le gagnant de cette vingtième Coupe du monde. Qui de l’Allemagne ou de l’Argentine brodera une étoile supplémentaire sur son maillot. Pour l’instant, nul ne sait. En tout cas, s’il y a en un qui sera derrière l’Albiceleste, c’est bien Oswaldo Piazza, ancien international argentin et joueur de l’ASSE, dans les années 70.
Lors de la finale 90 entre l’Argentine et l’Allemagne, à Rome, seul un penalty parvient à départager les deux équipes en toute fin de rencontre. Un penalty qu’Andreas Brehme, gaucher de naissance, transforme de son pied droit. Une particularité du joueur allemand entrée à la postérité ce jour-là.
À quoi jouent les Argentins ? Cette équipe peut-elle vraiment battre l’Allemagne ? Ils ont Messi, certes. Mais ils ne séduisent personne. L’Argentine a beau chanter, elle aura toujours mauvaise réputation.
Le grand soir. À minuit, voire un peu plus, on connaîtra le vainqueur de la 20e édition de la Coupe du monde de football. Quelques minutes plus tard, ce sera au tour de la fameuse cérémonie des trophées. Certains adorent. D’autres trouvent l’instant trop cheap, long ou protocolaire. Retour en dix histoires courtes sur la relation intime qui relie le football et son Graal. Et d’enfin savoir qui a choisi le nom de l’Hexagoal.
La filiation est aussi évidente que certaine. Alejandro Sabella a été le joueur de Carlos Bilardo, et a fait des Estudiantes la Plata son sas de passage vers la sélection, à l’instar du sélectionneur champion du monde 1986. Mais s’ils se ressemblent dans leur manière de concevoir le football, les personnages n’ont pas grand-chose à voir.
Top 5 : les finales de Coupe du monde inoubliables
Top 5 : les finales de Coupe du monde inoubliables
Il y a les finales de Coupe du monde dont on ne sait pas grand-chose (en gros avant-guerre), celles qui marquent surtout le pays vainqueur (1978, 1998), celles qui déçoivent (1990, 1994, 2010), celle qui auraient pu en être (1958, 1986) et celles qu’on décide de retenir. Forcément subjectif, forcément sublime.
Comment le chant argentin est devenu le hit du Mondial ?
Comment le chant argentin est devenu le hit du Mondial ?
Ce soir, Nacho Harraca pourrait bien être l’ennemi public numéro 1. Il est devenu, un peu par hasard, l’auteur-compositeur officiel de l’Argentine, à l’origine du Brasil decime que se siente, qui chatouille la fierté brésilienne. De Mesrine à Noah, Nacho a en tout cas réalisé la plus belle opération de ce Mondial. Petite recette d’un succès inattendu.
Dimanche, un gardien remplaçant de Ligue 1 pourrait être sacré champion du monde. C’est la folle histoire de Sergio Romero, doublure de Danijel Subašić à Monaco et auteur d’une Coupe du monde d’une belle densité. Pourtant, le garçon ne sait toujours pas où il jouera la saison prochaine.
Dans le sillage de leur génial ailier, les Pays-Bas ont dansé sur le Brésil. Un équipe brésilienne encore traumatisée et complètement dépassée collectivement. Pour eux, c’était vraiment le match de trop.
Il n’y a pas eu de rachat. Pire, il n’y a même pas eu de suspense. Giflés deux fois en première période, par Robin van Persie au bout de deux minutes de jeu puis Blind, le Brésil ne sera pas sur le podium de sa Coupe du monde. Supérieurs sans être géniaux, les Néerlandais s’imposent 3 à 0 et décrochent une troisième place méritée.
94′ : Et c’est fini. Le Brésil repart avec une nouvelle déculottée. C’est donc déjà l’heure des conclusions. Le Brésil n’est même pas sur le podium de son Mondial, comme la Corée en 2002. Une référence qui suffira à faire comprendre que la Seleçao a bien losé cet été. Bonne nuit les kiwis!
Des trois, seul un a réussi à gratter quelques minutes de jeu. Henrique, Victor et Jefferson sont, pour le grand public, les inconnus de cette Seleção. Présentation des trois lascards, dont deux avec des gants.
Romancier et critique littéraire brésilien, Flavio Carneiro a deux choses dans sa vie : l’écriture et le football. Auteur de plusieurs essais et nouvelles sur le football, Flavio Carneiro reçoit chez lui, à Petrópolis, pour raconter sa relation au Brésil, à Botafogo et à la défaite.
C’est quand même dur de parler de « petite finale » pour un match comme celui qui verra s’affronter ce soir le Brésil aux Pays-Bas. Et ce à plus d’un titre. Cinq même.
Ce match pour la troisième place ne plaît évidemment à personne. Pourtant on va le jouer et, ce qui est sans doute pire, on va même le regarder. Un peu comme ces sacs à main ou ces parfums de contrebande, la petite finale se déguste en secret, comme un match tombé du camion.
Top 5 : les meilleurs matchs pour la troisième place
Top 5 : les meilleurs matchs pour la troisième place
On dit que ce match compte pour du beurre, que les équipes ne le jouent pas à fond, voire pire, qu’on devrait le rayer définitivement du calendrier de l’épreuve. Pourtant, lorsque l’enjeu prend le dessus, ce match pour la troisième place peut tout à fait entrer dans la légende d’une Coupe du monde. La preuve par cinq.
