Noël approche. Et comme tout le monde, vous vous posez la question : « Bordel, qu’est-ce que je vais bien pouvoir offrir ? » Ou : « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir demander ? » Voici quelques pistes à étudier sérieusement.
Si le titre de champion d’automne de l’OM est de l’ordre de l’anecdotique, la troisième place du PSG l’est moins, surtout après le nul déprimant face à Montpellier. Et entre les deux, il y a des Lyonnais plus euphoriques que jamais.
Hamouma qui martyrise Évian, Charlie Austin et Antoine Griezmann qui claquent des coups du chapeau et Nolan Roux qui invente une nouvelle manière de défendre au premier poteau. Tout ça, c’était le dernier week-end de football avant Noël. Et ça valait bien une équipe type.
Ancien assistant de Rafael Benítez, Pako Ayestarán fait désormais les beaux jours du Maccabi Tel Aviv, actuel second de Ligat Ha’al, à deux points du leader. Le Basque parle métier, entre possession de balle, John Wooden, citations de cinéma et ce fameux WRAP.
Le premier quart d’heure ne laissait pas envisager une telle correction au bout des 90 minutes (0-5). Lyon et Lacazette ont fini l’année en trombe pour se placer en dauphin de Marseille.
Marseille arrache une victoire importante contre Lille (2-1) tandis qu’Arsenal lâche la sienne dans les dernières secondes à Anfield (2-2). Lyon colle une manita à Bordeaux (0-5). L’Inter arrache un nul contre la Lazio (2-2) et l’Atlético, grâce un triplé de Griezmann, s’est payé San Mamès (1-4).
91′ : C’est fini ! Démonstration de force de Lyon à Chaban Delmas, 5-0. Grâce à la plus grosse victoire de son histoire à l’extérieur en championnat, l’OL est le nouveau dauphin de Marseille, devant le PSG.
Portée par un Romain Hamouma XXL, l’AS Saint-Étienne a facilement disposé d’Évian Thonon Gaillard (3-0) et recolle au podium. Étincelant, l’ancien Caennais a signé un but et deux passes décisives.
Dépassé dans le jeu, maladroit et dominé, Arsenal a failli repartir de Liverpool avec trois points dans la besace. Les Gunners ont eu une véritable occasion, ils ont marqué deux fois. À l’inverse, les Reds ont pléthore d’opportunités, mais ils arrachent un match nul inespéré en toute fin de match grâce à un coup de casque de Martin Škrtel.
Ce dimanche, au Vélodrome, l’OM recevait le LOSC pour la dernière journée de championnat avant la trêve hivernale. Et dans une rencontre décisive pour garder leur fauteuil de leader, les Marseillais ne se sont pas foirés en s’imposant 2-1. De quoi passer les fêtes au chaud, tranquillement.
En laissant volontairement de côté les joueurs du Real Madrid, sur une autre planète que leurs challengers, petit coup de projecteur sur 5 joueurs ayant marqué l’édition 2014.
101′ : 2-2, un match fou, pauvre mais fou. Deux mi-temps conclues par des buts, et entre les deux, pas grand chose. Arsenal plante deux pions en trois frappes. Et Liverpool ne fait pas mieux qu’un nul en ayant eu 20 000 occaz’ et le ballon 60% du temps. Un point qui n’arrange personne mais pour lequel les Reds sont allés au bout d’eux même. Nous aussi. Bisous les fous, and good evening à tous !
93′ : Et voilà, c’est terminé ici au Chaudron. Très belle victoire de l’ASSE qui s’impose 3-0 notamment grâce à une prestation XXL de Romain Hamouma. Les Verts confortent leur quatrième place et vont pouvoir passer de belles fêtes après cette bonne première partie de saison. Je vous laisse là-dessus. Soyez prudents et ne changez pas. Des mimis.
Longtemps au coude-à-coude avec Newcastle, Sunderland est venu arracher le derby du Nord de l’Angleterre (1-0) en marquant dans les dernières minutes grâce à Adam Johnson. Dominateur, Newcastle n’a jamais su trouver de solutions face à son rival plus efficace.
96′ : Sur ce, bonne aprem à tous.
Le derby de Toscane change chaque année de protagonistes, au gré de l’équipe qui rencontrera la Fiorentina. Place cette fois à l’affrontement avec l’Empoli, les deux villes étant séparées d’à peine 30 km.
