Versailles fait tomber Toulouse, Amiens maîtrise Nancy

Toulouse 0-1 Versailles

But : Djoco (79^e) pour Versailles Expulsion : Mvoué (21^e) pour le TFC // Vieira (90^e+3) pour Versailles

La tête du roi de Ligue 2 est tombée.

Leader de son groupe de National 2, obligé de se déplacer à Toulouse pour des raisons d’éclairage lié au château de Versailles, le FCV 78 a créé la sensation en sortant l’équipe de Philippe Montanier dans son antre (1-0). Dès l’entame, les pensionnaires de National sont dans le coup, mais Ibayi ne cadre pas son face-à-face après une récupération haute (4^e). Il faut un bon quart d’heure aux Toulousains pour prendre peu à peu le contrôle des opérations, avant de voir Mvoué rejoindre prématurément les vestiaires après un tacle beaucoup trop appuyé sur Diego Michel (21^e). Paradoxalement, Versailles peine alors à se montrer réellement dangereux dans une rencontre pauvre en occasions de but. Van den Boomen heurte l’équerre sur un coup franc lointain (33^e), alors que la menace Rhys Healey s’invite dans la surface sans pouvoir conclure (60^e). Les Toulousains seront finalement punis sur un centre parfaitement coupé au premier poteau par Djoco, héros du FC Versailles (0-1, 79^e). Malgré une dernière tentative de Begraoui (89^e), Toulouse doit rendre les armes, alors que Petterson prive Djoco du doublé (90^e+2). Le pauvre Melvyn Vieira est lui expulsé dans les derniers instants pour un deuxième jaune (90^e+3), sans conséquences.

Nancy 0-2 Amiens

Buts : Lusamba (16^e) et Arokodare (38^e) pour Amiens

Dans le même temps, la hiérarchie a été respectée à Marcel-Picot, dans le choc entre clubs de Ligue 2. En tout cas, si l’on se fie au classement, même si ce sont pourtant les joueurs de l’ASNL qui ont eu le plus de maîtrise dans ce match. Sur sa première opportunité, c’est bien Amiens qui ouvre le score grâce à Lusamba, parfaitement servi par Gomis (0-1, 16^e). Un Lusamba qui offre ensuite le deuxième but à Arokodare après une grossière erreur défensive adverse (0-2, 38^e). Après le repos, l’équipe désormais dirigée par Albert Cartier tente de se révolter, mais Thuram s’interpose parfaitement sur cette frappe d’Andrew Jung (51^e), alors que Dewaele n’attrape pas le cadre (76^e).