Indéniablement, Robben est un génie. Balle aux pieds, le Néerlandais est l’un des tout meilleurs joueurs au monde. Seulement voilà, Robben a tendance à agacer. La raison ? Son individualisme poussé à l’extrême. Car oui, Arjen choisira souvent la solution personnelle à la possibilité collective. Question de personnalité, sûrement. Voyage chez les persos.
Coupe du monde 2014 – Petite finale – Brésil/Pays-Bas
Cinq idées pour remplacer la «petite finale»
Cinq idées pour remplacer la «petite finale»
Les joueurs ne veulent pas la jouer, les téléspectateurs ne veulent pas la regarder, les arbitres ne veulent pas l’arbitrer, les ballons ne veulent pas y rouler. Récemment critiquée par Louis van Gaal, la « petite finale » n’intéresse pas grand monde. Un sentiment de désintérêt légitime qui pose une question : par quoi pourrait-on remplacer ce match ? Tentatives de réponse.
Alors qu’il doit bien jouer ce match pour la troisième place face aux Pays-Bas, le Brésil n’en finit plus de se demander comment il en est arrivé là. Comment il a pu essuyer contre l’Allemagne la pire défaite de son histoire dans sa Coupe du monde. Peut-être parce qu’il s’est vu trop beau, trop grand.
Sacheri : «Dimanche, l’Allemagne jouera d’ailleurs à domicile»
Sacheri : «Dimanche, l’Allemagne jouera d’ailleurs à domicile»
Écrivain (Petits papiers au gré du vent / Ed Broché) et scénariste (Dans ses yeux), l’Argentin Eduardo Sacheri est aussi un chroniqueur foot des plus prisés (El Grafico, Canchallena). À la veille de la finale de l’Albiceleste, il analyse le parcours argentin et la relation de son pays au Brésil.
Coupe du monde 2014 – Petite finale – Brésil/Pays-Bas
Vlaar et la manière
Vlaar et la manière
S’il n’a eu aucun but marqué en 120 minutes lors de la demi-finale entre l’Argentine et les Pays-Bas, c’est autant la conséquence du manque d’inspiration des joueurs offensifs que du talent de ceux censés les empêcher de s’exprimer, avec deux experts en la matière : Javier Mascherano côté albiceleste et surtout Ron Vlaar chez les Oranje, qui a écœuré Messi, Higuaín et consorts. Il est sûrement là, le meilleur défenseur du Mondial.
Le plus vieux métier du monde n’a pas été le grand perdant de ce Mondial. Pendant la compétition, la clientèle, composée de supporters de tous bords, aurait connu un boom de 30%. Vérification à Vila Mimosa, le quartier chaud de Rio de Janeiro. Une certaine idée de l’enfer sur terre.
Une purge. Voilà un mot qualifiant parfaitement l’opposition entre l’Argentine et les Pays-Bas, dont le sort aura été décidé par une séance de tirs au but. Mais au fait, c’est quoi un match chiant ? Focus sur des rencontres qui savent mettre à l’épreuve la passion des plus mordus de football.
Coupe du monde 2014 – Finale – Allemagne/Argentine
Messi, passage avide
Messi, passage avide
Plus qu’un match avant d’en avoir fini avec cette satanée intrigue. La fin approchant, Messi semble avoir perdu sa place dans le récit de l’épopée argentine. Pour ce dernier match contre la Hollande, il n’y en a que pour les autres. La fin de l’histoire ?
Alors que la phase finale de la Coupe du monde approche, ce sont autant d’équipes et de supporters du monde entier qui, éliminés par la dure loi du sport, vont bientôt quitter le Brésil. Et pour les prostituées et les bordels du pays, ce sont autant de clients en moins… Que l’on soit pour ou contre ce pic ponctuel du tourisme sexuel, retour sur dix histoires intimes qui relient le football à l’industrie du plus vieux métier du monde. Avec beaucoup d’Anglais dedans.
« Moi aussi je suis allé dans tous les restaurants 3 étoiles du monde »
Le Collectionneur
Alors que Manaus a accueilli quatre matchs de Coupe du monde, le vrai personnage sportif de la ville n’a rien à voir avec le football. Roberto Gesta de Melo possède chez lui la plus grande collection d’objets olympiques au monde. Visite parmi les torches et les médailles.
Il est le grand absent qu’on a fini par oublier. Forfait de dernière minute, Franck Ribéry a vu de loin les Bleus se réconcilier avec leur public pendant le Mondial brésilien. Avec l’Euro à la maison qui se profile, comment Kaiser Franck va retrouver sa place et son influence dans une équipe qui appris à vivre sans lui ? Le débat est déjà lancé.
Mais pourquoi les joueurs croisent-ils les bras pendant les compositions ?
Mais pourquoi les joueurs croisent-ils les bras pendant les compositions ?
Cette année, chaque présentation des équipes est accompagnée d’une petite animation pour chaque joueur, à qui la FIFA a demandé de croiser les bras. Une volonté d’affirmer son autorité ? Explications et analyses.