Des scènes de guérilla lors d’un match amateur dans l’Hérault

Ambiance WWE à Pérols.

Le dimanche 14 janvier, l’ES Pérols et l’US Béziers se rencontraient lors d’un match de Régional 3 au stade Marius-Vitou de Pérols, près de Montpellier. Peu avant la fin du match, le terrain de foot s’est transformé en ring. Deux joueurs ont fini aux urgences après cet épisode de violence, et des plaintes ont été déposées des deux côtés. Le club de l’US Pérols explique que ce sont les supporters de Béziers qui ont commencé les hostilités en adressant des insultes et qu’« une grande partie des joueurs de l’US Béziers » seraient simplement partis se battre. Les forces de police ont été obligées d’intervenir pour calmer le jeu. Des parents – dont certains « de 75 ans et plus » – ont été « frappés, molestés », des « tables et mobiliers pour les goûters des enfants fracassés », alors qu’un joueur de Pérols, aurait fui « à travers champs » pour échapper à trois personnes qui le menaçaient physiquement. « Roué de coups », il aurait été retrouvé une heure après.

De son côté, l’entraîneur des Biterrois s’explique : « À la suite d’un fait de jeu, 15 à 20 personnes présentes en tribune sont descendues vers le grillage et ont pris à partie les trois supporters de notre club présents au stade », se défend Giuseppe di Girolamo. Le président de la Ligue Occitanie, Arnaud Dalla Pria « attend les rapports officiels » et annonce dans les colonnes de Midi Libre que la décision sera prise « en commission de discipline ». Le jugement peut prendre entre six et huit semaines, et les sanctions peuvent être individuelles ou à l’échelle du club. L’Entente sportive Pérols a annoncé qu’« en aucun cas, elle ne se rendra au match retour sur le terrain de l’US Béziers ».

À leurs risques et Pérols.