Ce n’est pas un derby à proprement parler. Pourtant, les chocs entre Liverpool et Arsenal ont souvent livré des matchs au scénario fou – on se souvient encore du quadruplé d’Archavine – qui ont contribué à écrire l’histoire du championnat anglais. À commencer par ce match du 26 mai 1989.
Avant de remporter leur cinquième titre au Parc des Princes, les Girondins de Bordeaux avaient dû affronter un redoutable Olympique lyonnais dans un chassé-croisé avec l’ennemi marseillais. Un match aux faux airs de demi-finale, réglé d’un « coup de fusil » signé Lassina Diabaté.
Le milieu de terrain de Newcastle retrouve son ancienne équipe, Sunderland, pour un derby du Nord bouillant. Un match dont Jack Colback sera la vedette et pas seulement pour son image de traître de service : au vrai, le Magpie est une des sensations anglaises de la saison.
Il y a actuellement cinq derbys intramuros en Italie et tous ont lieu en Serie A. Les classiques de Gênes, Turin, Milan, Rome et celui de Vérone plus récent. Mais d’autres ont existé au cours du dernier siècle. Voyage au pays de l’esprit de clocher.
Il y a des affiches qui ne répondent pas aux attentes. Ce Milan-Roma en fait clairement partie. Pas de but, pas de prise de risque, un match nul 0-0 sans grand intérêt. Merci et bonnes fêtes.
Ce soir à Marrakech, le miracle n’a pas eu lieu pour San Lorenzo. Le Real Madrid glane autoritairement sa première Coupe du monde des clubs – quatrième Coupe intercontinentale –, tandis que Carlo Ancelotti remporte son quatrième titre pour les Blancos (2-0). Le crâne de Sergio Ramos a encore été décisif.
Vainqueurs respectivement à Metz et Lorient, les Monégasques et les Nantais se repositionnent dans la course à l’Europe. Reims s’impose à Rennes, tandis que Bastia et Caen se sont neutralisés à D’Ornano.
Les vacances de Noël ont déjà commencé, et si Bison Futé annonce un trafic plutôt fluide sur les routes, un gros embouteillage footballistique est à prévoir cet après-midi. En fin de journée, le Barça a déroulé contre Cordoue (5-0), alors que Dortmund a encore chuté face au Werder (2-1). Sinon, un petit PSG a concédé le nul face à Montpellier (0-0). Ah, et le Real Madrid est sur le toit du monde après avoir battu San Lorenzo (2-0), Auckland termine sur le podium.
95′ : Fin de la lutte à l’Olimpico. Les Romains ont globalement dominé un match pas terrible-terrible, sans jamais pouvoir concrétiser. La faute à un très bon Diego Lopez. Conclusion: la Roma a râté le coche et passera les fêtes avec trois points de retard sur la Juve. Bisous les fous, et énorme samedi soir à tous !
Sans trop le savoir, Milan et Roma doivent beaucoup à Lavoisier. Aujourd’hui, ces deux clubs appliquent une version moderne de sa fameuse maxime : « Rien ne se perd, tout se transforme ». Sinon, comment expliquer le retour sur scène de Ménez, Maicon, Keita ou encore Essien ?
Le PSG a été tenu en échec au Parc contre un Montpellier organisé et malin (0-0). Le faible spectacle offensif a eu raison du public francilien qui a sifflé copieusement son équipe.
L’organisation des Villans et le manque d’idées mancuniennes se neutraliseront finalement pour offrir un match nul plutôt intéressant, mais qui contrecarre quelque peu les plans de remontée des Red Devils. Critiqué pendant longtemps à Old Trafford, Fellaini a manqué aux siens.
L’ancien attaquant du Paris Saint-Germain retrouve ce samedi Rome et la Roma où il a évolué pendant trois saisons. Désormais à Milan, Jérémy Ménez entend bien prendre sa revanche sur un club qui ne lui a pas fait que des cadeaux.
94′ : C’est fini ! Le Parc siffle timidement. A partir de là, je crois que bon, Blanc va passer un Noël compliqué.
Lors de ses deux dernières rencontres, Évian a encore pointé du doigt le comportement arbitral à son égard. Une réaction devenue régulière, et qui tend à verser dans un excès coupable. À la limite de la paranoïa.