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- Demies
- Salzbourg-Marseille (2-1 ap)
Les notes de Salzbourg face à Marseille
Malmenés en première mi-temps, les Salzbourgeois ont trouvé les ressources nécessaires dès la reprise, emmenés par un virevoltant Amadou Haidara et un Valon Berisha en chef d’orchestre. Pratique pour compenser le manque d’efficacité de la ligne offensive, pas plus inspirée qu’à l’aller.
FC Salzbourg
Walke (6) : A tellement peu eu à faire qu’on ne pouvait pas s’empêcher de fixer son regard, tout droit sorti du casting de Trainspotting. A-t-il passé un contrôle anti-dopage lui aussi ?
Ulmer (6,5) : Pas fatigué malgré sa 20e titularisation en Coupe d’Europe cette saison, un record. Il aurait même pu obtenir un penalty, mais n’est pas plus convaincant que Gulbrandsen quand il tombe dans le petit rectangle. Remplacé par Pongracic (97e, non noté).
Ćaleta-Car (5,5) : Quand il n’utilise pas sa tête pour inquiéter Yohann Pelé, il est particulièrement sollicité, au point d’utiliser sa main dans la surface pour défendre. Manita-Car.
Ramalho (6) : Très en forme, il avait la balle du 2-0 au bout du pied et celle du 3-0 au bout des cheveux, mais était visiblement trop crevé pour conclure sereinement. Ramolhoss.
Lainer (6,5) : Red Bull lui a donné une aile : la droite. Pas besoin de plus, puisque c’est avec celle-là qu’il a donné sa sixième passe décisive depuis le début de la campagne européenne.
Berisha (7) : Probablement la meilleure publicité en faveur de la reconnaissance du Kosovo sur la scène internationale. Valon d’or.
Samassekou (6) : « Samekasselecouilles » . Voilà ce que les milieux marseillais se sont dit pendant 120 minutes tant le milieu malien leur a mené la vie dure. Puis ils sont partis faire la bringue dans les vestiaires.
Schlager (6,5) : Il paraît que la réponse à la Grande Question sur la vie, l’univers et le reste, c’est 42. Un numéro floqué sur le maillot porté par Xaver Schlager, auteur d’une lumineuse passe décisive pour Bouna Sarr. Remplacé par Minamino (84e, 6,5), nippon ni mauvais, comme dirait Thierry Roland, ancêtre de Denis Balbir.
Dabbur (5) : Comme le chantaient les Bratisla Boys : « Da. Bur. Dabbur ka niech ! » Ce soir, comme Pippo Inzaghi, il semblait être né hors jeu. La finition en moins. Dabourg-Péronnas.
Gulbrandsen (4,5) : Pourquoi l’avoir titularisé ? Réponse de Marco Rose : « Simplement parce qu’il est bon. » Des progrès à faire au niveau des plongeons dans la surface cependant. Remplacé par Hwang (68e, 7), beaucoup plus combatif. Jack Hee-Chan.
Par Julien Duez
