Platini attend un geste de la FIFA

Platoch vide son sac.

Blanchi dans l’affaire des deux millions de francs suisses (1,8 million d’euros) versés en 2011 par Sepp Blatter, Michel Platini continue de régler ses comptes. Dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport, l’ancien président de l’UEFA tire : « En 2015, un ami m’a prévenu: « Ils préparent quelque chose contre toi ». À ce moment, le cauchemar a débuté, allant de commission en commission, à clamer mon innocence. Mais je me suis retrouvé exclu. Huit ans. »

Le célèbre meneur de jeu des Bleus s’est retrouvé impuissant : « Et enfin les gens ont compris que tout était faux, tout était écrit à l’avance. Toutes ces idioties provenant de la FIFA, sur moi. Mais c’était comme se prendre une gifle, puis une autre, et encore une autre. C’était dur. Ma famille, mes amis me connaissaient. Mais les autres me regardaient comme si j’étais un bandit. Je veux rattraper les quatre années de ma vie que j’ai perdues. »

Platini est également revenu sur les transferts en Europe et le fair-play financier : « La Ligue des champions n’enrichit pas la Juve ou le Real, mais les joueurs de ces équipes et les agents de ces joueurs. C’est la faute du système de transferts imposé par la FIFA, qui fait que tous les meilleurs joueurs sont répartis dans dix équipes. Le FPF était nécessaire, j’ai sauvé le foot de la faillite. On ne peut pas continuer sans. »

Enfin, Platini lance un appel à la FIFA : « Qu’elle soit distinguée et courageuse pour faire quelque chose pour moi. »