Corinne Diacre : « Les filles vivent mal »

Corinne âcre.

À vingt-quatre heures du choc face à la Norvège, Corinne Diacre répondait aux traditionnelles questions de la presse. Et la sélectionneuse de l’équipe de France a choisi de jouer la carte de l’ironie lorsque a été repointée du doigt sa supposée rigueur dans la gestion du groupe : « L’intransigeance et la rigueur, ça me caractérise bien. Le fait d’être une Mère Fouettarde aussi. Tout est calculé, on ne rigole jamais. Les filles vivent mal, ça doit être très compliqué pour elles, mais pas pour moi » , s’est amusée la technicienne, visiblement agacée de l’image peu flatteuse qui lui colle à la peau. « Je suis très heureuse de ces quelques jours passés dans les Alpes-Maritimes, a-t-elle enchaîné. Pour moi, c’est piscine, transat. Les joueuses, elles, doivent rester à l’ombre, enfermées à double tour. Moi, je me repose beaucoup et je travaille très peu. J’en profite bien. »

Malgré tout, Diacre n’a pas manqué de livrer sa vision de l’adversaire qui attend ses joueuses ce mercredi à 21h : « Qu’est-ce que je crains de la Norvège ? Rien. Je crois qu’elles sont onze et qu’elles jouent en chaussettes rouges, peut-être en blanc, je ne sais pas encore. Plus sérieusement, on a analysé cette équipe comme tout le monde, mais je ne vais pas vous révéler mon plan. Si elles ne l’ont pas fait, je ne vais pas le faire non plus ! » , a-t-elle conclut, non sans préciser – sans rigoler cette fois-ci –, que le onze de départ contre la Corée du Sud lui « a donné satisfaction et devrait normalement être reconduit au prochain match » .

Alors, l’humour serait-il devenu la nouvelle marque de Diacre ? « Non, je réponds juste à vos questions ! L’humour, vous savez, c’est une de mes autres caractéristiques, vous allez apprendre à le découvrir. »

Vivement la prochaine !