Les notes d’Argentine-Arabie saoudite

Hervé Renard

La dernière fois que l’Argentine a autant été mise en déroute, c’était aux Malouines.

Nicolás Tagliafico

Décidément, les temps sont durs pour la gauche argentine. Remplacé par Acuna (70^e), mais pas Mateta.

Cristian Romero

À chaque Mondial, l’Argentine fait peur. Et à chaque Mondial, un Romero la plombe. Remplacé par Martinez (59^e), à peine plus luxueux.

Nicolás Otamendi

La pire défense de l’histoire face au siège saoudien. Fort Al-Amo.

Salem Al Dawsari

Devinez qui est l’homme du match ? Salem alaïkoum Lionel !

Firas Al-Buraikan

Un attaquant qui ne marque pas et passe son temps à défendre comme un chien. Al-Giroud en 2018. Remplacé par Asiri (89^e), qui a pu jouer quinze minutes grâce au nouveau temps additionnel.

Saleh Al Shehri

Apparemment, la clim dans le Lusail Stadium n’était pas du goût d’Al Shehri, qui s’est chargé d’effectuer un petit réglage à la 48^e minute. Remplacé par Al-Ghannam(78^e), histoire de souffler.

Lautaro Martínez

Le football sans son Romelu, c’est tout de suite moins facile.

Lionel Messi

Le seul but messiesque du match a été inscrit par un Saoudien. Pas con, Nasser, qui garde au chaud la vraie Pulga en envoyant son sosie au Qatar.

Hassan Al-Tambakti

Après avoir revu les critères de calcul du temps additionnel, la FIFA renomme le hors-jeu en « Al-Tambakti » en l’honneur du roc saoudien.

Mohammed Al Owais

Plus difficile à pénétrer qu’une ambassade saoudienne.

Emiliano Martinez

Emili pas joli.

Papu Gómez

En 1962, Pelé avait Garrincha. En 1998, Zidane avait Djorkaeff. En 2022, Messi a Papu. Remplacé par Álvarez (59^e), paraît-il.

Le problème quand on joue à la Juventus, c’est que ça se voit aussi en sélection.

Salman Al Faraj

Un capitaine qui fait un retour inespéré, qui déserte, avant de voir ses troupes se rebeller et partir à l’offensive sans lui, pour finalement l’emporter : Pétain en 1940. Remplacé par Al-Abed (46^e), résistant.